Pour la première fois, des chercheurs de l’Institut de recherche américain Scripps ont découvert le mécanisme d’action d’un médicament traditionnel chinois contre le paludisme. Ce médicament est utilisé depuis 2000 ans par des herboristes chinois pour traiter cette maladie, a rapporté la revue Nature, le 23 décembre 2012.
C’est une grande découverte. L’étude des chercheurs américains s’est portée sur un extrait de racine d’une variété d’hortensia, le Chang Shan, qui pousse au Népal et au Tibet. Le Chang Shan, également connu sous le nom de Dichroa febrifuga, fait baisser la fièvre, l’un des principaux symptômes du paludisme. “Nos travaux ont résolu un mystère qui intriguait les gens concernant le mécanisme d’action d’un médicament utilisé pour traiter les fièvres associées au paludisme remontant à environ 2000 ans ou plus”, relève Paul Schimmel, l’un des auteurs de l’article. C’est la fébrifugine contenue dans le Chang Shan, qui fait baisser la fièvre et interfère dans le processus moléculaire permettant aux parasites du paludisme de se maintenir dans le sang d’une personne contaminée. Par ailleurs, les travaux montrent que l’halofuginone, le dérivé synthétique de la fébrifugine, intervient dans le processus biologique immunitaire. L’halofuginone a pour capacité de maintenir la production des “bons” lymphocytes Th 17 qui protègent contre l’infection et d’éliminer les “mauvais”. Ainsi, l’organisme peut synthétiser les protéines dont il a besoin pour combattre l’infection. En 2009, l’halofuginone avait déjà fait l’objet d’études. Les chercheurs avaient souligné sa capacité à ouvrir des réponses immunitaires, mais son mécanisme d’action restait inconnu. Il a d’ailleurs aussi été utilisé dans des essais cliniques pour des médicaments contre le cancer. Les chercheurs estiment que les propriétés de l’halofuginone pourraient être utilisées à l’avenir pour créer de nouveaux médicaments pour de nombreuses autres maladies.
Etienne Atta (source, NotreMonde.net)
C’est une grande découverte. L’étude des chercheurs américains s’est portée sur un extrait de racine d’une variété d’hortensia, le Chang Shan, qui pousse au Népal et au Tibet. Le Chang Shan, également connu sous le nom de Dichroa febrifuga, fait baisser la fièvre, l’un des principaux symptômes du paludisme. “Nos travaux ont résolu un mystère qui intriguait les gens concernant le mécanisme d’action d’un médicament utilisé pour traiter les fièvres associées au paludisme remontant à environ 2000 ans ou plus”, relève Paul Schimmel, l’un des auteurs de l’article. C’est la fébrifugine contenue dans le Chang Shan, qui fait baisser la fièvre et interfère dans le processus moléculaire permettant aux parasites du paludisme de se maintenir dans le sang d’une personne contaminée. Par ailleurs, les travaux montrent que l’halofuginone, le dérivé synthétique de la fébrifugine, intervient dans le processus biologique immunitaire. L’halofuginone a pour capacité de maintenir la production des “bons” lymphocytes Th 17 qui protègent contre l’infection et d’éliminer les “mauvais”. Ainsi, l’organisme peut synthétiser les protéines dont il a besoin pour combattre l’infection. En 2009, l’halofuginone avait déjà fait l’objet d’études. Les chercheurs avaient souligné sa capacité à ouvrir des réponses immunitaires, mais son mécanisme d’action restait inconnu. Il a d’ailleurs aussi été utilisé dans des essais cliniques pour des médicaments contre le cancer. Les chercheurs estiment que les propriétés de l’halofuginone pourraient être utilisées à l’avenir pour créer de nouveaux médicaments pour de nombreuses autres maladies.
Etienne Atta (source, NotreMonde.net)