Bouaflé, Le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) initie de mercredi à jeudi, des activités pour amener les hommes à accompagner leurs conjointes ou partenaires dans les centres de santé, afin d’accroître l’utilisation des offres de service de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH/Sida.
Cette activité dont le démarrage s’est effectué par une émission à une radio locale de Bouaflé, fait suite à une étude menée indiquant que l’accompagnement des femmes aux centres de santé est considéré comme une preuve de domination des femmes sur les hommes.
Le rapport d’étude distribué par le REPMASCI a conclu que l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des jeunes filles requiert également la participation des hommes et des garçons.
Lors de cette émission qui a vu la participation de plusieurs couples et responsables d’organisation humanitaire, l’accent a été mis sur les raisons qui poussent les hommes à ne pas s’impliquer dans les questions de santé des femmes.
Il s’agit, entre autres, des institutions sanitaires à connotation féminine comme la maternité ou la Protection Maternelle Infantile (PMI) qui exclut les hommes, la gêne éprouvée par la gente masculine de se retrouver parmi les femmes enceintes et enfin, la pesanteur de la tradition africaine qui considère comme un signe de faiblesse, la présence d’un homme à l’hôpital en compagnie de sa femme.
Tous ont préconisé une sensibilisation tous azimuts auprès des hommes et jeunes garçons en zone urbaine et dans les campagnes les plus reculées, afin de porter le message sur les effets positifs que procure l’implication d’un homme dans la santé de sa conjointe.
(AIP)
zaar/cmas
Cette activité dont le démarrage s’est effectué par une émission à une radio locale de Bouaflé, fait suite à une étude menée indiquant que l’accompagnement des femmes aux centres de santé est considéré comme une preuve de domination des femmes sur les hommes.
Le rapport d’étude distribué par le REPMASCI a conclu que l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des jeunes filles requiert également la participation des hommes et des garçons.
Lors de cette émission qui a vu la participation de plusieurs couples et responsables d’organisation humanitaire, l’accent a été mis sur les raisons qui poussent les hommes à ne pas s’impliquer dans les questions de santé des femmes.
Il s’agit, entre autres, des institutions sanitaires à connotation féminine comme la maternité ou la Protection Maternelle Infantile (PMI) qui exclut les hommes, la gêne éprouvée par la gente masculine de se retrouver parmi les femmes enceintes et enfin, la pesanteur de la tradition africaine qui considère comme un signe de faiblesse, la présence d’un homme à l’hôpital en compagnie de sa femme.
Tous ont préconisé une sensibilisation tous azimuts auprès des hommes et jeunes garçons en zone urbaine et dans les campagnes les plus reculées, afin de porter le message sur les effets positifs que procure l’implication d’un homme dans la santé de sa conjointe.
(AIP)
zaar/cmas