En 2012, les banques et établissements financiers opérant sur le territoire ivoirien ont accordé un crédit de 2354 milliards de Fcfa à leurs clients. Ce chiffre est en hausse de 10% par rapport à 2011, où, seulement 2134 milliards de Fcfa de crédit ont été accordés. Dans la même veine, les clients des 24 établissements financiers et banques implantés en Côte d’Ivoire ont déposé sur leurs comptes, la somme de 3585 milliards de Fcfa contre 3371 milliards de Fcfa en 2011. Ce rapport annuel rendu public, le lundi 25 mars dernier par l’Apbef-ci (Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) atteste de l’embellie du secteur. En tout cas, selon M. Souleymane Diarrassouba, le président de cette structure, l’année 2012, a été bonne pour les banques et établissements financiers ivoiriens. Car, en dehors du renforcement de leurs portefeuilles, la plupart des banques ont doublé leurs différentes agences de 144%, passant de 281 agences en 2008 à plus de 620 l’année dernière, soit une augmentation de 130%. Pour le président de l’Apbef-ci, cette bonne évolution est due à une amélioration de l’environnement sécuritaire, mais aussi des performances macroéconomiques enregistrées dans la zone de l’Union économique et monétaire africaines (Uemoa). Il fait remarquer que la zone a bénéficié de plusieurs mesures pour la mise en œuvre de plusieurs projets. Au niveau de la Côte d’Ivoire, cela a été ressenti par le niveau de la croissance du Produit intérieur brut (Pib) de 8,6%, ainsi que du regain d’activité au Niger tiré par le dynamisme de l’exploitation pétrolière.
Outre ces indicateurs, il y a eu, selon le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire, de nombreuses décisions prises par la banque centrale. Il s’agit, entre autres, de la baisse du ratio de transformation à 50% contre 70% précédemment, de la suppression du ratio de structure de portefeuille de 60%, de la baisse du taux d’intérêt du taux minimum de soumission aux opérations d’appels d’injection de liquidité de 3% à 2,75%, du taux d’intérêt du guichet au prêt marginal de 4% à 3,75%...Le président de l’Apbefci ne manque pas aussi de saluer les efforts faits pour l’amélioration de l’environnement des affaires. Qui se résument à la création du tribunal du commerce, la réactivation du Cepici (Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire), la mise en œuvre d’une commission Doing Business, d’une commission pour le Millenium challenge corporation, la restructuration du fonctionnement de la justice. Fort de ces efforts, les banquiers ivoiriens croient fermement que l’année 2013 va donner de meilleurs résultats que ceux réalisés en 2012.
Joseph Atoumgbré
Outre ces indicateurs, il y a eu, selon le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire, de nombreuses décisions prises par la banque centrale. Il s’agit, entre autres, de la baisse du ratio de transformation à 50% contre 70% précédemment, de la suppression du ratio de structure de portefeuille de 60%, de la baisse du taux d’intérêt du taux minimum de soumission aux opérations d’appels d’injection de liquidité de 3% à 2,75%, du taux d’intérêt du guichet au prêt marginal de 4% à 3,75%...Le président de l’Apbefci ne manque pas aussi de saluer les efforts faits pour l’amélioration de l’environnement des affaires. Qui se résument à la création du tribunal du commerce, la réactivation du Cepici (Centre de promotion et d’investissement en Côte d’Ivoire), la mise en œuvre d’une commission Doing Business, d’une commission pour le Millenium challenge corporation, la restructuration du fonctionnement de la justice. Fort de ces efforts, les banquiers ivoiriens croient fermement que l’année 2013 va donner de meilleurs résultats que ceux réalisés en 2012.
Joseph Atoumgbré