Gagnoa – A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, mercredi à Gagnoa, les autorités sanitaires et administratives locales ont indiqué que la situation reste préoccupante dans le département et en Côte d’Ivoire, avec une moyen
Selon le directeur départemental de la Santé et de la Lutte contre le Sida à Gagnoa, Dr Bukalo Kouassi, 543 malades y ont été dépistés en 2011 et en 2012 il note 472 cas dépistés dont 25% sont co-infectés par la tuberculose et le VIH.
Le médecin-chef du centre antituberculeux de Gagnoa, Dr Moh Ignace a précisé qu’au niveau de sa structure, 80 % des malades reçus sont guéris et sur les 20% restant, 15% sont perdus de vue parce qu’ils arrêtent les soins avant le terme des six mois de traitement prévus par la prophylaxie. Il a rappelé que la tuberculose est une maladie infectieuse mortelle qui se transmet d’homme à homme, à partir de celui qui fait la maladie et qui tousse.
Selon le spécialiste, tous les hommes aujourd’hui sont infectés par le microbe de la tuberculose (le bacille de Koch) présent dans l’organisme, mais sans que l’on fasse forcément la maladie, qui ne se manifeste que lorsque le système de défense de l’individu s’affaiblit par toute autre maladie, par exemple un diabète, des paludismes à répétition, des insuffisances alimentaires, la malnutrition, les maladies débilitantes ou le VIH/Sida.
Il a noté que 25% des malades de la tuberculose au CAT de Gagnoa sont co-infectés du microbe de la tuberculose et du virus du VIH, contre 26% au plan national.
« En dépit des conseils et campagnes de sensibilisation, les populations n’ont pas beaucoup changé de comportement, ce qui fait se développer la tuberculose et le VIH/Sida à Gagnoa et en Côte d’Ivoire », a expliqué Dr Moh.
Plus de la moitié des personnes contaminateurs vivent encore au sein de la population, mais hors du système de santé pour se faire de prendre en charge, de sorte que cette frange continue de propager la maladie.
« Au regard de ces chiffres, l’Etat de Côte d’Ivoire, dans son rôle régalien, renforcera sa politique de lutte contre cette endémie en associant les partenaires au développement, en l’occurrence les ONG et la presse, pour une éradication totale de ce fléau sur l’ensemble du territoire national », a rassuré le représentant du préfet de région, Kamena Kré Etienne.
Les spécialistes conseillent, pour éradiquer cette pandémie, que l’information arrive au fin fond des communautés et que celles-ci sachent que la tuberculose existe encore et fait des ravages, nécessitant de tous encore des efforts pour amener tous ceux qui toussent à venir dans les centres de santé pour se faire dépister et traiter.
Selon le responsable du CAT de Gagnoa, « lorsqu’on va réussir à traiter 70 à 85% de ceux qui sont contagieux dans la population ivoirienne, c’est en ce moment que les chiffres sur le nombre de tuberculeux vont commencer à baisser de façon significative d’ici 5 à dix ans ».
Le traitement contre la tuberculose est complètement gratuit et le coût de 400 000 à 500 000 FCFA par malade traité est entièrement supporté par l’Etat ivoirien et des donateurs internationaux.
Un défilé de jeunes, d’autorités sanitaires et administratives dans des artères de la ville de Gagnoa a débuté la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, placée sous le thème, « Halte à la tuberculose de mon vivant ».
jmk/cmas
Selon le directeur départemental de la Santé et de la Lutte contre le Sida à Gagnoa, Dr Bukalo Kouassi, 543 malades y ont été dépistés en 2011 et en 2012 il note 472 cas dépistés dont 25% sont co-infectés par la tuberculose et le VIH.
Le médecin-chef du centre antituberculeux de Gagnoa, Dr Moh Ignace a précisé qu’au niveau de sa structure, 80 % des malades reçus sont guéris et sur les 20% restant, 15% sont perdus de vue parce qu’ils arrêtent les soins avant le terme des six mois de traitement prévus par la prophylaxie. Il a rappelé que la tuberculose est une maladie infectieuse mortelle qui se transmet d’homme à homme, à partir de celui qui fait la maladie et qui tousse.
Selon le spécialiste, tous les hommes aujourd’hui sont infectés par le microbe de la tuberculose (le bacille de Koch) présent dans l’organisme, mais sans que l’on fasse forcément la maladie, qui ne se manifeste que lorsque le système de défense de l’individu s’affaiblit par toute autre maladie, par exemple un diabète, des paludismes à répétition, des insuffisances alimentaires, la malnutrition, les maladies débilitantes ou le VIH/Sida.
Il a noté que 25% des malades de la tuberculose au CAT de Gagnoa sont co-infectés du microbe de la tuberculose et du virus du VIH, contre 26% au plan national.
« En dépit des conseils et campagnes de sensibilisation, les populations n’ont pas beaucoup changé de comportement, ce qui fait se développer la tuberculose et le VIH/Sida à Gagnoa et en Côte d’Ivoire », a expliqué Dr Moh.
Plus de la moitié des personnes contaminateurs vivent encore au sein de la population, mais hors du système de santé pour se faire de prendre en charge, de sorte que cette frange continue de propager la maladie.
« Au regard de ces chiffres, l’Etat de Côte d’Ivoire, dans son rôle régalien, renforcera sa politique de lutte contre cette endémie en associant les partenaires au développement, en l’occurrence les ONG et la presse, pour une éradication totale de ce fléau sur l’ensemble du territoire national », a rassuré le représentant du préfet de région, Kamena Kré Etienne.
Les spécialistes conseillent, pour éradiquer cette pandémie, que l’information arrive au fin fond des communautés et que celles-ci sachent que la tuberculose existe encore et fait des ravages, nécessitant de tous encore des efforts pour amener tous ceux qui toussent à venir dans les centres de santé pour se faire dépister et traiter.
Selon le responsable du CAT de Gagnoa, « lorsqu’on va réussir à traiter 70 à 85% de ceux qui sont contagieux dans la population ivoirienne, c’est en ce moment que les chiffres sur le nombre de tuberculeux vont commencer à baisser de façon significative d’ici 5 à dix ans ».
Le traitement contre la tuberculose est complètement gratuit et le coût de 400 000 à 500 000 FCFA par malade traité est entièrement supporté par l’Etat ivoirien et des donateurs internationaux.
Un défilé de jeunes, d’autorités sanitaires et administratives dans des artères de la ville de Gagnoa a débuté la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, placée sous le thème, « Halte à la tuberculose de mon vivant ».
jmk/cmas