Odienné – La région sanitaire du Kabadougou-Bafing-Folon s'inquiète du taux élevé d’abandon de consultations prénatales ainsi que la faible couverture CPN4+ et en SP2 des femmes enceintes, ainsi que du faible taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié, et s'engage à inverser la tendance en 2013, exhortant les corps constitués de la région, notamment les élus locaux et les leaders communautaires à lui apporter un appui stratégique par la sensibilisation des population.
Mercredi, lors d'une réunion de bilan annuel de l'exercice 2012, tenue à Odienné, la région s'est engagée, au titre des perspectives, à accroître l’offre de soins en activités VIH, renforcer les activités de vaccination, en vue des objectifs de couverture vaccinale par antigène, améliorer la couverture en CPN4+, réduire le taux d’abandon CPN1/CPN4+, améliorer la couverture en SP2 des femmes enceintes et ainsi que le taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié.
Toutefois, elle a relevé, avec satisfaction, une hausse du paquet minimum d’activités (PMA), mis en œuvre dans chaque district sanitaire de la région, ainsi que le nombre de sites conduisant des activités liées au VIH/Sida, ces sites passant de 15 en 2011 à 34 en 2012, soit une hausse de 51%. L’existence d’un réseau d’agents de santé communautaire, la bonne accessibilité des services de consultation prénatale (76%) et de vaccination (97%), de même la bonne performance des services de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/Sida et des centres de dépistage volontaire ont également été soulignés, comme points forts de l’année 2012.
Au niveau des faiblesses, la réunion-bilan a déploré l’absence de supervision des prestataires de soins, la non activité des équipes-cadres des districts, la faible couverture vaccinale en Penta-3 pour les districts de Touba et Odienné, le taux élevé de pertes en vaccin, la faiblesse du nombre de femmes dépistées séropositives placées sous prophylaxie ARV (36 %). L'insuffisance des capacités opérationnelles(rupture fréquente de la logistique et du gaz pour la chaîne de froid, manque de véhicules pour les interventions et supervision sur le terrain), ainsi que le chevauchement des programmes au niveau central et opérationnel constituent entre autres les faiblesses soulignées avec force accents.
Face à ce constat, la région appelle la direction des infrastructures, de l’équipement et du matériel (DIEM) à se pencher sur son cas afin d'apporter les réponses adéquates. Ces mêmes préoccupations ont été exprimées à la direction de la coordination du programme élargi de vaccination, en vue du renforcement des capacités opérationnelles(logistique et formation pour moyens de locomotion), des ressources pour le financement des micro-plans de routine des districts, ainsi que l'appui des districts pour l’approvisionnement en gaz destiné à la chaîne du froid.
La réunion demande à la direction régionale de superviser et d'appuyer les équipes-cadre des districts dans la mise en place des comités de gestion, et recommande aux districts sanitaires de superviser les prestataires de soins, d’approvisionner les formations sanitaires non électrifiées en gaz et de s’assurer de l'accessibilité de toutes les localités pour la vaccination.
Cette première rencontre-bilan annuel a surtout permis de relever les points forts et les points faibles des activités, d’identifier les contraintes et difficultés, de dégager des perspectives et de faire des recommandations en vue de l’amélioration des interventions sanitaires au niveau des trois districts sanitaires de la région, Kabadougou, Bafing et Folon.
Mercredi, lors d'une réunion de bilan annuel de l'exercice 2012, tenue à Odienné, la région s'est engagée, au titre des perspectives, à accroître l’offre de soins en activités VIH, renforcer les activités de vaccination, en vue des objectifs de couverture vaccinale par antigène, améliorer la couverture en CPN4+, réduire le taux d’abandon CPN1/CPN4+, améliorer la couverture en SP2 des femmes enceintes et ainsi que le taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié.
Toutefois, elle a relevé, avec satisfaction, une hausse du paquet minimum d’activités (PMA), mis en œuvre dans chaque district sanitaire de la région, ainsi que le nombre de sites conduisant des activités liées au VIH/Sida, ces sites passant de 15 en 2011 à 34 en 2012, soit une hausse de 51%. L’existence d’un réseau d’agents de santé communautaire, la bonne accessibilité des services de consultation prénatale (76%) et de vaccination (97%), de même la bonne performance des services de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH/Sida et des centres de dépistage volontaire ont également été soulignés, comme points forts de l’année 2012.
Au niveau des faiblesses, la réunion-bilan a déploré l’absence de supervision des prestataires de soins, la non activité des équipes-cadres des districts, la faible couverture vaccinale en Penta-3 pour les districts de Touba et Odienné, le taux élevé de pertes en vaccin, la faiblesse du nombre de femmes dépistées séropositives placées sous prophylaxie ARV (36 %). L'insuffisance des capacités opérationnelles(rupture fréquente de la logistique et du gaz pour la chaîne de froid, manque de véhicules pour les interventions et supervision sur le terrain), ainsi que le chevauchement des programmes au niveau central et opérationnel constituent entre autres les faiblesses soulignées avec force accents.
Face à ce constat, la région appelle la direction des infrastructures, de l’équipement et du matériel (DIEM) à se pencher sur son cas afin d'apporter les réponses adéquates. Ces mêmes préoccupations ont été exprimées à la direction de la coordination du programme élargi de vaccination, en vue du renforcement des capacités opérationnelles(logistique et formation pour moyens de locomotion), des ressources pour le financement des micro-plans de routine des districts, ainsi que l'appui des districts pour l’approvisionnement en gaz destiné à la chaîne du froid.
La réunion demande à la direction régionale de superviser et d'appuyer les équipes-cadre des districts dans la mise en place des comités de gestion, et recommande aux districts sanitaires de superviser les prestataires de soins, d’approvisionner les formations sanitaires non électrifiées en gaz et de s’assurer de l'accessibilité de toutes les localités pour la vaccination.
Cette première rencontre-bilan annuel a surtout permis de relever les points forts et les points faibles des activités, d’identifier les contraintes et difficultés, de dégager des perspectives et de faire des recommandations en vue de l’amélioration des interventions sanitaires au niveau des trois districts sanitaires de la région, Kabadougou, Bafing et Folon.