L’Association Cœur Espoir, a organisé une séance de don de sang, le samedi 23 mars 2013, à Abobo PK 18. En collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine, cette action vise, selon la présidente de l’association, Tuo Mariétou, à l’éducation sanitaire en milieu communautaire axée sur les pratiques familiales essentielles. «Les pratiques familiales essentielles ne sont rien d’autres que les actes qu’on pose sans s’en rendre compte. Tels que se laver les mains au savon, dormir sous une moustiquaire imprégnée, faire les consultations pré et post-natales. Il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas connaissance de leur groupe sanguin. En faisant le don de sang, ces personnes ont la possibilité de connaître leur groupe sanguin. En plus, on a d’autres examens qui sont faits. C’est comme un bilan de santé qui se fait pour ces personnes. Enfin, le sang permet de sauver des vies», a affirmé la présidente. Poursuivant, Tuo Mariétou a estimé que le taux de femmes donneuses n’étant pas élevé en Côte d’Ivoire, elle a voulu faire participer massivement les femmes (qui sont les plus grands demandeurs) au don de sang, à travers cette association féminine. «Nous sommes à notre 3ème don de sang et aujourd’hui, on a 109 personnes qui connaissent leur groupe sanguin, une trentaine a eu possession de sa carte de groupe sanguin, après quoi, ils auront leur carte de donneur», s’est-elle justifiée. Pour elle, il y a trop de préjugés à propos du don de sang. Pourtant, estime-t-elle, si les hommes refusent par peur de connaître leur statut sérologique, il y a aussi l’hépatite qui «est un tueur silencieux». Aussi invite-t-elle les uns et les autres à sauver des vies en donnant un peu de leur sang.
A Dedi
A Dedi