A l’initiative des sociétés ivoiriennes et tunisiennes de cardiologie, se tient depuis le mercredi dernier, le congrès de cardiologie d’Abidjan, dénommé Afircardio 2013. Le ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA, Dr Raymonde Goudou Coffie à, au nom du Premier ministre, procédé à la Caistab, au Plateau, à l’ouverture du congrès, couplée avec le salon international de la pharmacie et de la parapharmacie et du bien être (Saidalya). A cette occasion, Mme Salia Béchir, représentant le ministre tunisien de la santé, a plaidé pour une coopération entre les deux pays, au plan sanitaire. Cette coopération, a-t-elle précisé, pourrait concerner le domaine technique, l’évacuation sanitaire, les soins de santé de base, la santé reproductive et la possibilité d’implantation de structures sanitaires privés en Côte d’Ivoire et en Tunisie. La ministre de la santé a annoncé la signature prochaine d’accord-cadre entre les deux pays. Avec l’organisation de ce salon, la Côte d’Ivoire, a expliqué le Pr. Maurice Kakou Guikahué, veut se positionner comme une référence en Afrique de l’ouest en matière de traitement des maladies de c?ur. Celles-ci, a-t-il souligné, sont en progression en Côte d’Ivoire. «Les infarctus du myocarde qu’on disait très rares chez nous en 1980, représentent actuellement 8% des hospitalisations à l’institut de cardiologie d’Abidjan et 20,6% de mortalité », a-t-il relevé. La santé faisant partie des critères de développement d’un pays, le président de l’ordre des médecins, Dr Aka Florent a encouragé les décideurs politiques à prendre toutes les mesures afin qu’Abidjan soit le hub de santé en Afrique de l’Ouest.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna