C’est le district sanitaire de Tiassalé qui a été retenu par le gouvernement pour abriter les festivités marquant la 6ème journée mondiale de lutte contre le paludisme. Qui se sont déroulées le mardi 30 avril 2013. Le choix de Tiassalé n’est pas fortuit. Ville pilote dans le cadre de l’atteinte des objectifs du millénaire (OMD), Tiassalé a l’un des taux d’incidence les plus élevés du palu au sein de la population. Soit 113 pour 1000 contre 104 pour 1000 au niveau national. L’organisation de cette journée a donc été l’occasion pour le ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA, Dr. Raymonde Goudou Coffie, d’appeler les populations et les médecins au strict respect du protocole. A savoir le maintien d’un environnement salubre, l’élimination de toute source de gîte larvaire (les eaux stagnantes, les pneus usés), l’utilisation de moustiquaire imprégnée. Mieux, il a été demandé de se rendre chez un patricien pour faire le test de diagnostic rapide (TDR), en cas de fièvre, et suivre correctement le traitement en cas de maladie. Le ministre de la santé a rappelé que le traitement du palu est gratuit sur toute l’étendue du territoire national. Raymonde Goudou Coffie a exhorté les femmes enceintes à se faire suivre correctement par les médecins, car du fait de la grossesse, elles sont des sujets à risque, au même titre que les enfants de moins de cinq ans. Dans le cadre de la prévention, le gouvernement, a-t-elle annoncé, fera bientôt une campagne de distribution de moustiquaire imprégnée. Ce qui n’empêchera pas la distribution aux femmes enceintes. « C’est une ligne budgétaire de 02 milliards FCFA que le gouvernement va attribuer à l’achat des moustiquaires imprégnées. Huit millions seront distribués en routine », a relevé le ministre Raymonde Goudou Coffie. Expliquant que les efforts du gouvernement ont pour objectif de réduire le taux de mortalité lié au palu qui est de 81% au niveau des enfants de moins de 5 ans et le taux de consultation s’élevant à 43%.
Intervenant sur la situation globale du pays, Dr. Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’OMS, a indiqué que selon le rapport 2012 de l’organisation sanitaire, la Côte d’Ivoire occupe le 5ème rang des pays les plus endémiques. Toutefois, cela, a-t-il poursuivi, ne doit pas être un motif de découragement, moins encore d’insatisfaction. « Bien au contraire, c’est plutôt un signe de la relance, de la performance du système de surveillance après une décennie de perturbation », a-t-il recommandé. Le thème de la journée: « Investir dans l’avenir : Vaincre le paludisme », reflète à l’en croire, la nécessité d’une action accélérée et ferme pour vaincre le paludisme, à l’approche de la date butoir des OMD.
Dao Maïmouna (Envoyée spéciale)
Intervenant sur la situation globale du pays, Dr. Allarangar Yokouidé, représentant résident de l’OMS, a indiqué que selon le rapport 2012 de l’organisation sanitaire, la Côte d’Ivoire occupe le 5ème rang des pays les plus endémiques. Toutefois, cela, a-t-il poursuivi, ne doit pas être un motif de découragement, moins encore d’insatisfaction. « Bien au contraire, c’est plutôt un signe de la relance, de la performance du système de surveillance après une décennie de perturbation », a-t-il recommandé. Le thème de la journée: « Investir dans l’avenir : Vaincre le paludisme », reflète à l’en croire, la nécessité d’une action accélérée et ferme pour vaincre le paludisme, à l’approche de la date butoir des OMD.
Dao Maïmouna (Envoyée spéciale)