Bouaké, L’inspecteur général du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Félix Blédi, a déclaré dimanche à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la sage-femme à Bouaké, qu’en Côte d’Ivoire, 614 décès sont enregistrés pour 100.000 naissances.
Venu représenter la ministre Raymonde Goudou Coffie, Dr Blédi a indiqué que cette Journée dédiée à la sage-femme est une opportunité pour partager et magnifier les acteurs de la vie et qu'elle permet aux sages-femmes de prendre conscience de leur rôle important dans le système de la santé reproductive.
Portant sur le thème "Le monde a besoin de la sage-femme aujourd’hui plus que demain", cette Journée internationale dont le sous-thème national est "Sages-femmes et planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile", est placée sous le parrainage du maire de Bouaké, Nicolas Djibo.
Le coordonnateur régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), co-organisateur de la Journée, Dr Ambroise Ané, a indiqué que le choix du thème national vise un triple objectif, à savoir rappeler que la mort maternelle est une tragédie pour la famille et la société toute entière.
Il s’agit ensuite de rendre hommage à tous ceux qui œuvrent inlassablement pour s’assurer que toute grossesse est planifiée et voulue, et que tout accouchement sert à donner vie à un être humain tout en préservant la vie de celle qui la donne.
‘’En troisième lieu, il s’agit de révigorer les engagements pris par les décideurs à rendre disponibles et accessibles ces agents, en vue d’accélérer les progrès vers l’accès universel à la santé de la reproduction et à la planification familiale dans un monde où les inégalités sont de plus en plus profondes", a précisé Dr Ané.
Soulignant le rôle important de la sage-femme, le représentant de l’UNFPA a fait savoir que scientifiquement, il est prouvé que la présence de sages-femmes qualifiées dans les services de santé, peut permettre d’éviter jusqu’à 90% des décès maternels, en jouant un rôle à part entière avant et pendant la grossesse, au moment de l’accouchement et après la naissance.
‘’Tout cela revient à dire que dans le cas de la Côte d’Ivoire où 16 femmes meurent par jour des suites de complications liées à la grossesse, une bonne répartition et une bonne utilisation des sages-femmes peuvent réduire ces décès à seulement un par jour’’, a conseillé Dr Ané.
Plusieurs délégations de sages-femmes de Yamoussoukro, Abidjan, Daloa, San Pedro, Bouaflé et d'autres localités, ont effectué massivement le déplacement de Bouaké, pour célébrer leur métier et la vie des femmes.
La représentante des sages-femmes, Mme Marie Chantal Kouamé, a saisi l’occasion pour exhorter ses collègues à l’union et à toujours mieux faire pour la vie des mamans et de leurs enfants. Elle a également plaidé pour le renforcement des capacités des sages-femmes pour la revalorisation de la corporation et contribuer au programme de promotion des préventions, de traitement en matière de santé maternelle et infantile et pour une maternité sans risque.
(AIP)
nam/kkp/cmas
Venu représenter la ministre Raymonde Goudou Coffie, Dr Blédi a indiqué que cette Journée dédiée à la sage-femme est une opportunité pour partager et magnifier les acteurs de la vie et qu'elle permet aux sages-femmes de prendre conscience de leur rôle important dans le système de la santé reproductive.
Portant sur le thème "Le monde a besoin de la sage-femme aujourd’hui plus que demain", cette Journée internationale dont le sous-thème national est "Sages-femmes et planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile", est placée sous le parrainage du maire de Bouaké, Nicolas Djibo.
Le coordonnateur régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), co-organisateur de la Journée, Dr Ambroise Ané, a indiqué que le choix du thème national vise un triple objectif, à savoir rappeler que la mort maternelle est une tragédie pour la famille et la société toute entière.
Il s’agit ensuite de rendre hommage à tous ceux qui œuvrent inlassablement pour s’assurer que toute grossesse est planifiée et voulue, et que tout accouchement sert à donner vie à un être humain tout en préservant la vie de celle qui la donne.
‘’En troisième lieu, il s’agit de révigorer les engagements pris par les décideurs à rendre disponibles et accessibles ces agents, en vue d’accélérer les progrès vers l’accès universel à la santé de la reproduction et à la planification familiale dans un monde où les inégalités sont de plus en plus profondes", a précisé Dr Ané.
Soulignant le rôle important de la sage-femme, le représentant de l’UNFPA a fait savoir que scientifiquement, il est prouvé que la présence de sages-femmes qualifiées dans les services de santé, peut permettre d’éviter jusqu’à 90% des décès maternels, en jouant un rôle à part entière avant et pendant la grossesse, au moment de l’accouchement et après la naissance.
‘’Tout cela revient à dire que dans le cas de la Côte d’Ivoire où 16 femmes meurent par jour des suites de complications liées à la grossesse, une bonne répartition et une bonne utilisation des sages-femmes peuvent réduire ces décès à seulement un par jour’’, a conseillé Dr Ané.
Plusieurs délégations de sages-femmes de Yamoussoukro, Abidjan, Daloa, San Pedro, Bouaflé et d'autres localités, ont effectué massivement le déplacement de Bouaké, pour célébrer leur métier et la vie des femmes.
La représentante des sages-femmes, Mme Marie Chantal Kouamé, a saisi l’occasion pour exhorter ses collègues à l’union et à toujours mieux faire pour la vie des mamans et de leurs enfants. Elle a également plaidé pour le renforcement des capacités des sages-femmes pour la revalorisation de la corporation et contribuer au programme de promotion des préventions, de traitement en matière de santé maternelle et infantile et pour une maternité sans risque.
(AIP)
nam/kkp/cmas