L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) organise depuis hier mardi à jeudi à Abidjan une consultation régionale sur la mise à l’échelle de la prévention, du traitement du VIH et d’autres Infections sexuellement transmissibles (IST), en vue de prendre en compte les besoins des populations à haut risque, notamment les professionnels du sexe, homosexuels et addicts de la drogue.
« Il faut réfléchir à la mise en place de structures adaptées à leur situation, trouver des stratégies et des interventions pour prendre en compte les besoins spécifiques de ces populations clés en matière de prévention, de traitement et de soins », a indiqué le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Allarangar Yokouidé.
« Nous devons nous appuyer sur les acquis et trouver des actions innovatrices », a ajouté M. Allarangar qui a expliqué les raisons qui rendent ces derniers vulnérables. Il s'agit notamment de la stigmatisation de leurs pratiques qui ne sont pas aussi acceptées culturellement et également parce qu’ils n’ont pas accès aux services de santé classiques. « Les données actuelles indiquent que la prévalence du VIH dans ces populations est 19 fois plus élevée que dans la population générale », révèle-t-il.
L’OMS suggère l’utilisation des lignes directives et des guides qu’elle a élaborés à cet effet, « pour améliorer la situation des professionnels du sexe, homosexuels et addicts de la drogue ».
Allarangar Yokouidé a réaffirmé la disponibilité et l’engagement de l’OMS à collaborer avec les Etats membres, « pour aider à renforcer et à fournir des services complets qui permettent d’enrayer la propagation de la maladie et d’en atténuer les effets ».
Les objectifs de cette consultation sont, entre autres, examiner l’épidémiologie actuelle du VIH et autres IST ainsi que les expériences des interventions au sein de ces populations clés dans la région africaine, présenter les directives mondiales de prévention et de traitement pour ces derniers.
Il s'agit également de définir les stratégies et le rôle des principaux partenaires et collaborateurs du secteur de la santé au niveau régional et enfin d'identifier, prioriser et planifier les interventions et modèles de prestations des services pour la prévention et les traitements.
La réunion regroupe les gestionnaires nationaux de programmes et leurs agents techniques, les chercheurs et les fournisseurs de services, les donateurs, les organismes des Nations Unies et la société civile de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.
Le représentant de la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Koné Mamadou a exprimé l’intérêt de la prise en compte de cette population dans les programmes de lutte contre le VIH et les autres IST, « si l’on veut atteindre l’objectif zéro et être au rendez-vous du développement ».
« Si nous voulons aller vers un accès universel aux service de prévention, il nous faut nous départir de nos jugements et de nos opinions personnelles », a-t-il recommandé.
Koné Mamadou a tenu à saluer le choix à dessein de la Côte d’Ivoire pour la tenue de cette rencontre, en raison de la première place qu’elle occupe parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest en termes de taux prévalence du VIH qui est de 3,7%, selon les résultats de l’Enquête démographique de santé (EDS) de 2012.
« Il faut réfléchir à la mise en place de structures adaptées à leur situation, trouver des stratégies et des interventions pour prendre en compte les besoins spécifiques de ces populations clés en matière de prévention, de traitement et de soins », a indiqué le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Allarangar Yokouidé.
« Nous devons nous appuyer sur les acquis et trouver des actions innovatrices », a ajouté M. Allarangar qui a expliqué les raisons qui rendent ces derniers vulnérables. Il s'agit notamment de la stigmatisation de leurs pratiques qui ne sont pas aussi acceptées culturellement et également parce qu’ils n’ont pas accès aux services de santé classiques. « Les données actuelles indiquent que la prévalence du VIH dans ces populations est 19 fois plus élevée que dans la population générale », révèle-t-il.
L’OMS suggère l’utilisation des lignes directives et des guides qu’elle a élaborés à cet effet, « pour améliorer la situation des professionnels du sexe, homosexuels et addicts de la drogue ».
Allarangar Yokouidé a réaffirmé la disponibilité et l’engagement de l’OMS à collaborer avec les Etats membres, « pour aider à renforcer et à fournir des services complets qui permettent d’enrayer la propagation de la maladie et d’en atténuer les effets ».
Les objectifs de cette consultation sont, entre autres, examiner l’épidémiologie actuelle du VIH et autres IST ainsi que les expériences des interventions au sein de ces populations clés dans la région africaine, présenter les directives mondiales de prévention et de traitement pour ces derniers.
Il s'agit également de définir les stratégies et le rôle des principaux partenaires et collaborateurs du secteur de la santé au niveau régional et enfin d'identifier, prioriser et planifier les interventions et modèles de prestations des services pour la prévention et les traitements.
La réunion regroupe les gestionnaires nationaux de programmes et leurs agents techniques, les chercheurs et les fournisseurs de services, les donateurs, les organismes des Nations Unies et la société civile de l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Sénégal.
Le représentant de la ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Koné Mamadou a exprimé l’intérêt de la prise en compte de cette population dans les programmes de lutte contre le VIH et les autres IST, « si l’on veut atteindre l’objectif zéro et être au rendez-vous du développement ».
« Si nous voulons aller vers un accès universel aux service de prévention, il nous faut nous départir de nos jugements et de nos opinions personnelles », a-t-il recommandé.
Koné Mamadou a tenu à saluer le choix à dessein de la Côte d’Ivoire pour la tenue de cette rencontre, en raison de la première place qu’elle occupe parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest en termes de taux prévalence du VIH qui est de 3,7%, selon les résultats de l’Enquête démographique de santé (EDS) de 2012.