L’opposition ivoirienne s’est félicitée lundi soir de l’arrestation du Chef milicien, Amadé Ourémi, soulignant que le Président Alassane Ouattara ‘’peut mettre de l’ordre s’il le veut’’.
‘’ Merci Monsieur le Président (Alassane Ouattara). Encore un effort ! ’’, a déclaré Mamadou Koulibaly, le Président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), rappelant que l’arrestation d’Amadé Ourémi, fait suite aux inquiétudes exprimées par son parti lors du bilan des deux premières années d’exercice du pouvoir de Ouattara le 6 mai dernier.
M. Koulibaly par ailleurs, ancien vice-Président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo a également appelé les autorités ivoiriennes à faire la lumière sur près de ‘’200.000 tonnes de cacao qui sont sorties frauduleusement cette année, au profit de dizaines d’autres Ourémi bien connus au sommet de l’État, ce qui a fait perdre près de 80 milliards de francs cfa de recettes fiscales’’.
Il a en outre réclamé que les auteurs du massacre de Nahibly rendent compte de leurs crimes ainsi que les ‘’spoliateurs’’ des victimes des déchets toxiques d’Abidjan.
Enfin, Mamadou Koulibaly, a dénoncé que les ‘’surfactureurs’’ des travaux de rénovation de l’université dépensent allègrement leur butin sans être inquiétés.
‘’ L’arrestation de Ourémi montre que le Président de la République peut mettre de l’ordre s’il le veut’’, a-t-il insisté, en s’interrogeant ‘’pourquoi il a attendu si longtemps que de nombreuses populations soient terrorisées, tuées, pillées par ces bandits avant d’y mettre fin’’.
Soupçonné par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, de graves crimes contre l’humanité, M. Ourémi d’origine burkinabé a été arrêté samedi dans la forêt du Mont Péko qu’il occupe depuis des années.
Il a été conduit dans le principal camp militaire de Duékoué, la capitale de la région du Guémon après son arrestation dans le village de Bagohouo. Le désarmement de ses hommes a ‘’immédiatement’’ suivi son arrestation.
Des soldats du Bataillon de sécurisation de l’Ouest (BSO), dirigé par le Commandant Losseni Fofana dit ‘’Loss’’ ont lancé jeudi une offensive sur la forêt du Mont Péko où se trouvait Amadé Ourémi avec ses miliciens, estimés à plus d’une centaine.
Depuis les années 2000, M. Ourémi défiait l’autorité de l’Etat dans cette forêt devenue sa ‘’chasse gardée’’ où il cultivait notamment le cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
Amadé Ourémi a été un supplétif des forces pro-Ouattara quand celles-ci étaient engagées dans la bataille armée post électorale de décembre 2010 à avril 2011 face aux soldats et mercenaires proches du régime de Laurent Gbagbo.
Cette crise a causé au moins 3000 morts, suite au refus de M. Gbagbo de reconnaitre la victoire de son challenger, Alassane Ouattara à l’issue du second tour de la présidentielle de novembre 2010.
L’arrestation de M. Ourémi, également appelé ‘’Nikiéma’’ (vieux en langue burkinabé moré), intervient deux semaines après la visite du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara dans la région de l’Ouest. Les populations avaient à cette occasion, de façon récurrente dénoncé, le ‘’règne’’ de M. Ourémi.
LS/APA
‘’ Merci Monsieur le Président (Alassane Ouattara). Encore un effort ! ’’, a déclaré Mamadou Koulibaly, le Président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), rappelant que l’arrestation d’Amadé Ourémi, fait suite aux inquiétudes exprimées par son parti lors du bilan des deux premières années d’exercice du pouvoir de Ouattara le 6 mai dernier.
M. Koulibaly par ailleurs, ancien vice-Président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo a également appelé les autorités ivoiriennes à faire la lumière sur près de ‘’200.000 tonnes de cacao qui sont sorties frauduleusement cette année, au profit de dizaines d’autres Ourémi bien connus au sommet de l’État, ce qui a fait perdre près de 80 milliards de francs cfa de recettes fiscales’’.
Il a en outre réclamé que les auteurs du massacre de Nahibly rendent compte de leurs crimes ainsi que les ‘’spoliateurs’’ des victimes des déchets toxiques d’Abidjan.
Enfin, Mamadou Koulibaly, a dénoncé que les ‘’surfactureurs’’ des travaux de rénovation de l’université dépensent allègrement leur butin sans être inquiétés.
‘’ L’arrestation de Ourémi montre que le Président de la République peut mettre de l’ordre s’il le veut’’, a-t-il insisté, en s’interrogeant ‘’pourquoi il a attendu si longtemps que de nombreuses populations soient terrorisées, tuées, pillées par ces bandits avant d’y mettre fin’’.
Soupçonné par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, de graves crimes contre l’humanité, M. Ourémi d’origine burkinabé a été arrêté samedi dans la forêt du Mont Péko qu’il occupe depuis des années.
Il a été conduit dans le principal camp militaire de Duékoué, la capitale de la région du Guémon après son arrestation dans le village de Bagohouo. Le désarmement de ses hommes a ‘’immédiatement’’ suivi son arrestation.
Des soldats du Bataillon de sécurisation de l’Ouest (BSO), dirigé par le Commandant Losseni Fofana dit ‘’Loss’’ ont lancé jeudi une offensive sur la forêt du Mont Péko où se trouvait Amadé Ourémi avec ses miliciens, estimés à plus d’une centaine.
Depuis les années 2000, M. Ourémi défiait l’autorité de l’Etat dans cette forêt devenue sa ‘’chasse gardée’’ où il cultivait notamment le cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.
Amadé Ourémi a été un supplétif des forces pro-Ouattara quand celles-ci étaient engagées dans la bataille armée post électorale de décembre 2010 à avril 2011 face aux soldats et mercenaires proches du régime de Laurent Gbagbo.
Cette crise a causé au moins 3000 morts, suite au refus de M. Gbagbo de reconnaitre la victoire de son challenger, Alassane Ouattara à l’issue du second tour de la présidentielle de novembre 2010.
L’arrestation de M. Ourémi, également appelé ‘’Nikiéma’’ (vieux en langue burkinabé moré), intervient deux semaines après la visite du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara dans la région de l’Ouest. Les populations avaient à cette occasion, de façon récurrente dénoncé, le ‘’règne’’ de M. Ourémi.
LS/APA