A la recherche de faits infractionnels, le tribunal d’Abidjan-Plateau présidé par Ahmed Coulibaly a bouclé le mardi 28 mai 2013 l’audition de Didier Gbogou, directeur général de l’ex-ARCC (Autorité de régulation Café-cacao).
« Vous êtes poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux parce que votre mandat à la tête de l’ex-ARCC était expiré et vous vous êtes octroyés des primes importantes et beaucoup d’avantages.» Telle est la charge que le président Coulibaly a portée contre Didier Gbogou, ex-Directeur général de l’ex-ARCC. Pour se défendre, le prévenu a expliqué comment fonctionnent les sociétés d’Etat et les avantages octroyés aux DG. Le président rétorque en rappelant que conformément aux populations de l’OHADA, un DG d’une société d’Etat est nommé et peut être révoqué.
Puis, il a ajouté que l’autorité qui l’a a nommé comme DG, c’est cette même autorité qui l’a traduit devant la justice pour qu’il réponde de la gestion faite du mandat qui lui a été confié. Ainsi le tribunal l’accuse d’une affaire d’octroi de fausses autorisations. Malgré l’insistance du procureur, le prévenu nie tout en bloc. Après l’audition du DG, c’est Agbalessi Coffi née Loukou Affoué Dominique (DAF) et Zoungrana Placide (PCA) qui doivent être à partir d’aujourd’hui mercredi 29 mai 2013 devant le président pour répondre des faits infractionnels qui leur sont reprochés. Selon Me Aka Bilé, le bâtonnier de l’ordre national des avocats, la défense se prépare pour les confrontations en attendent la plaidoirie.
M.O
« Vous êtes poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux parce que votre mandat à la tête de l’ex-ARCC était expiré et vous vous êtes octroyés des primes importantes et beaucoup d’avantages.» Telle est la charge que le président Coulibaly a portée contre Didier Gbogou, ex-Directeur général de l’ex-ARCC. Pour se défendre, le prévenu a expliqué comment fonctionnent les sociétés d’Etat et les avantages octroyés aux DG. Le président rétorque en rappelant que conformément aux populations de l’OHADA, un DG d’une société d’Etat est nommé et peut être révoqué.
Puis, il a ajouté que l’autorité qui l’a a nommé comme DG, c’est cette même autorité qui l’a traduit devant la justice pour qu’il réponde de la gestion faite du mandat qui lui a été confié. Ainsi le tribunal l’accuse d’une affaire d’octroi de fausses autorisations. Malgré l’insistance du procureur, le prévenu nie tout en bloc. Après l’audition du DG, c’est Agbalessi Coffi née Loukou Affoué Dominique (DAF) et Zoungrana Placide (PCA) qui doivent être à partir d’aujourd’hui mercredi 29 mai 2013 devant le président pour répondre des faits infractionnels qui leur sont reprochés. Selon Me Aka Bilé, le bâtonnier de l’ordre national des avocats, la défense se prépare pour les confrontations en attendent la plaidoirie.
M.O