Abidjan - Une quarantaine de parlementaires, acteurs gouvernementaux, représentants de la société civile et des institutions nationales pour les droits de l’homme se retrouveront jeudi et vendredi à Dakar, afin d’identifier les meilleures pratiques visant à mettre en œuvre concrètement le droit à une alimentation adéquate en Afrique de l’ouest.
A l’initiative du Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, en collaboration avec le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), cette rencontre réunira des représentants issus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Les pays de l’Afrique de l’ouest font face à des crises alimentaires récurrentes, en raison des changements climatiques et cela pourrait déboucher, aux dires du Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, sur l’instabilité politique.
"Face à ces défis, il est essentiel de créer des cadres législatifs basés sur le droit à l’alimentation reconnu en droit international, pour que les intérêts des plus pauvres, souvent des petits paysans, pêcheurs et éleveurs, soient au cœur des stratégies nationales de sécurité alimentaire", indique Olivier De Schutter.
Cette réunion s’inscrit donc dans un processus de consultations régionales entamé en 2011 à Bogota (Colombie), pour évaluer les progrès de la mise en œuvre du droit à l’alimentation en Amérique Latine et aux Caraïbes, et poursuivi en 2012 à Nairobi pour évaluer la situation dans les pays d’Afrique de l’Est et australe.
La région ouest-africaine, souligne-t-on, fait l’objet d’un intérêt croissant de la part des investisseurs étrangers, y compris pour des projets fonciers à grande échelle.
La consultation de Dakar s’achèvera, vendredi, par une conférence de presse du Rapporteur spécial pour présenter les conclusions des travaux.
Cette conférence de presse permettra également aux membres des médias d’interagir avec certains participants issus de différents domaines d’expertise et de différents contextes nationaux, afin d’obtenir leurs impressions quant à l’utilité des éléments issus de cette réunion pour faciliter l’éradication de la faim en Afrique de l’ouest, précise-t-on.
(AIP)
kkp/kp
A l’initiative du Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, en collaboration avec le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), cette rencontre réunira des représentants issus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Les pays de l’Afrique de l’ouest font face à des crises alimentaires récurrentes, en raison des changements climatiques et cela pourrait déboucher, aux dires du Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, sur l’instabilité politique.
"Face à ces défis, il est essentiel de créer des cadres législatifs basés sur le droit à l’alimentation reconnu en droit international, pour que les intérêts des plus pauvres, souvent des petits paysans, pêcheurs et éleveurs, soient au cœur des stratégies nationales de sécurité alimentaire", indique Olivier De Schutter.
Cette réunion s’inscrit donc dans un processus de consultations régionales entamé en 2011 à Bogota (Colombie), pour évaluer les progrès de la mise en œuvre du droit à l’alimentation en Amérique Latine et aux Caraïbes, et poursuivi en 2012 à Nairobi pour évaluer la situation dans les pays d’Afrique de l’Est et australe.
La région ouest-africaine, souligne-t-on, fait l’objet d’un intérêt croissant de la part des investisseurs étrangers, y compris pour des projets fonciers à grande échelle.
La consultation de Dakar s’achèvera, vendredi, par une conférence de presse du Rapporteur spécial pour présenter les conclusions des travaux.
Cette conférence de presse permettra également aux membres des médias d’interagir avec certains participants issus de différents domaines d’expertise et de différents contextes nationaux, afin d’obtenir leurs impressions quant à l’utilité des éléments issus de cette réunion pour faciliter l’éradication de la faim en Afrique de l’ouest, précise-t-on.
(AIP)
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