Abidjan - L'ex-président sud-africain, Thabo Mbeki, va conduire lundi et mardi, à Lusaka, en Zambie, une réunion de haut niveau sur les flux financiers illicites.
Le Panel de haut niveau (HLP) sur les flux financiers illicites en Afrique a été installé par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et l'Union africaine (UA) en février 2012 pour résoudre la question inquiétante des flux financiers illicites sortant de l'Afrique.
Il est composé, outre l'ancien président de l'Afrique du Sud, de neuf autres personnalités issues du continent africain et de l'extérieur.
Estimés à 50 milliards de dollars par an, les flux financiers illicites comprennent des transactions commerciales non comptabilisées ou documentées, des activités criminelles caractérisées par des surfacturations de prix, des évasions fiscales et fausses déclarations facilitées par les nombreux paradis fiscaux internationaux ainsi que les juridictions secrètes facilitant la création et l'opérationnalisation de millions de sociétés déguisées, compagnies-écrans, comptes anonymes et fausses fondations de charité. D'autres techniques telles que le blanchissement d'argent, le transfert de prix et la corruption sont également citées parmi ces flux financiers illicites, explique-t-on.
Leur impact sur le continent africain est massif faisant d'eux une menace sérieuse pour la gouvernance de l'Afrique et son développement économique, souligne-t-on.
Une soixantaine de délégués comprenant des acteurs clés en provenance de l'Afrique de l'Est et australe sont attendus pour cette consultation régionale sur la question.
Des consultations similaires ont déjà été menées au Kenya, en Tunisie, au Liberia et au Nigeria, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Le Panel de haut niveau (HLP) sur les flux financiers illicites en Afrique a été installé par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et l'Union africaine (UA) en février 2012 pour résoudre la question inquiétante des flux financiers illicites sortant de l'Afrique.
Il est composé, outre l'ancien président de l'Afrique du Sud, de neuf autres personnalités issues du continent africain et de l'extérieur.
Estimés à 50 milliards de dollars par an, les flux financiers illicites comprennent des transactions commerciales non comptabilisées ou documentées, des activités criminelles caractérisées par des surfacturations de prix, des évasions fiscales et fausses déclarations facilitées par les nombreux paradis fiscaux internationaux ainsi que les juridictions secrètes facilitant la création et l'opérationnalisation de millions de sociétés déguisées, compagnies-écrans, comptes anonymes et fausses fondations de charité. D'autres techniques telles que le blanchissement d'argent, le transfert de prix et la corruption sont également citées parmi ces flux financiers illicites, explique-t-on.
Leur impact sur le continent africain est massif faisant d'eux une menace sérieuse pour la gouvernance de l'Afrique et son développement économique, souligne-t-on.
Une soixantaine de délégués comprenant des acteurs clés en provenance de l'Afrique de l'Est et australe sont attendus pour cette consultation régionale sur la question.
Des consultations similaires ont déjà été menées au Kenya, en Tunisie, au Liberia et au Nigeria, rappelle-t-on.
(AIP)
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