Korhogo - Ambiance de festivités et de réjouissances des grands jours, concerto pour Ouattara, Korhogo, capitale du district des Savanes, accueille, dès ce mardi, en milieu de matinée, le président ivoirien, Alassane Ouattara, dans le cadre de la troisième étape de son programme de visite entamée, depuis avril 2012, dans le district des Montagnes.
Le district des Savanes, naguère si paisible, selon le constat sur place, renaît de ses cendres, après avoir été confronté à plus de 10 années de crise militaro-politique, déclenchée en septembre 2002 : avenues et autres voies de communication, principaux édifices publics ou infrastructures socio-collectives ont bénéficié, pour l’occasion d’un programme de réhabilitation ou de lifting de modernisation de grande envergure.
Sous le regard du mont Korhogo, du nom du chef-lieu du district, Korhogo s’est revêtue de ses plus beaux atours, drapée aux couleurs nationales : nul endroit ou issue de desserte n’a été oublié, tous habillés au drapeau national ou marqué de poster géant signalant que quelque chose de fabuleux se prépare, dès ce jour. Le président de la République y séjourne pendant sept jours, avec une journée entière consacrée au département de Kong, sa localité d’origine, vendredi.
Déjà, tôt ce matin, d’importants flots humains ont commencé à converger vers l’itinéraire prévu pour l’accueil. Personne ne veut se faire raconter ou conter l’événement. D’impressionnants détachements des forces de police et de gendarmerie ainsi que des forces républicaines de Côte d’Ivoire donnent à saisir par le visiteur ordinaire tout son sens.
Sous les grelots de véhicules bondés d’un groupe de danse traditionnelle, et de charriot rempli de jeunes gens habillés en tee-shirt à l’effigie d’ADO, l’on distille musique du terroir et moderne, comme à une fête foraine. Déhanchements et chants se mêlent du décor, particulièrement chaleureux, exaltant l’hospitalité légendaire Sénoufo et exhalant, de même, le désir effréné de pardon et de cohésion sociale d’un peuple en marche vers la réconciliation nationale et la restauration de son unité.
Comme pour sonner ce désir de communion, le président Ouattara préside, en milieu d’après-midi, un conseil des ministres, à la préfecture de Korhogo, ponctué, dans la soirée, par un programme privé. Autre activité prévue, une cérémonie de dons de livres de lecture, initiée par un bibliobus de la fondation Children of Africa de Mme Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’Etat.
La mobilisation ressemble, selon des contemporains, à celle qui fut en août 1965, à l’occasion de la fête tournante de l’indépendance. Pour l’histoire, la cité de Peleforo Gon-Coulibaly ou communément de « Korhogo Gbon » représenterait un symbole dans l’histoire sociopolitique de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, et son tout-premier député au Palais Bourbon (Assemblée nationale française), y bâtit sa fabuleuse carrière politique.
Le district des Savanes, naguère si paisible, selon le constat sur place, renaît de ses cendres, après avoir été confronté à plus de 10 années de crise militaro-politique, déclenchée en septembre 2002 : avenues et autres voies de communication, principaux édifices publics ou infrastructures socio-collectives ont bénéficié, pour l’occasion d’un programme de réhabilitation ou de lifting de modernisation de grande envergure.
Sous le regard du mont Korhogo, du nom du chef-lieu du district, Korhogo s’est revêtue de ses plus beaux atours, drapée aux couleurs nationales : nul endroit ou issue de desserte n’a été oublié, tous habillés au drapeau national ou marqué de poster géant signalant que quelque chose de fabuleux se prépare, dès ce jour. Le président de la République y séjourne pendant sept jours, avec une journée entière consacrée au département de Kong, sa localité d’origine, vendredi.
Déjà, tôt ce matin, d’importants flots humains ont commencé à converger vers l’itinéraire prévu pour l’accueil. Personne ne veut se faire raconter ou conter l’événement. D’impressionnants détachements des forces de police et de gendarmerie ainsi que des forces républicaines de Côte d’Ivoire donnent à saisir par le visiteur ordinaire tout son sens.
Sous les grelots de véhicules bondés d’un groupe de danse traditionnelle, et de charriot rempli de jeunes gens habillés en tee-shirt à l’effigie d’ADO, l’on distille musique du terroir et moderne, comme à une fête foraine. Déhanchements et chants se mêlent du décor, particulièrement chaleureux, exaltant l’hospitalité légendaire Sénoufo et exhalant, de même, le désir effréné de pardon et de cohésion sociale d’un peuple en marche vers la réconciliation nationale et la restauration de son unité.
Comme pour sonner ce désir de communion, le président Ouattara préside, en milieu d’après-midi, un conseil des ministres, à la préfecture de Korhogo, ponctué, dans la soirée, par un programme privé. Autre activité prévue, une cérémonie de dons de livres de lecture, initiée par un bibliobus de la fondation Children of Africa de Mme Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’Etat.
La mobilisation ressemble, selon des contemporains, à celle qui fut en août 1965, à l’occasion de la fête tournante de l’indépendance. Pour l’histoire, la cité de Peleforo Gon-Coulibaly ou communément de « Korhogo Gbon » représenterait un symbole dans l’histoire sociopolitique de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, et son tout-premier député au Palais Bourbon (Assemblée nationale française), y bâtit sa fabuleuse carrière politique.