Ouangolodougou (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a décidé de la mise en place d’une structure ’’comparable’’ à celle du café cacao pour la régulation des activités des filières coton et anacarde, a annoncé mercredi, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
"Hier en Conseil des ministres à Korhogo, nous avons décidé de la mise en place d’une structure comparable à celle du café cacao" pour réguler la filière coton et anacarde, a déclaré M. Ouattara lors d’un meeting à Ouangolodougou (733 km au Nord d’Abidjan).
Cette décision prise à travers l’adoption d’un projet de loi, fixe les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et à la régulation des activités des filières coton et anacarde.
Eu égard à l’importance des filières coton et anacarde, qui constituent les leviers de développement des régions Nord, Est et Centre de la Côte d’Ivoire, le projet de loi adopté vise à "pallier les insuffisances de la libéralisation du secteur coton et à mieux encadrer la commercialisation du coton et de l’anacarde".
Il s’agit pour l’Etat de permettre aux producteurs de tirer un meilleur revenu de la commercialisation des produits des filières coton et anacarde.
A ce sujet, le Président Alassane Ouattara a déploré l’achat du kilogramme de l’anacarde à 50 ou 75 fcfa au lieu de 200 fcfa. Il a qualifié cette situation de ’’scandale’’ avant de promettre des mesures pour la prochaine campagne.
Le coton est le premier pourvoyeur de revenus aux populations du Nord ivoirien. Sa production nationale est estimée à 400 000 tonnes.
La production de noix de cajou ou anacarde de la Côte d’Ivoire, déjà premier exportateur mondial, a atteint 350.000 tonnes, faisant du pays le deuxième producteur mondial derrière l’Inde.
Le Président Alassane Ouattara entend désormais mettre l’accent sur l’implantation de plusieurs industries de transformation de l’anacarde dans le Nord du pays.
LS/APA
"Hier en Conseil des ministres à Korhogo, nous avons décidé de la mise en place d’une structure comparable à celle du café cacao" pour réguler la filière coton et anacarde, a déclaré M. Ouattara lors d’un meeting à Ouangolodougou (733 km au Nord d’Abidjan).
Cette décision prise à travers l’adoption d’un projet de loi, fixe les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et à la régulation des activités des filières coton et anacarde.
Eu égard à l’importance des filières coton et anacarde, qui constituent les leviers de développement des régions Nord, Est et Centre de la Côte d’Ivoire, le projet de loi adopté vise à "pallier les insuffisances de la libéralisation du secteur coton et à mieux encadrer la commercialisation du coton et de l’anacarde".
Il s’agit pour l’Etat de permettre aux producteurs de tirer un meilleur revenu de la commercialisation des produits des filières coton et anacarde.
A ce sujet, le Président Alassane Ouattara a déploré l’achat du kilogramme de l’anacarde à 50 ou 75 fcfa au lieu de 200 fcfa. Il a qualifié cette situation de ’’scandale’’ avant de promettre des mesures pour la prochaine campagne.
Le coton est le premier pourvoyeur de revenus aux populations du Nord ivoirien. Sa production nationale est estimée à 400 000 tonnes.
La production de noix de cajou ou anacarde de la Côte d’Ivoire, déjà premier exportateur mondial, a atteint 350.000 tonnes, faisant du pays le deuxième producteur mondial derrière l’Inde.
Le Président Alassane Ouattara entend désormais mettre l’accent sur l’implantation de plusieurs industries de transformation de l’anacarde dans le Nord du pays.
LS/APA