La vie s’est arrêtée hier à Korhogo. Le temps d’un après-midi, les populations de la capitale du District des Savanes ont réservé, pendant de longues heures, un accueil vibrant et chaleureux au président de la République. En effet, les boutiques ont fermé, les magasins ont baissé pavillon, toutes activités cessantes, les populations de la cité du Poro ont pris d’assaut l’aéroport situé à 15 km de la ville pour vivre en direct l’arrivée du président de la République dans le District des Savanes, où il a entamé hier une visite d’Etat de 6 jours. A pied, à moto ou en voiture, personne n’a voulu se faire conter l’évènement.
Il est 9 heures, l’aéroport affiche déjà complet. Il n’y a plus de places dans les parkings pour ranger les motos et les véhicules. Même les piétons sont priés de rebrousser chemin. Cependant, ni le soleil qui commençait déjà à briller dans un ciel dégagé, ni les efforts des soldats déployés en grand nombre, ne viendront à bout de l’ardeur et de la détermination des jeunes, vieux, femmes et enfants, déterminés à toucher et à communier avec le chef de l’Etat.
11h 42, le Grumann transportant le couple présidentiel atterrit sur le tarmac. C’est l’hystérie. Des cris de joie, des pleurs fusent. «Pési ! prési ! prési !», tonnent les populations en guise d’expression de joie et de fierté. L’accueil est délirant et à la hauteur de l’illustre hôte. Descendu de l’avion le président de la République serre la main à tous les membres du gouvernement, responsables de l’administration ivoirienne et aux cadres de la région, qui ont fait nombreux le déplacement. Le cap est ensuite mis sur l’arc du triomphe dressé près du stade municipal pour les honneurs militaires. Après l’hymne nationale et les honneurs des corps constitués de l’armée ivoirienne, le chef de l’Etat prend un bain de foule. Du haut de son véhicule de commandement, le premier citoyen ivoirien est impressionné par la mobilisation exceptionnelle. Depuis l’aéroport, la haie d’honneur formée par les populations ne s’est pas rompue jusqu’à la résidence présidentielle. De mémoire de Korhogolais, jamais autant de monde ne s’est mobilisé pour un président de la République, se sont accordés tous les témoins de l’événement. Toutes les rues ont été prises par les motocyclistes qui ont tenu à exprimer leur joie dans une ambiance électrique et dans une liesse populaire. Devant la mobilisation de ses parents, le président de la République décide de faire des mètres à pied pour saluer les uns et les autres. La tension monte et les militaires, policiers et gendarmes commis à la sécurité ont du mal à contenir la foule. Mais le président la République, visiblement heureux de revoir ses parents, surtout après son élection à la tête de l’Etat ivoirien, communie avec la population pendant de longues minutes avant de remonter dans son véhicule. Le cortège se perd dans la foule immense et a du mal à se frayer un chemin. L’artère principale est noire de monde et le temps devient de plus en plus long pour rallier la résidence. «Je voudrais faire comprendre que les choses ont changé. Et que bientôt, la Côte d’Ivoire sera un pays moderne, un pays émergent. Je suis heureux d’être chez moi», s’est-il réjoui. Avant de souligner qu’il est dans le District des Savanes pour faire le point de ses deux ans de gestion des affaires publiques avec les populations. «Je viens pour faire le point. D’abord écouter les populations et voir comment elles apprécient ce que nous avons fait les deux dernières années, si nous avons bien fait et qu’est-ce qui reste à faire et comment nous devons nous améliorer. Leur dire que nous avons toute une série de choses que nous allons terminer d’ici la fin de l’année. Et qu’on verra très rapidement, les résultats de notre action. Mais cette action n’et pas seulement nationale, elle est régionale et même internationale. Je viens expliquer aux populations, aux parents et aux Ivoiriens que le gouvernement est au travail, les institutions de la République sont au travail. Et que nous pouvons être fiers de ce que la Côte d’Ivoire est redevenue. En tout cas, c’est ce que j’entends partout. Je voudrais leur dire que les voyages sont une opportunité de faire connaitre mieux le pays, de faire comprendre que les choses ont changé», a annoncé le chef de l’Etat. Installées à la résidence des chefs d’Etat, les populations ont continué la fête jusque tard dans la soirée. La visite dans le District des Savanes commence ainsi dans l’allégresse et dans une ambiance pour le moins époustouflante.
Lacina Ouattara, Envoyé Spécial
Il est 9 heures, l’aéroport affiche déjà complet. Il n’y a plus de places dans les parkings pour ranger les motos et les véhicules. Même les piétons sont priés de rebrousser chemin. Cependant, ni le soleil qui commençait déjà à briller dans un ciel dégagé, ni les efforts des soldats déployés en grand nombre, ne viendront à bout de l’ardeur et de la détermination des jeunes, vieux, femmes et enfants, déterminés à toucher et à communier avec le chef de l’Etat.
11h 42, le Grumann transportant le couple présidentiel atterrit sur le tarmac. C’est l’hystérie. Des cris de joie, des pleurs fusent. «Pési ! prési ! prési !», tonnent les populations en guise d’expression de joie et de fierté. L’accueil est délirant et à la hauteur de l’illustre hôte. Descendu de l’avion le président de la République serre la main à tous les membres du gouvernement, responsables de l’administration ivoirienne et aux cadres de la région, qui ont fait nombreux le déplacement. Le cap est ensuite mis sur l’arc du triomphe dressé près du stade municipal pour les honneurs militaires. Après l’hymne nationale et les honneurs des corps constitués de l’armée ivoirienne, le chef de l’Etat prend un bain de foule. Du haut de son véhicule de commandement, le premier citoyen ivoirien est impressionné par la mobilisation exceptionnelle. Depuis l’aéroport, la haie d’honneur formée par les populations ne s’est pas rompue jusqu’à la résidence présidentielle. De mémoire de Korhogolais, jamais autant de monde ne s’est mobilisé pour un président de la République, se sont accordés tous les témoins de l’événement. Toutes les rues ont été prises par les motocyclistes qui ont tenu à exprimer leur joie dans une ambiance électrique et dans une liesse populaire. Devant la mobilisation de ses parents, le président de la République décide de faire des mètres à pied pour saluer les uns et les autres. La tension monte et les militaires, policiers et gendarmes commis à la sécurité ont du mal à contenir la foule. Mais le président la République, visiblement heureux de revoir ses parents, surtout après son élection à la tête de l’Etat ivoirien, communie avec la population pendant de longues minutes avant de remonter dans son véhicule. Le cortège se perd dans la foule immense et a du mal à se frayer un chemin. L’artère principale est noire de monde et le temps devient de plus en plus long pour rallier la résidence. «Je voudrais faire comprendre que les choses ont changé. Et que bientôt, la Côte d’Ivoire sera un pays moderne, un pays émergent. Je suis heureux d’être chez moi», s’est-il réjoui. Avant de souligner qu’il est dans le District des Savanes pour faire le point de ses deux ans de gestion des affaires publiques avec les populations. «Je viens pour faire le point. D’abord écouter les populations et voir comment elles apprécient ce que nous avons fait les deux dernières années, si nous avons bien fait et qu’est-ce qui reste à faire et comment nous devons nous améliorer. Leur dire que nous avons toute une série de choses que nous allons terminer d’ici la fin de l’année. Et qu’on verra très rapidement, les résultats de notre action. Mais cette action n’et pas seulement nationale, elle est régionale et même internationale. Je viens expliquer aux populations, aux parents et aux Ivoiriens que le gouvernement est au travail, les institutions de la République sont au travail. Et que nous pouvons être fiers de ce que la Côte d’Ivoire est redevenue. En tout cas, c’est ce que j’entends partout. Je voudrais leur dire que les voyages sont une opportunité de faire connaitre mieux le pays, de faire comprendre que les choses ont changé», a annoncé le chef de l’Etat. Installées à la résidence des chefs d’Etat, les populations ont continué la fête jusque tard dans la soirée. La visite dans le District des Savanes commence ainsi dans l’allégresse et dans une ambiance pour le moins époustouflante.
Lacina Ouattara, Envoyé Spécial