Il dit dénoncer une prétendue manipulation par Ouattara des populations du Nord, au cours de sa visite d’Etat dans le district des Savanes, mais le FPI, par le truchement de son porte-plume favori, trahit à l’occasion, une fois de plus, sa triste réputation… de manipulateur des masses. Mais, surtout, le parti de Miaka fait étalage aux yeux de tout le monde de son irrésistible attirance vers les questions de division communautaire, ethnique, régionale, etc. On aurait dit qu’il n’y a que dans ce marigot-là que les refondateurs savent nager. Ce marigot d’un repli nationaliste sur fond de catégorisation des Ivoiriens, qui a pourtant fait tant de mal à ce pays. Ce marigot où la Côte d’Ivoire n’est jamais une, mais morcelée en plusieurs entités territoriales. Ce marigot où quand on dit que tel est beau, cela signifie automatiquement que les autres sont des laiderons, qui ne méritent que mépris.
C’est en tout cas ainsi qu’on peut interpréter la véritable ruée dans les brancards, hier, du quotidien Notre Voie, suite au discours prononcé la veille par le chef de l’Etat devant les populations de Kouto et de Ouangolodougou. Un discours au cours duquel le premier citoyen ivoirien a simplement dit qu’il entendait, comme sa fonction le lui recommande, rétribuer une partie de la richesse nationale, par des actions de développement, à la région hôte du jour.
Cela a suffi pour que le journal pro-Gbagbo parle de « rattrapage régional», arguant que Ouattara avait ainsi l’intention de « favoriser le Nord » au détriment des autres régions du pays. Et de sombrer par la suite dans des démonstrations aussi bien puériles que dangereuses. Puisque, pour l’essentiel, elles tendent à faire croire que parce qu’il est originaire de la région en question, le président élu par la majorité des Ivoiriens entreprendrait d’ignorer au bénéfice de sa seule région tous ceux qui lui ont fait confiance en l’élisant.
Fort heureusement que la vanité d’un tel raisonnement s’impose d’elle-même, puisque, depuis deux ans qu’il est aux affaires, les actions de développement entreprises par Ouattara ne l’ont été que pour les autres régions du pays. A l’ouest, à l’Est, au Sud, au centre-Ouest, le train du progrès économique, infrastructurel et social est bien en marche et tout le monde y a pris place. Bien sûr, il n’y a que le FPI qui refuse de s’inscrire dans cette belle dynamique, préférant patauger dans la fange de la division, de la stigmatisation aveugle d’un homme dont ils sont clairement conscients et même convaincus que l’accession au pouvoir d’Etat a soulagé ce pays du plus mauvais dirigeant qu’il ait jamais eu depuis son indépendance.
En criant ainsi au loup du rattrapage, c’est à croire même que pour les socialistes à l’ivoirienne la région du Nord n’est pas partie intégrante de la Côte d’Ivoire et que ses populations, parce que leur fils est président, n’a pas le droit au développement.
Koré Emmanuel
C’est en tout cas ainsi qu’on peut interpréter la véritable ruée dans les brancards, hier, du quotidien Notre Voie, suite au discours prononcé la veille par le chef de l’Etat devant les populations de Kouto et de Ouangolodougou. Un discours au cours duquel le premier citoyen ivoirien a simplement dit qu’il entendait, comme sa fonction le lui recommande, rétribuer une partie de la richesse nationale, par des actions de développement, à la région hôte du jour.
Cela a suffi pour que le journal pro-Gbagbo parle de « rattrapage régional», arguant que Ouattara avait ainsi l’intention de « favoriser le Nord » au détriment des autres régions du pays. Et de sombrer par la suite dans des démonstrations aussi bien puériles que dangereuses. Puisque, pour l’essentiel, elles tendent à faire croire que parce qu’il est originaire de la région en question, le président élu par la majorité des Ivoiriens entreprendrait d’ignorer au bénéfice de sa seule région tous ceux qui lui ont fait confiance en l’élisant.
Fort heureusement que la vanité d’un tel raisonnement s’impose d’elle-même, puisque, depuis deux ans qu’il est aux affaires, les actions de développement entreprises par Ouattara ne l’ont été que pour les autres régions du pays. A l’ouest, à l’Est, au Sud, au centre-Ouest, le train du progrès économique, infrastructurel et social est bien en marche et tout le monde y a pris place. Bien sûr, il n’y a que le FPI qui refuse de s’inscrire dans cette belle dynamique, préférant patauger dans la fange de la division, de la stigmatisation aveugle d’un homme dont ils sont clairement conscients et même convaincus que l’accession au pouvoir d’Etat a soulagé ce pays du plus mauvais dirigeant qu’il ait jamais eu depuis son indépendance.
En criant ainsi au loup du rattrapage, c’est à croire même que pour les socialistes à l’ivoirienne la région du Nord n’est pas partie intégrante de la Côte d’Ivoire et que ses populations, parce que leur fils est président, n’a pas le droit au développement.
Koré Emmanuel