Korhogo - Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a annoncé, dimanche, aux producteurs de la filière cotonnière que désormais 60% des cours mondiaux leur seront affectés, indiquant qu’un fonds spécial de développement de la filière sera mis en place, en vue de porter la production à 600.000 tonnes en 2016, la production actuelle étant de 350.000 tonnes par an.
M. Ouattara a également annoncé la mise en œuvre de mesures fiscales exceptionnelles au profit de l’anacarde, destinées à encourager la transformation sur place, et à faire accroître le taux de transformation actuelle de 5%. La Côte d’Ivoire est, avec 400.000 tonnes, le deuxième producteur mondial, après l’Inde.
Le Programme national d’investissement agricole, mis en œuvre par son gouvernement, permettra de mobiliser, à leur profit, plus de 2.000 milliards de francs, ainsi que la création de milliers d’emplois pour le secteur. Le programme prévoit l’affectation de 10% du budget 2015 au secteur agricole, en vue de consolider la perspective du cap de 2020. Le gouvernement ivoirien entend parvenir, à cette échéance, au rang de pays émergent.
En réponse aux préoccupations exprimées par les porte-parole des producteurs de coton, anacarde et vivriers, il les a rassurés que le gouvernement est plus que conscient de l’importance stratégique de l’agriculture pour l’économie ivoirienne. Il a souligné que c’est ce qui justifie l’importance des moyens à mobiliser, à travers des réformes nécessaires au développement des activités du secteur.
Dans ce sens, un projet de loi d’orientation est en cours à l’Assemblée nationale. Il permettra de mieux définir le statut d’agriculteur et d’éleveur en Côte d’Ivoire, afin de mieux valoriser ces métiers. Puis, il a promis que, dans les années à venir, l’on constatera une transformation totale de la situation du producteur et de l’éleveur.
Le président Ouattara a notamment indiqué que la mobilisation de tant de ressources vise surtout à trouver des réponses efficientes à l’essor du secteur et à leur assurer de meilleures conditions de vie, durant les prochaines années. «Nous vous devons beaucoup, chers parents producteurs ; vous faites beaucoup pour la Côte d’Ivoire », a-t-il signifié.
(Aip)
Nbf/kkp/nf
(AIP)
M. Ouattara a également annoncé la mise en œuvre de mesures fiscales exceptionnelles au profit de l’anacarde, destinées à encourager la transformation sur place, et à faire accroître le taux de transformation actuelle de 5%. La Côte d’Ivoire est, avec 400.000 tonnes, le deuxième producteur mondial, après l’Inde.
Le Programme national d’investissement agricole, mis en œuvre par son gouvernement, permettra de mobiliser, à leur profit, plus de 2.000 milliards de francs, ainsi que la création de milliers d’emplois pour le secteur. Le programme prévoit l’affectation de 10% du budget 2015 au secteur agricole, en vue de consolider la perspective du cap de 2020. Le gouvernement ivoirien entend parvenir, à cette échéance, au rang de pays émergent.
En réponse aux préoccupations exprimées par les porte-parole des producteurs de coton, anacarde et vivriers, il les a rassurés que le gouvernement est plus que conscient de l’importance stratégique de l’agriculture pour l’économie ivoirienne. Il a souligné que c’est ce qui justifie l’importance des moyens à mobiliser, à travers des réformes nécessaires au développement des activités du secteur.
Dans ce sens, un projet de loi d’orientation est en cours à l’Assemblée nationale. Il permettra de mieux définir le statut d’agriculteur et d’éleveur en Côte d’Ivoire, afin de mieux valoriser ces métiers. Puis, il a promis que, dans les années à venir, l’on constatera une transformation totale de la situation du producteur et de l’éleveur.
Le président Ouattara a notamment indiqué que la mobilisation de tant de ressources vise surtout à trouver des réponses efficientes à l’essor du secteur et à leur assurer de meilleures conditions de vie, durant les prochaines années. «Nous vous devons beaucoup, chers parents producteurs ; vous faites beaucoup pour la Côte d’Ivoire », a-t-il signifié.
(Aip)
Nbf/kkp/nf
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