Alassane Ouattara débout entre Laurent Dona-Fologo et Tiémoko Yadé Coulibaly. L’image est saisissante. Elle marque encore les esprits, tant la symbolique est très forte. Samedi dernier, en amenant les deux « frères ennemis » de Sinémantiali, qui se regardaient en chiens de faïence, à taire leurs divergences pour se donner la main, le Chef de l’Etat a donné un signal fort pour la réconciliation. Et l’émotion que nous avons ressentie, pour ceux qui étaient sur le lieu du meeting du Président de la République, ou devant leur petit écran, témoigne de notre volonté intimiste, au-delà des discours qu’on entend ici et là, d’aller véritablement à la réconciliation.
En réconciliant donc deux illustres fils de cette localité de la partie septentrionale du pays, Alassane Ouattara a exprimé, aux yeux de toute la Côte d’Ivoire et du monde entier, sa détermination farouche à aller à la réconciliation. Et il n’a pas tort du tout. Car, sans réconciliation, il n’y a pas de paix. Et sans paix, il n’y a pas de développement. Sans développement, il n’y a pas d’émergence. Derrière l’acte spontané du Président de la République, il faut retenir une leçon. Une seule. La réconciliation doit être le point de départ de la construction d’une Nation. Cela passe par un nouvel état d’esprit qui place l’intérêt du pays au-dessus de toutes autres considérations (politique, ethnique ou encore religieuse). Le Chef de l’Etat l’a dit et répété, tout au long de sa visite dans le District des Savanes. La Nation doit primer sur tout. Oui, sur tout. Dans cette Côte d’Ivoire en reconstruction, qui aspire à entrer dans le cercle restreint des grands pays de ce monde, il faudra désormais d’abord penser et se sentir Ivoirien, avant d’être Bété, Sénoufo, Wê, Baoulé, Agni…. C’est ce principe noble qui a guidé le Président Félix Houphouët, père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Lui qui a fait de ce pays, la fierté de la sous-région et même du continent.
Après plus d’une décennie de crise puérile et d’inutiles conflits, il est temps que la Côte d’Ivoire tourne enfin la page des tourments pour amorcer celle du progrès. Et depuis deux ans, le Président Ouattara et son gouvernement s’échinent, au prix de mille sacrifices, à remettre le train Ivoire sur les rails. Pour accompagner cette bonne dynamique de développement, les Ivoiriens doivent résolument se réconcilier, s’approprier sans calcul aucun l’appel lancé par le Chef de l’Etat dans le District des Savanes, à savoir la Nation avant tout. Il faut le dire tout net. Qu’on le veuille ou non, les Ivoiriens sont obligés de vivre ensemble. Pourquoi ne pas alors se donner la main, quand on sait d’où on vient ? En 2011, les balles assassines, qui sifflaient dans les rues d’Abidjan, lors de la sanglante crise postélectorale, n’avaient ni couleur politique ni ethnique, encore moins de religieuse. Elles fauchaient malheureusement tous ceux qu’elles trouvaient sur leur chemin, parfois loin des champs de bataille. C’est dire combien, ce que nous avons vécu il y a deux ans ne doit plus se reproduire, quelles que soient nos déceptions et colères. De toute évidence, il ne sert à rien, confortablement assis dans son salon ou au maquis, de prédire le pire pour la Côte d’Ivoire ou encore de ruminer, tel un soldat perdu, une hypothétique vengeance qui ne viendra peut-être jamais. Le seul combat que les Ivoiriens doivent mener aujourd’hui, c’est celui de la réconciliation, s’ils veulent vraiment que la Côte d’Ivoire devienne demain une Nation forte et un pays émergent qui fait la fierté du continent.
A Sinémantiali, Alassane Ouattara a montré, avec Laurent Dona-Fologo et Tiémoko Yadé Coulibaly, la voie. Les Ivoiriens savent ce qu’ils leur restent à faire, s’ils aiment vraiment la Côte d’Ivoire….
Y. Sangaré
En réconciliant donc deux illustres fils de cette localité de la partie septentrionale du pays, Alassane Ouattara a exprimé, aux yeux de toute la Côte d’Ivoire et du monde entier, sa détermination farouche à aller à la réconciliation. Et il n’a pas tort du tout. Car, sans réconciliation, il n’y a pas de paix. Et sans paix, il n’y a pas de développement. Sans développement, il n’y a pas d’émergence. Derrière l’acte spontané du Président de la République, il faut retenir une leçon. Une seule. La réconciliation doit être le point de départ de la construction d’une Nation. Cela passe par un nouvel état d’esprit qui place l’intérêt du pays au-dessus de toutes autres considérations (politique, ethnique ou encore religieuse). Le Chef de l’Etat l’a dit et répété, tout au long de sa visite dans le District des Savanes. La Nation doit primer sur tout. Oui, sur tout. Dans cette Côte d’Ivoire en reconstruction, qui aspire à entrer dans le cercle restreint des grands pays de ce monde, il faudra désormais d’abord penser et se sentir Ivoirien, avant d’être Bété, Sénoufo, Wê, Baoulé, Agni…. C’est ce principe noble qui a guidé le Président Félix Houphouët, père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Lui qui a fait de ce pays, la fierté de la sous-région et même du continent.
Après plus d’une décennie de crise puérile et d’inutiles conflits, il est temps que la Côte d’Ivoire tourne enfin la page des tourments pour amorcer celle du progrès. Et depuis deux ans, le Président Ouattara et son gouvernement s’échinent, au prix de mille sacrifices, à remettre le train Ivoire sur les rails. Pour accompagner cette bonne dynamique de développement, les Ivoiriens doivent résolument se réconcilier, s’approprier sans calcul aucun l’appel lancé par le Chef de l’Etat dans le District des Savanes, à savoir la Nation avant tout. Il faut le dire tout net. Qu’on le veuille ou non, les Ivoiriens sont obligés de vivre ensemble. Pourquoi ne pas alors se donner la main, quand on sait d’où on vient ? En 2011, les balles assassines, qui sifflaient dans les rues d’Abidjan, lors de la sanglante crise postélectorale, n’avaient ni couleur politique ni ethnique, encore moins de religieuse. Elles fauchaient malheureusement tous ceux qu’elles trouvaient sur leur chemin, parfois loin des champs de bataille. C’est dire combien, ce que nous avons vécu il y a deux ans ne doit plus se reproduire, quelles que soient nos déceptions et colères. De toute évidence, il ne sert à rien, confortablement assis dans son salon ou au maquis, de prédire le pire pour la Côte d’Ivoire ou encore de ruminer, tel un soldat perdu, une hypothétique vengeance qui ne viendra peut-être jamais. Le seul combat que les Ivoiriens doivent mener aujourd’hui, c’est celui de la réconciliation, s’ils veulent vraiment que la Côte d’Ivoire devienne demain une Nation forte et un pays émergent qui fait la fierté du continent.
A Sinémantiali, Alassane Ouattara a montré, avec Laurent Dona-Fologo et Tiémoko Yadé Coulibaly, la voie. Les Ivoiriens savent ce qu’ils leur restent à faire, s’ils aiment vraiment la Côte d’Ivoire….
Y. Sangaré