Le programme IGNITE, composé de scientifiques ivoiriens a publié récemment à l’hôtel Pullman, les conclusions d’une étude sur la consommation du café chez la femme enceinte. Selon les professeurs Thérèse Sonan (neurologue), Jean Baptiste Anzouan-Kacou (cardiologue) et Dr. Amos Ankotché (endocrinologue, diabétologue), la plupart des études sur le sujet divergent. Pour eux cependant, nombre des sociétés savantes spécialisées en Gynécologie et en Nutrition considèrent qu’une consommation modérée de caféine pendant la grossesse n’est pas associée à des problèmes d’infertilité ou de diminution du poids des nouveau-nés. Il s’agit d’une consommation de moins de 200 mg de caféine par jour soit moins de 2 tasses de café par jour. Cette recommandation a été faite en 2010 par l’Américan College of Obstetricians and Gynecologists. L’Académie américaine des pédiatres considère que la caféine peut-être utilisée par la femme allaitante, de préférence après et non avant d’allaiter. En ce qui concerne la consommation de café et le risque d’avortement, des études ont montré que chez l’animal, la caféine est capable d’entraîner des malformations mais à des doses qui sont toxiques chez l’homme. Cependant, beaucoup d’études épidémiologiques chez la femme enceintes n’ont pas mis évidence une relation entre la consommation de café et le risque de malformation.
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