La corruption a pris des proportions inquiétantes en Côte d’Ivoire. La partie la plus visible de l’iceberg est le racket sur les routes. Mais plusieurs secteurs de l’administration publique et privée sont fortement impliqués. Même des ministères sont cités. Notamment, ceux de l’Education nationale, de la Justice, des droits de l’Homme et des libertés publiques, de la Fonction publique et de la réforme administrative, et de l’Economie et des finances. Selon des données émanant d’une enquête menée par la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire perd annuellement 130 milliards de FCFA du fait de la corruption. Ce qui représente environ 0,065 % d’un budget de 2 000 milliards de FCFA. En clair, le mal est très profond. Mais pour le SNGRC, il faut d’abord passer par la sensibilisation avant de passer à la répression. Soit, mais s’agissant des ministères, qui sont le miroir et le garant de la société, censés donner l’exemple, il faut directement passer à la phase de répression. Car, il faut empêcher que le mauvais comportement des certains fonctionnaires des ministères mis en cause, puissent déteindre sur toute la société. L’accent doit aussi être mis sur les forces de défense et de sécurité. Etant donné qu’ils n’hésitent pas à menacer ou à utiliser toutes sortes de menaces pour racketter ou rançonner d’honnêtes citoyens.
JJ
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