Alépé- Le gynécologue obstétricien de l’hôpital général d’Alépé, Dr Sombo Emmanuel, dénonce le fait que des femmes de ce département continuent d’accoucher à domicile, en dépit des campagnes de sensibilisation.
Lors d’une communication, samedi, à la salle de la mairie, Dr Sombo a indiqué qu'au cours du premier trimestre de l’année 2013, sur 444 accouchements, 99 se sont déroulés à domicile, soit un taux d'accouchement à domicile de 22,50%.
Il a exhorté les femmes à fréquenter les centres de santé pour accoucher, laissant observer que "l’accouchement à domicile multiplie les risques de complications par trois". Il a aussi appelé les hommes à encourager leurs épouses à aller accoucher à l’hôpital.
A en croire le médecin, toute rupture prématurée des membres et toute hémorragie avant le travail doivent être suivies en salle de travail. La gestion des vêtements et objets souillés par le sang et les fluides maternels doivent se faire après désinfection, a-t-il également conseillé à l’assistance.
Quant au directeur de l’hôpital, Dr Ahoké de Urbain, il a affirmé que, dans le cadre de la gratuité des soins ciblée, des kits d’accouchements normaux ou de césariennes sont disponibles. Il a souligné que « le manque de moyens financiers n’est pas une raison pour accoucher à domicile dans des conditions non recommandées », avant d’ajouter la nécessité des examens médicaux pendant les six premiers mois de la grossesse.
Ayn/bs/kkp/tm
Lors d’une communication, samedi, à la salle de la mairie, Dr Sombo a indiqué qu'au cours du premier trimestre de l’année 2013, sur 444 accouchements, 99 se sont déroulés à domicile, soit un taux d'accouchement à domicile de 22,50%.
Il a exhorté les femmes à fréquenter les centres de santé pour accoucher, laissant observer que "l’accouchement à domicile multiplie les risques de complications par trois". Il a aussi appelé les hommes à encourager leurs épouses à aller accoucher à l’hôpital.
A en croire le médecin, toute rupture prématurée des membres et toute hémorragie avant le travail doivent être suivies en salle de travail. La gestion des vêtements et objets souillés par le sang et les fluides maternels doivent se faire après désinfection, a-t-il également conseillé à l’assistance.
Quant au directeur de l’hôpital, Dr Ahoké de Urbain, il a affirmé que, dans le cadre de la gratuité des soins ciblée, des kits d’accouchements normaux ou de césariennes sont disponibles. Il a souligné que « le manque de moyens financiers n’est pas une raison pour accoucher à domicile dans des conditions non recommandées », avant d’ajouter la nécessité des examens médicaux pendant les six premiers mois de la grossesse.
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