L’atelier pédagogique préparatoire de la 4ème édition du Cours international de formation à la gestion des activités intégrées de lutte contre la co-infection tuberculose/VIH et la tuberculose pharmaco-résistante en Afrique subsaharienne a ouvert ses travaux, lundi 9 septembre 2013, au bureau de l’Oms à Abidjan. Cet atelier, qui va durer cinq jours (9 – 13 septembre), vise à évaluer et à actualiser le contenu des modules de formation, à réviser l’agenda et à préparer le lancement de l’édition 2014.
A l’ouverture de l’atelier, Professeur Boa Yapo , Directeur Général de la santé, représentant Mme la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a insisté sur le fait que les autorités ivoiriennes plaçaient un réel espoir en ce ces travaux qui ont déjà permis de former déjà des cadres en vue de renforcer le système de santé du pays. Quant au Représentant de l’Oms, Dr Allarangar Yokouidé, il a situé l’importance de cet atelier et rappelé que depuis son lancement en 2011 par l’OMS, cette activité a reçu un écho favorable auprès des pays et des partenaires financiers. « Il a permis, après trois éditions, de former 81 personnes venant de 17 pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et de Haïti. Pour la Côte d’Ivoire, avec l’appui du Pepfar, de l’OAAS, l’Onusida et l’Oms, 13 personnes ont été formées au cours des trois dernières éditions», a-t-il fait remarquer. Cependant, au regard des besoins des pays, le nombre de personnes formées reste encore faible. La région africaine, pour rappel, est la plus touchée par la co-infection Tuberculose/VIH. Selon le rapport mondial 2011, 1,1 million des 8,7 millions des personnes ayant développé la tuberculose dans le monde, ont été déclarées positives au test de VIH et 79% d’entre elles sont issues de la région africaine. La proportion des patients tuberculeux notifiés avec document des résultats de test VIH, est passée de 60% en 2010 à 69% en 2011. Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre la co-infection TB/VIH dans la région africaine, des efforts restent encore à faire. Le dépistage des cas de la tuberculose multi résistante (TB-MR) est insuffisant dans la région africaine qui fait face à un déficit quantitatif et qualitatif en personnels de santé formés au diagnostic et à la prise en charge de la tuberculose (TB), de la co-infection TB/VIH et de la tuberculose pharmaco résistante (TB MR). Les participants à l’atelier pédagogique préparatoire sont entre autres des enseignants des institutions de formation des pays de la Région africaine et des experts dans le domaine de la lutte contre la tuberculose, le VIH/Sida.
Olivier Guédé (source Oms)
A l’ouverture de l’atelier, Professeur Boa Yapo , Directeur Général de la santé, représentant Mme la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a insisté sur le fait que les autorités ivoiriennes plaçaient un réel espoir en ce ces travaux qui ont déjà permis de former déjà des cadres en vue de renforcer le système de santé du pays. Quant au Représentant de l’Oms, Dr Allarangar Yokouidé, il a situé l’importance de cet atelier et rappelé que depuis son lancement en 2011 par l’OMS, cette activité a reçu un écho favorable auprès des pays et des partenaires financiers. « Il a permis, après trois éditions, de former 81 personnes venant de 17 pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et de Haïti. Pour la Côte d’Ivoire, avec l’appui du Pepfar, de l’OAAS, l’Onusida et l’Oms, 13 personnes ont été formées au cours des trois dernières éditions», a-t-il fait remarquer. Cependant, au regard des besoins des pays, le nombre de personnes formées reste encore faible. La région africaine, pour rappel, est la plus touchée par la co-infection Tuberculose/VIH. Selon le rapport mondial 2011, 1,1 million des 8,7 millions des personnes ayant développé la tuberculose dans le monde, ont été déclarées positives au test de VIH et 79% d’entre elles sont issues de la région africaine. La proportion des patients tuberculeux notifiés avec document des résultats de test VIH, est passée de 60% en 2010 à 69% en 2011. Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre la co-infection TB/VIH dans la région africaine, des efforts restent encore à faire. Le dépistage des cas de la tuberculose multi résistante (TB-MR) est insuffisant dans la région africaine qui fait face à un déficit quantitatif et qualitatif en personnels de santé formés au diagnostic et à la prise en charge de la tuberculose (TB), de la co-infection TB/VIH et de la tuberculose pharmaco résistante (TB MR). Les participants à l’atelier pédagogique préparatoire sont entre autres des enseignants des institutions de formation des pays de la Région africaine et des experts dans le domaine de la lutte contre la tuberculose, le VIH/Sida.
Olivier Guédé (source Oms)