ABIDJAN, Un programme visant à mesurer l’efficacité des traitements anti-rétroviraux (ARV) administrés aux malades du sida en Afrique, afin de mieux les traiter et de contenir l’épidémie, a été lancé vendredi à Abidjan, a constaté l’AFP.
Ce programme, dit de "test de charge virale", dont la première phase durera deux ans, concernera plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, a expliqué à l’AFP Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid, l’organisation internationale qui finance le projet.
Huit millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont actuellement sous anti-rétroviraux. D’après les statistiques de l’Onusida, les 25 pays les plus frappés par cette épidémie sont tous africains.
"L’accès aux traitements ARV, c’est très bien. Mais quand on a ce test (de charge virale, NLDR), on peut vraiment observer l’efficacité du traitement" et déterminer "la meilleur manière de les prendre", a remarqué Philippe Duneton.
L’intérêt est double. "La maladie ne va pas évoluer. Le patient ne va pas mourir", sachant que le VIH est un virus en perpétuelle mutation requérant un traitement le mieux adapté possible à son évolution, a-t-il poursuivi.
En outre, "les risques de transmission sont bien moindres" quand le virus est stabilisé, a souligné le directeur général adjoint d’Unitaid.
Le test de charge virale, pratiqué en Europe et aux Etats-Unis, était jusqu’alors très faiblement utilisé en Afrique en raison de son coût élevé. Le nouveau type de test, simple et peu coûteux, inventé par la biologiste française Christine Rouzioux, qu’utilise Unitaid, changera la donne.
Selon les initiateurs du projet, ce test aura un "impact" sur le ralentissement de l’épidémie du sida en Afrique, car "le patient pourra avoir la preuve de l’efficacité du traitement", selon Christine Rouzioux, de l’université Paris Descartes.
Par ailleurs, "il est très important que le patient sache que quand il prend bien ces médicaments (...) il ne contamine pas ses partenaires", a-t-elle ajouté.
D’un coût de 2,8 millions de dollars, ce projet, qui s’accompagnera d’un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons, est financé par Unitaid, une initiative de santé mondiale dont les fonds proviennent à 70% d’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion.
Le prix du test devrait être fixé à 10 dollars l’année.
Le taux de prévalence du VIH en Côte d’Ivoire, a baissé selon le ministère ivoirien de la Santé de 10% à 4,7% en cinq ans grâce à plusieurs programmes d’aide internationaux.
ck-jf/sd
Ce programme, dit de "test de charge virale", dont la première phase durera deux ans, concernera plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, a expliqué à l’AFP Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid, l’organisation internationale qui finance le projet.
Huit millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont actuellement sous anti-rétroviraux. D’après les statistiques de l’Onusida, les 25 pays les plus frappés par cette épidémie sont tous africains.
"L’accès aux traitements ARV, c’est très bien. Mais quand on a ce test (de charge virale, NLDR), on peut vraiment observer l’efficacité du traitement" et déterminer "la meilleur manière de les prendre", a remarqué Philippe Duneton.
L’intérêt est double. "La maladie ne va pas évoluer. Le patient ne va pas mourir", sachant que le VIH est un virus en perpétuelle mutation requérant un traitement le mieux adapté possible à son évolution, a-t-il poursuivi.
En outre, "les risques de transmission sont bien moindres" quand le virus est stabilisé, a souligné le directeur général adjoint d’Unitaid.
Le test de charge virale, pratiqué en Europe et aux Etats-Unis, était jusqu’alors très faiblement utilisé en Afrique en raison de son coût élevé. Le nouveau type de test, simple et peu coûteux, inventé par la biologiste française Christine Rouzioux, qu’utilise Unitaid, changera la donne.
Selon les initiateurs du projet, ce test aura un "impact" sur le ralentissement de l’épidémie du sida en Afrique, car "le patient pourra avoir la preuve de l’efficacité du traitement", selon Christine Rouzioux, de l’université Paris Descartes.
Par ailleurs, "il est très important que le patient sache que quand il prend bien ces médicaments (...) il ne contamine pas ses partenaires", a-t-elle ajouté.
D’un coût de 2,8 millions de dollars, ce projet, qui s’accompagnera d’un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons, est financé par Unitaid, une initiative de santé mondiale dont les fonds proviennent à 70% d’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion.
Le prix du test devrait être fixé à 10 dollars l’année.
Le taux de prévalence du VIH en Côte d’Ivoire, a baissé selon le ministère ivoirien de la Santé de 10% à 4,7% en cinq ans grâce à plusieurs programmes d’aide internationaux.
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