Dans le cadre des rendez-vous du gouvernement, Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida était, à la suite du Premier ministre, devant la presse hier jeudi 19 septembre 2013. Il s’agissait pour elle, d’échanger sur toutes les questions de santé et indiquer les actions à faire à court, moyen et long terme au plan sectoriel.
La ministre a rappelé que la volonté du Chef de l’Etat d’améliorer les conditions sanitaires a été matérialisée par le fait que l’année 2013 a été désignée par ce dernier, année de la santé. Ainsi les actions à court terme visaient entre autres à : réviser le contenu de la gratuité ciblée pour le rendre plus conforme des engagements vis-à-vis de la santé de la mère et de l’enfant ; parvenir au réarmement moral des personnels de santé gagnés par la démotivation et enclins pour certains à des comportements délictueux ; réhabiliter et rééquiper les maternités de la ville d’Abidjan pour rapprocher ce service des populations et réduire considérablement les risques de décès maternels ; garantir un meilleur redéploiement des personnels sur toute l’étendue du territoire. Mme Goudou Coffie s’est appesantie sur la politique de gratuité. Elle a indiqué que ce sont 19 milliards de FCFA qui ont été inscrits cette année pour soutenir l’opération. En reprenant les chiffres depuis 2011, ce sont environs 47 milliards de nos francs qui ont été dépensés pour accompagner cette politique voulue par le Président de la République afin de soulager les populations. La ministre de la Santé a aussi donné les raisons des reformes engagées à la Pharmacie de la santé publique (PSP). Selon elle, la PSP dans son ancienne version était défaillante et budgétivore. Il s’agira dans le futur de donner à la nouvelle PSP une autonomie financière et de gestion qui lui permettra d’assurer ses approvisionnements et d’entreprendre sa déconcentration (Bouaké, Daloa, etc.). Au niveau des acquis, la ministre a rappelé le succès des programmes de vaccinations, le succès de la campagne contre la tuberculose et de la diminution du taux de prévalence du sida. « Les résultats de l’enquête démographique montrent que le taux de prévalence est passé de 4,7 % en 2012 à 3,7% en 2013. Il faut poursuivre les efforts dans ce sens », a-t-elle exhorté.
Des faiblesses à corriger
Mais la ministre a affirmé, qu’il fallait surtout gommer les faiblesses afin de d’améliorer les services de santé. Ainsi, au niveau des ressources humaines, elle a décrié un manque de prise de responsabilité des chefs de service. «Ce qui favorise par endroit une déresponsabilisation collective. Ce constat s’ajoute à celui de la deshumanisation des personnels soignants qui sont de plus en plus gagnés par la démotivation». A ce niveau, la ministre a affirmé que certains médecins se rendent coupables de vol de matériel dans les hôpitaux publics pour équiper leurs structures privées. « Cela ne doit plus continuer et nous prendrons les dispositions pour y mettre un terme », a-t-elle menacé. Dr. Goudou Coffie a relevé aussi les problèmes de financement. Elle a exposé sur la récurrence de la faiblesse de la part du budget alloué à la Santé. « Celui-ci se situe autour de 4%, au lieu de 15% tel recommandés par la réunion des chefs d’Etats à Abuja », souligne-t-elle.
Les perspectives
A ce sujet, la ministre a évoqué entre autres l’achèvement du Centre national de médecine nucléaire avec l’appui de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), l’équipement de 42 hôpitaux de référence et le relèvement de 38 infrastructures sanitaires, la réhabilitation du CHU de Yopougon, la mise aux normes des formations sanitaires d’Abidjan en hôpitaux généraux (Port-Bouët, Koumassi, Marcory), la mise en œuvre du système de Couverture maladie universelle (CMU).
Olivier Guédé
La ministre a rappelé que la volonté du Chef de l’Etat d’améliorer les conditions sanitaires a été matérialisée par le fait que l’année 2013 a été désignée par ce dernier, année de la santé. Ainsi les actions à court terme visaient entre autres à : réviser le contenu de la gratuité ciblée pour le rendre plus conforme des engagements vis-à-vis de la santé de la mère et de l’enfant ; parvenir au réarmement moral des personnels de santé gagnés par la démotivation et enclins pour certains à des comportements délictueux ; réhabiliter et rééquiper les maternités de la ville d’Abidjan pour rapprocher ce service des populations et réduire considérablement les risques de décès maternels ; garantir un meilleur redéploiement des personnels sur toute l’étendue du territoire. Mme Goudou Coffie s’est appesantie sur la politique de gratuité. Elle a indiqué que ce sont 19 milliards de FCFA qui ont été inscrits cette année pour soutenir l’opération. En reprenant les chiffres depuis 2011, ce sont environs 47 milliards de nos francs qui ont été dépensés pour accompagner cette politique voulue par le Président de la République afin de soulager les populations. La ministre de la Santé a aussi donné les raisons des reformes engagées à la Pharmacie de la santé publique (PSP). Selon elle, la PSP dans son ancienne version était défaillante et budgétivore. Il s’agira dans le futur de donner à la nouvelle PSP une autonomie financière et de gestion qui lui permettra d’assurer ses approvisionnements et d’entreprendre sa déconcentration (Bouaké, Daloa, etc.). Au niveau des acquis, la ministre a rappelé le succès des programmes de vaccinations, le succès de la campagne contre la tuberculose et de la diminution du taux de prévalence du sida. « Les résultats de l’enquête démographique montrent que le taux de prévalence est passé de 4,7 % en 2012 à 3,7% en 2013. Il faut poursuivre les efforts dans ce sens », a-t-elle exhorté.
Des faiblesses à corriger
Mais la ministre a affirmé, qu’il fallait surtout gommer les faiblesses afin de d’améliorer les services de santé. Ainsi, au niveau des ressources humaines, elle a décrié un manque de prise de responsabilité des chefs de service. «Ce qui favorise par endroit une déresponsabilisation collective. Ce constat s’ajoute à celui de la deshumanisation des personnels soignants qui sont de plus en plus gagnés par la démotivation». A ce niveau, la ministre a affirmé que certains médecins se rendent coupables de vol de matériel dans les hôpitaux publics pour équiper leurs structures privées. « Cela ne doit plus continuer et nous prendrons les dispositions pour y mettre un terme », a-t-elle menacé. Dr. Goudou Coffie a relevé aussi les problèmes de financement. Elle a exposé sur la récurrence de la faiblesse de la part du budget alloué à la Santé. « Celui-ci se situe autour de 4%, au lieu de 15% tel recommandés par la réunion des chefs d’Etats à Abuja », souligne-t-elle.
Les perspectives
A ce sujet, la ministre a évoqué entre autres l’achèvement du Centre national de médecine nucléaire avec l’appui de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), l’équipement de 42 hôpitaux de référence et le relèvement de 38 infrastructures sanitaires, la réhabilitation du CHU de Yopougon, la mise aux normes des formations sanitaires d’Abidjan en hôpitaux généraux (Port-Bouët, Koumassi, Marcory), la mise en œuvre du système de Couverture maladie universelle (CMU).
Olivier Guédé