Abidjan - Une soixantaine d’universitaires, d’experts et de représentants d’organismes nationaux et internationaux participent de mercredi à jeudi au siège de l’Organisation mondial de la santé (OMS) à Abidjan, à un atelier sur la "Réponse au VIH/Sida en situations d’urgence et de crise humanitaire en Côte d’Ivoire : bilan de la réponse de 2010 à 2013".
Co-organisé par le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire et le ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, par l’entremise du Programme national de prise en charge médicale des personnes vulnérables vivant avec le VIH (PNPEC), cet atelier vise à contribuer au renforcement de la réponse nationale au VIH/Sida en situations d’urgence et de crise humanitaire.
L’objectif est aussi de présenter le bilan de la réponse au VIH/Sida en situation de crise sur la période de 2010 à 2013, d’informer les parties prenantes des mécanismes et des outils existants dans le cadre de la réponse au VIH/Sida en situation d’urgence humanitaire, d’identifier et de définir les prochaines étapes en vue d’assurer une réponse adéquate au VIH/Sida en cas de crise humanitaire.
A l’ouverture des travaux, le représentant de l’OMS, Dr Ruhana Mirindi a affirmé que l'agence est disposée à renforcer les acquis en matière de lutte contre le VIH et à inverser les tendances actuelles sur la séroprévalence nationale en Côte d’Ivoire qui est de 3,7%, dont 2,9% chez les hommes et 4,6% chez les femmes.
La représentante du Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés en Côte d’Ivoire, Mme Ann Encontre a pour sa part relevé que la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain des élections de novembre 2010 a occasionné un déplacement d’environ 1,5 million de personnes aussi bien à l’intérieur qu’a l’extérieur du pays.
Selon elle, cette situation a entraîné le dysfonctionnement des services de façon générale et plus particulièrement le bouleversement du système de santé dans son ensemble et de la réponse au VIH aussi bien au niveau de la prévention que de la prise en charge.
Mme Encontre a ajouté que face à cette situation, l’UNHCR a mis en place un plan d’action en collaboration avec le Gouvernement ivoirien et le système des Nations Unies, en vue de soulager les souffrances des populations en général et particulièrement celles des plus vulnérables vivant avec le VIH.
« Aujourd’hui, il paraît opportun de faire un bilan de la réponse au VIH/Sida lors de la situation d’urgence et de crise humanitaire qu’a connue la Côte d’Ivoire, en vue d’en tirer des leçons et de formuler des recommandations idoines pour une meilleure appropriation nationale", a-t-elle renchéri.
Au nom de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Diabaté Conombo a relevé le prix qu’attache ce département à cet atelier et aux recommandations qui en sortiront.
Le nombre des personnes sous ARV est passé de 72 011 en fin 2009 (rapport national de la lutte contre le Sida, 2009) à 89 410 en septembre 2011 (rapport national de lutte contre le Sida, 2012), pendant la crise. La destruction des infrastructures sanitaires, le mouvement des prestataires de soins de santé ont davantage affaiblie l’accessibilité des populations aux services de santé et aux médicaments y compris les antirétroviraux (ARV).
Face à cette situation, les agences du système des Nations Unies y compris ONUCI (Unités VIH, genre, droit de l’Homme), le Gouvernement et les autres partenaires de mises en œuvre (ONG nationales et internationales) ont contribué à la réponse au VIH, pour soulager les populations dont fait partie les plus vulnerables vivant avec le VIH. D’où l’importance de cet atelier pour faire le bilan de ces actions conjuguées.
amak/cmas
Co-organisé par le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire et le ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, par l’entremise du Programme national de prise en charge médicale des personnes vulnérables vivant avec le VIH (PNPEC), cet atelier vise à contribuer au renforcement de la réponse nationale au VIH/Sida en situations d’urgence et de crise humanitaire.
L’objectif est aussi de présenter le bilan de la réponse au VIH/Sida en situation de crise sur la période de 2010 à 2013, d’informer les parties prenantes des mécanismes et des outils existants dans le cadre de la réponse au VIH/Sida en situation d’urgence humanitaire, d’identifier et de définir les prochaines étapes en vue d’assurer une réponse adéquate au VIH/Sida en cas de crise humanitaire.
A l’ouverture des travaux, le représentant de l’OMS, Dr Ruhana Mirindi a affirmé que l'agence est disposée à renforcer les acquis en matière de lutte contre le VIH et à inverser les tendances actuelles sur la séroprévalence nationale en Côte d’Ivoire qui est de 3,7%, dont 2,9% chez les hommes et 4,6% chez les femmes.
La représentante du Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés en Côte d’Ivoire, Mme Ann Encontre a pour sa part relevé que la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain des élections de novembre 2010 a occasionné un déplacement d’environ 1,5 million de personnes aussi bien à l’intérieur qu’a l’extérieur du pays.
Selon elle, cette situation a entraîné le dysfonctionnement des services de façon générale et plus particulièrement le bouleversement du système de santé dans son ensemble et de la réponse au VIH aussi bien au niveau de la prévention que de la prise en charge.
Mme Encontre a ajouté que face à cette situation, l’UNHCR a mis en place un plan d’action en collaboration avec le Gouvernement ivoirien et le système des Nations Unies, en vue de soulager les souffrances des populations en général et particulièrement celles des plus vulnérables vivant avec le VIH.
« Aujourd’hui, il paraît opportun de faire un bilan de la réponse au VIH/Sida lors de la situation d’urgence et de crise humanitaire qu’a connue la Côte d’Ivoire, en vue d’en tirer des leçons et de formuler des recommandations idoines pour une meilleure appropriation nationale", a-t-elle renchéri.
Au nom de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Diabaté Conombo a relevé le prix qu’attache ce département à cet atelier et aux recommandations qui en sortiront.
Le nombre des personnes sous ARV est passé de 72 011 en fin 2009 (rapport national de la lutte contre le Sida, 2009) à 89 410 en septembre 2011 (rapport national de lutte contre le Sida, 2012), pendant la crise. La destruction des infrastructures sanitaires, le mouvement des prestataires de soins de santé ont davantage affaiblie l’accessibilité des populations aux services de santé et aux médicaments y compris les antirétroviraux (ARV).
Face à cette situation, les agences du système des Nations Unies y compris ONUCI (Unités VIH, genre, droit de l’Homme), le Gouvernement et les autres partenaires de mises en œuvre (ONG nationales et internationales) ont contribué à la réponse au VIH, pour soulager les populations dont fait partie les plus vulnerables vivant avec le VIH. D’où l’importance de cet atelier pour faire le bilan de ces actions conjuguées.
amak/cmas