Le groupe pharmaceutique britannique GSK a annoncé, la semaine dernière, qu’il allait solliciter un premier feu vert scientifique européen pour un vaccin antipaludéen destiné aux enfants d’Afrique subsaharienne. La nouvelle a été accueillie avec intérêt mais également prudence. Selon les premières études, le vaccin ne serait efficace qu’à 50%. En outre, « la protection qu’il offre diminue au bout de deux ans et encore plus après trois ans », souligne Martin de Smet, spécialiste du paludisme chez Médecins sans frontières. Quant aux Ong spécialisées dans la lutte contre le paludisme, elles rappellent que ce vaccin ne devra pas remplacer les mesures de prévention, notamment l’usage de moustiquaires imprégnées d’insecticide.
Santé Publié le samedi 19 octobre 2013 | Nord-Sud