Le décès des femmes en couche est dû à des complications diverses. Pour y remédier, selon Dr Fayé, l’Etat doit augmenter le nombre de blocs opératoires et insister sur la formation du personnel soignant.
Qu’est-ce qu’un décès maternel?
La mortalité maternelle ou le décès maternel, c’est le décès qui survient au cours de la grossesse ou de l’accouchement ou qui survient dans les 42 jours après l’accouchement. Ces notions sont également prises en compte pour désigner le taux de mortalité maternelle. 42 jours après l’accouchement de la femme, on parle d’une mort quelconque.
Quelle est la fréquence des décès ?
Le taux de mortalité en Côte d’Ivoire est de 614 pour 100.000 naissances. C’est environ 30 décès de femmes par jour. En Occident, le même taux de mortalité maternelle est d’à peine 20 décès pour les 100.000 naissances. Dans la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire a le taux de mortalité maternelle le plus élevé. Au Burkina, on a 530 décès pour 100.000 naissances. Au Mali, il tourne autour de 550 à 580. Tout le monde doit prendre le problème à bras le corps, aussi bien les gouvernants, le personnel de santé que les populations. Le gouvernement doit avoir la volonté politique d’améliorer les choses. Cependant, il n’y a pas à désespérer grâce aux dispositions qui sont en train d’être prises par le ministère de la Santé et de la lutte contre le sida. Il s’agit notamment de la création du cadre pour l’accélération et la réduction de la mortalité maternelle. Mais, il faut aller plus loin.
Quelles en sont les causes ?
Le décès des femmes en grossesse ou en couche est causé par des complications. Ce sont les hémorragies et les infections pulmonaires encore appelées détresse respiratoire. On a les complications de l’hypertension artérielle qui peuvent déboucher sur une éclampsie, c'est-à-dire une crise convulsive généralement suivie d’un coma. Ce sont là les causes de décès de la mère. Pour éviter les décès, il faut que les complications soient prises en charge correctement.
Que faut-il faire alors pour prévenir la mortalité maternelle ?
Les complications sont les causes immédiates des décès. Pour les éviter, il faut que les femmes enceintes fréquentent les centres de protection maternelle et infantile pour leur suivi. Car c’est au cours des consultations prénatales qu’on décèlera des complications ou des maladies contemporaines liées à la grossesse. Pour accoucher dans de bonnes conditions, celles-ci ont besoin de s’adresser à une sage-femme, un infirmier obstétricien, un médecin, un gynécologue accoucheur qui ont des compétences avérées. Quant à l’Etat, il lui revient de prendre des dispositions pour augmenter le nombre de blocs opératoires et permettre la formation d’un personnel qualifié. Il faut aussi que les centres de référence ou les hôpitaux généraux disposent en leur sein au minimum d’un plateau technique dans la prise en charge des complications liées à la maternité. Il faut également sensibiliser la population en ce qui concerne la vulgarisation de la contraception. Une façon pour les femmes d’espacer les accouchements.
Par HA (stagiaire)
Qu’est-ce qu’un décès maternel?
La mortalité maternelle ou le décès maternel, c’est le décès qui survient au cours de la grossesse ou de l’accouchement ou qui survient dans les 42 jours après l’accouchement. Ces notions sont également prises en compte pour désigner le taux de mortalité maternelle. 42 jours après l’accouchement de la femme, on parle d’une mort quelconque.
Quelle est la fréquence des décès ?
Le taux de mortalité en Côte d’Ivoire est de 614 pour 100.000 naissances. C’est environ 30 décès de femmes par jour. En Occident, le même taux de mortalité maternelle est d’à peine 20 décès pour les 100.000 naissances. Dans la sous-région ouest-africaine, la Côte d’Ivoire a le taux de mortalité maternelle le plus élevé. Au Burkina, on a 530 décès pour 100.000 naissances. Au Mali, il tourne autour de 550 à 580. Tout le monde doit prendre le problème à bras le corps, aussi bien les gouvernants, le personnel de santé que les populations. Le gouvernement doit avoir la volonté politique d’améliorer les choses. Cependant, il n’y a pas à désespérer grâce aux dispositions qui sont en train d’être prises par le ministère de la Santé et de la lutte contre le sida. Il s’agit notamment de la création du cadre pour l’accélération et la réduction de la mortalité maternelle. Mais, il faut aller plus loin.
Quelles en sont les causes ?
Le décès des femmes en grossesse ou en couche est causé par des complications. Ce sont les hémorragies et les infections pulmonaires encore appelées détresse respiratoire. On a les complications de l’hypertension artérielle qui peuvent déboucher sur une éclampsie, c'est-à-dire une crise convulsive généralement suivie d’un coma. Ce sont là les causes de décès de la mère. Pour éviter les décès, il faut que les complications soient prises en charge correctement.
Que faut-il faire alors pour prévenir la mortalité maternelle ?
Les complications sont les causes immédiates des décès. Pour les éviter, il faut que les femmes enceintes fréquentent les centres de protection maternelle et infantile pour leur suivi. Car c’est au cours des consultations prénatales qu’on décèlera des complications ou des maladies contemporaines liées à la grossesse. Pour accoucher dans de bonnes conditions, celles-ci ont besoin de s’adresser à une sage-femme, un infirmier obstétricien, un médecin, un gynécologue accoucheur qui ont des compétences avérées. Quant à l’Etat, il lui revient de prendre des dispositions pour augmenter le nombre de blocs opératoires et permettre la formation d’un personnel qualifié. Il faut aussi que les centres de référence ou les hôpitaux généraux disposent en leur sein au minimum d’un plateau technique dans la prise en charge des complications liées à la maternité. Il faut également sensibiliser la population en ce qui concerne la vulgarisation de la contraception. Une façon pour les femmes d’espacer les accouchements.
Par HA (stagiaire)