Abidjan – Le projet de loi portant création de l’Ordre des sages-femmes et des maïeuticiens (accoucheurs) a été l’adopté à l’unanimité mercredi à Abidjan, par les 180 députés présents sur les 254 que compte l’Hémicycle ivoirien.
La ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou-Coffie avait soumis le 24 octobre aux députés membres de la Commission des affaires sociales et cultuelles, ce projet qui vient d’être adopté en plénière.
A cette occasion, la ministre a expliqué que l’Etat veut rendre les sages-femmes plus responsables et conscientes de leurs responsabilités. Dans l’exposé des motifs, elle a soutenu que « le présent projet de loi organise la profession et le contrôle de l’exercice du métier de sage-femme, en créant un Ordre national des sages-femmes, regroupant obligatoirement toutes les sages-femmes habilitées à exercer en Côte d’Ivoire, notamment celles exerçant dans le secteur public et le secteur privé ».
En outre, la loi permet l’entrée de la gente masculine (maïeuticiens) dans cette profession, jusque-là réservée aux femmes dans les salles d’accouchement. « Voyez-vous, à l’intérieur du pays, des hommes font des accouchements. Pourquoi ne pas leur ouvrir l’Institut national de formation des agents de santé ? Ces personnes-la, qui de façon bénévole, feront des accouchements dans les contrées les plus éloignées, comme les matrones », a-t-elle dit, en réponse à une question sur l’opportunité d’ouvrir cette profession aux hommes.
cmas
La ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou-Coffie avait soumis le 24 octobre aux députés membres de la Commission des affaires sociales et cultuelles, ce projet qui vient d’être adopté en plénière.
A cette occasion, la ministre a expliqué que l’Etat veut rendre les sages-femmes plus responsables et conscientes de leurs responsabilités. Dans l’exposé des motifs, elle a soutenu que « le présent projet de loi organise la profession et le contrôle de l’exercice du métier de sage-femme, en créant un Ordre national des sages-femmes, regroupant obligatoirement toutes les sages-femmes habilitées à exercer en Côte d’Ivoire, notamment celles exerçant dans le secteur public et le secteur privé ».
En outre, la loi permet l’entrée de la gente masculine (maïeuticiens) dans cette profession, jusque-là réservée aux femmes dans les salles d’accouchement. « Voyez-vous, à l’intérieur du pays, des hommes font des accouchements. Pourquoi ne pas leur ouvrir l’Institut national de formation des agents de santé ? Ces personnes-la, qui de façon bénévole, feront des accouchements dans les contrées les plus éloignées, comme les matrones », a-t-elle dit, en réponse à une question sur l’opportunité d’ouvrir cette profession aux hommes.
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