Bouaké - Des acteurs clés de la santé maternelle des différents niveaux de la pyramide sanitaire ivoirienne, viennent d'achever, à Bouaké, une formation en revue, surveillance et riposte aux décès maternels, pour la mise en place d’un système efficace pour l’élimination des décès maternelles évitables.
La formation qui s'est tenu du 4 au 16 novembre, a été initiée par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA à travers la Direction de la coordination du programme national de la santé de la reproduction et de la planification familiale, avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dans le cadre de l’institutionnalisation et du passage à l’échelle de la revue et la surveillance des décès maternels, adoptées par la Côte d’Ivoire pour une riposte efficace contre le phénomène.
A travers l’assistance technique de Dr CATRAYE Joseph, médecin épidémiologiste, expert en surveillance des décès maternels et du professeur OUEDRAOGO Charlemagne, gynécologue obstétricien, les participants ont appris l’ensemble des mécanismes et des outils qu’il faut utiliser pour réaliser les revues des décès maternels dans les hôpitaux de référence, là où l’on prend en charge les complications obstétricales et où l’on réalise des césariennes.
Ils ont appris également, notamment, les différentes procédures pour évaluer leurs propres pratiques afin de faire la promotion des meilleures pratiques et d’en identifier les insuffisances pour pouvoir mettre en place un plan de correction, pour sauver les femmes.
«La mortalité maternelle est un problème multifactoriel et sa résolution est multisectoriel, c’est-à dire que les agents de santé eux seuls ne suffisent pas à faire reculer le phénomène Il faut le concours de beaucoup de composantes.», a signifié le professeur Ouedraogo Charlemangne du Burkina-Faso.
Il recommande, là où il le faut, la résolution des problèmes structurels et l’enseignement des signes de dangers aux femmes afin qu’elles puissent se rendre à l’hôpital, avant qu’il ne soit tard.
Le responsable de la santé de la reproduction du bureau local de l’UNFPA à Abidjan, Dr Mathias Yaméogo, a fait savoir que l’UNFPA travaille avec le gouvernement pour identifier les points saillants du problème des décès maternels afin de mettre place les stratégies appropriées pour en réduire l’effet sur la santé de la mère.
Il recommande tout le directeur régional de la santé et de la lutte contre le SIDA du Hambol, Dr Diarra Souleymane, la mise en pratique des acquis de cette formation pour l’amélioration de la qualité des services et l’atteinte de l’objectif.
Le système de surveillance et de riposte existe déjà en Côte d’Ivoire pour environ 16 maladies à déclaration obligatoire. Ce système qui prend désormais en compte les mortalités maternelles devra permettre, à l’issue de ce séminaire, l’identification routinière, la notification, la quantification, la cartographie et la détermination des causes des décès maternels. Ces informations conduiront à l’action en temps réel afin d’empêcher que d’autres décès évitables surviennent à l’avenir.
Malgré les progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle, des défis persistent dans le continent africain, empêchant la réalisation de l’Objectif cinq du millénaire pour le développement. En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle est passé de 543 à 614 décès pour 100.000 naissances vivantes, entre 2005 et 2012, malgré les efforts entrepris par le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement.
(AIP)
nbf/tm
La formation qui s'est tenu du 4 au 16 novembre, a été initiée par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA à travers la Direction de la coordination du programme national de la santé de la reproduction et de la planification familiale, avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dans le cadre de l’institutionnalisation et du passage à l’échelle de la revue et la surveillance des décès maternels, adoptées par la Côte d’Ivoire pour une riposte efficace contre le phénomène.
A travers l’assistance technique de Dr CATRAYE Joseph, médecin épidémiologiste, expert en surveillance des décès maternels et du professeur OUEDRAOGO Charlemagne, gynécologue obstétricien, les participants ont appris l’ensemble des mécanismes et des outils qu’il faut utiliser pour réaliser les revues des décès maternels dans les hôpitaux de référence, là où l’on prend en charge les complications obstétricales et où l’on réalise des césariennes.
Ils ont appris également, notamment, les différentes procédures pour évaluer leurs propres pratiques afin de faire la promotion des meilleures pratiques et d’en identifier les insuffisances pour pouvoir mettre en place un plan de correction, pour sauver les femmes.
«La mortalité maternelle est un problème multifactoriel et sa résolution est multisectoriel, c’est-à dire que les agents de santé eux seuls ne suffisent pas à faire reculer le phénomène Il faut le concours de beaucoup de composantes.», a signifié le professeur Ouedraogo Charlemangne du Burkina-Faso.
Il recommande, là où il le faut, la résolution des problèmes structurels et l’enseignement des signes de dangers aux femmes afin qu’elles puissent se rendre à l’hôpital, avant qu’il ne soit tard.
Le responsable de la santé de la reproduction du bureau local de l’UNFPA à Abidjan, Dr Mathias Yaméogo, a fait savoir que l’UNFPA travaille avec le gouvernement pour identifier les points saillants du problème des décès maternels afin de mettre place les stratégies appropriées pour en réduire l’effet sur la santé de la mère.
Il recommande tout le directeur régional de la santé et de la lutte contre le SIDA du Hambol, Dr Diarra Souleymane, la mise en pratique des acquis de cette formation pour l’amélioration de la qualité des services et l’atteinte de l’objectif.
Le système de surveillance et de riposte existe déjà en Côte d’Ivoire pour environ 16 maladies à déclaration obligatoire. Ce système qui prend désormais en compte les mortalités maternelles devra permettre, à l’issue de ce séminaire, l’identification routinière, la notification, la quantification, la cartographie et la détermination des causes des décès maternels. Ces informations conduiront à l’action en temps réel afin d’empêcher que d’autres décès évitables surviennent à l’avenir.
Malgré les progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle, des défis persistent dans le continent africain, empêchant la réalisation de l’Objectif cinq du millénaire pour le développement. En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité maternelle est passé de 543 à 614 décès pour 100.000 naissances vivantes, entre 2005 et 2012, malgré les efforts entrepris par le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement.
(AIP)
nbf/tm