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Santé Publié le mercredi 20 novembre 2013 | AIP

Des encadreurs exhortés à "plus de responsabilité" dans la lutte contre le VIH et les grossesses précoces

Abidjan - Près d’une soixantaine d’encadreurs des établissements scolaires de Guiglo, à environ 530 km à l’ouest d’Abidjan, ont été exhortés à "plus de responsabilité" dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), le VIH et les grossesses précoces en milieu scolaire, au terme d’un atelier tenu samedi.

Les formateurs du Système des Nations Unies ont exposé sur "les droits des enfants", "les grossesses précoces en milieu scolaire", "les conséquences des VBG, notamment les mutilations génitales féminines", "les implications de l’autorité de l’enseignant", "l’impact VIH/Sida au sein de la jeunesse", tandis que le juge d’instruction du Tribunal de Guiglo, Marcel Hien, a planché sur "les conséquences pénales pour les auteurs de VBG".

Ils ont appelé les encadreurs des élèves à plus de responsabilité dans la gestion des questions liées aux VBG, au VIH et aux grossesses précoces. Ces sensibilisations, note-t-on, ne sont pas le lieu d’un procès contre le corps enseignant et les encadreurs, mais une occasion pour mieux informer sur ces problématiques, afin d’essayer de faire baisser les chiffres qui sont alarmants.

"Le Code pénal sanctionne les auteurs de toutes les formes de violences", a pour sa part fait savoir le juge d’instruction, expliquant qu’il "n’est pas bienséant de voir les encadreurs des enfants, qui ont un rôle déterminant à jouer dans leur éducation, à la barre pour de tels actes".

Les participants qui ont apprécié le contenu des modules et les échanges qui s’en sont suivis, ont soulevé des préoccupations relatives à la régularité des formations. "Nous avons beaucoup appris et souhaitons que ces formations s’adressent à nos collègues des villages", a dit Gbeada Sekoue, un enseignant.

Quant au directeur des études d’un collège privé de Guiglo, Gaston Zoh, il a plaidé pour que le Système des Nations Unies les aide à aborder les questions taboues telles que les Mutilations génitales féminines (MGF) avec les habitants des villages.

Après les encadreurs, une autre série de formations, à l’intention des élèves des établissements publics et secondaires de Guiglo est prévue pour leur faire prendre conscience de l’impact des VBG, du VIH et des grossesses précoces sur leur cursus.

(AIP)
Ask/kkp/kam
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