Abidjan – Le 25ème Conseil d’administration de ‘Roll back malaria’ (RBM, faire reculer le paludisme) se tient de jeudi à samedi à Abidjan, sous la présidence du ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en collaboration avec le Réseau des partenaires RBM pour l’Afrique de l’ouest (WARN).
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie qui a noté que l’année 2013 est dédiée à la santé en Côte d’Ivoire, a rappelé quelques uns des engagements tenus par le Gouvernement, en vue d’améliorer la santé des populations.
Entre autres, elle a fait savoir que dans le cadre de la lutte contre le paludisme, endémie qui concerne 43% des motifs de consultation et cause 26% des décès hospitaliers, l’Etat a fait de la riposte, l’une de ses priorités inscrites au Plan national de développement (PND 2012-2015).
En outre, a-t-elle noté, l’Administration Ouattara fait des efforts budgétaires ciblés qui se traduisent par un financement, à hauteur de deux milliards FCFA par an, pour l’achat de moustiquaires imprégnées dont huit millions d’unités ont été distribuée lors des campagnes précédentes. Ce, en vue de venir en appoint aux efforts de la communauté internationale et des partenaires.
La ministre a fait observer qu’en dépit des résultats encourageants, il est important de ne pas perdre de vue que le chemin est encore long pour faire reculer le paludisme. Elle a demandé au Conseil d’administration de RBM -dont elle et son homologue sierra léonaise (présente) font désormais partie-, de proposer des solutions novatrices et innovantes pour des actions concertées de lutte.
Auparavant, la directrice exécutive de RBM, Fatoumata Nafo Traoré, s’est appesantie sur la nécessité pour les pays africains, notamment subsahariens, à harmoniser leurs stratégies pour prendre des décisions idoines contre cette endémie qui touche davantage les femmes enceintes et les enfants.
Elle a fait observer que le paludisme tue encore 660.000 personnes par an dont 90% en Afrique, malgré les engagements pris pour qu’aucun enfant n’en meure jusqu’en 2015, car l’on sait comment prévenir et traiter la maladie.
« La lutte contre le paludisme est à la croisée des chemins, les résultats restent fragiles à moins de 800 jours de l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », s’est inquiétée Fatoumata Nafo Traoré.
Elle préconise de faire un meilleur ciblage des zones et personnes les plus affectées, une meilleure cartographie des risques et des prises de décision, une approche multisectorielle, insistant sur la nécessité d’investir plus de ressources nationales, tout en faisant aussi appel à la solidarité internationale, « pour gagner plus de batailles et finalement la guerre contre le paludisme ».
Quant au PCA du partenariat ‘Roll back malaria’, Dr Victor Makwengue Kaput, il a expliqué que la réunion va, entre autres, délibérer sur les principaux défis, points de décision, objectifs post-OMD, financement de la lutte, problèmes de groupe de travail.
Il a salué les efforts de ceux qui luttent inlassablement contre l’endémie meurtrière du paludisme, espérant que cette session soit le lieu de concertations fécondes entre les différents acteurs et un espace d’échanges, parfois houleux mais fructueux, pour faire reculer le paludisme notamment en Afrique subsaharienne où la situation reste préoccupante, en dépit des succès glanés ailleurs.
cmas
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie qui a noté que l’année 2013 est dédiée à la santé en Côte d’Ivoire, a rappelé quelques uns des engagements tenus par le Gouvernement, en vue d’améliorer la santé des populations.
Entre autres, elle a fait savoir que dans le cadre de la lutte contre le paludisme, endémie qui concerne 43% des motifs de consultation et cause 26% des décès hospitaliers, l’Etat a fait de la riposte, l’une de ses priorités inscrites au Plan national de développement (PND 2012-2015).
En outre, a-t-elle noté, l’Administration Ouattara fait des efforts budgétaires ciblés qui se traduisent par un financement, à hauteur de deux milliards FCFA par an, pour l’achat de moustiquaires imprégnées dont huit millions d’unités ont été distribuée lors des campagnes précédentes. Ce, en vue de venir en appoint aux efforts de la communauté internationale et des partenaires.
La ministre a fait observer qu’en dépit des résultats encourageants, il est important de ne pas perdre de vue que le chemin est encore long pour faire reculer le paludisme. Elle a demandé au Conseil d’administration de RBM -dont elle et son homologue sierra léonaise (présente) font désormais partie-, de proposer des solutions novatrices et innovantes pour des actions concertées de lutte.
Auparavant, la directrice exécutive de RBM, Fatoumata Nafo Traoré, s’est appesantie sur la nécessité pour les pays africains, notamment subsahariens, à harmoniser leurs stratégies pour prendre des décisions idoines contre cette endémie qui touche davantage les femmes enceintes et les enfants.
Elle a fait observer que le paludisme tue encore 660.000 personnes par an dont 90% en Afrique, malgré les engagements pris pour qu’aucun enfant n’en meure jusqu’en 2015, car l’on sait comment prévenir et traiter la maladie.
« La lutte contre le paludisme est à la croisée des chemins, les résultats restent fragiles à moins de 800 jours de l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », s’est inquiétée Fatoumata Nafo Traoré.
Elle préconise de faire un meilleur ciblage des zones et personnes les plus affectées, une meilleure cartographie des risques et des prises de décision, une approche multisectorielle, insistant sur la nécessité d’investir plus de ressources nationales, tout en faisant aussi appel à la solidarité internationale, « pour gagner plus de batailles et finalement la guerre contre le paludisme ».
Quant au PCA du partenariat ‘Roll back malaria’, Dr Victor Makwengue Kaput, il a expliqué que la réunion va, entre autres, délibérer sur les principaux défis, points de décision, objectifs post-OMD, financement de la lutte, problèmes de groupe de travail.
Il a salué les efforts de ceux qui luttent inlassablement contre l’endémie meurtrière du paludisme, espérant que cette session soit le lieu de concertations fécondes entre les différents acteurs et un espace d’échanges, parfois houleux mais fructueux, pour faire reculer le paludisme notamment en Afrique subsaharienne où la situation reste préoccupante, en dépit des succès glanés ailleurs.
cmas