Yamoussoukro - Un atelier national de réflexion sur la stratégie nationale de financement basé sur la performance (FBP) en Côte d'Ivoire réunit depuis lundi à Yamoussoukro, une soixantaine de responsables de la santé et leurs partenaires en vue de déterminer les conditions et modalités de mise en œuvre du FBP.
Organisé par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en partenariat avec la Banque mondiale, va durer six jours. Il réunit les administrateurs des services financiers du ministère de la Santé, des directeurs régionaux et directeurs du district, des coordonnateurs de programmes de santé, des représentants la direction générale de la santé et des représentants du ministère de tutelle.
Il vise à améliorer les conna! issances et compétences des participants en FBP, à identifier les arrangements institutionnels et organisationnels relatifs à la mise en œuvre du FBP et à enrichir les différentes parties du draft de la stratégie de FBP.
En effet, le FBP est un outil puissant d'amélioration de la qualité et la quantité des services des soins de santé au bénéfice des populations et offre aux prestataires, des mesures incitatives, pour améliorer la performance et obtenir des résultats.
Le directeur général de la Santé, Pr Boa Yapo a indiqué qu'en Côte d'Ivoire, eu égard à la crise, à la passivité de certains collaborateurs et à la très forte implication de l'argent dans le comportement des Ivoiriens en général et des prestataires de santé en pa! rticulier, les résultats des données sanitaires sont mauvais.
"Il s'agit donc pour la Côte d'Ivoire de se familiariser avec le concept et vivre l'expérience telle que vécue dans d'autres pays, notamment au Rwanda, au Cameroun et au Bénin, et voir comment en Côte d'Ivoire, le système sanitaire peut s'approprier ce mécanisme de financement et de motivation du personnel", a fait savoir Pr Boa.
Le DG de la Santé estime que c'est un concept intéressant parce que la Côte d'Ivoire est sur le point d'aller vers une couverture maladie universelle. A ses dires, dans ce processus, le système de santé devient prestataire de service et l'assurance-maladie devient payeur des services.
Aussi, Pr Boa a-t-il lancé un appel demandant aux prestataires sur le terrain de changer de mentalité et d'aller vers la compétition et la performance pour pouvoir mieux bénéficier de tous ces dispositifs qui sont en train d'être mis en place.
Le coordinateur de la Banque mondiale pour le développement humain de l'Afrique central, basé à Yaoundé (Cameroun), Gaston Sorgho, a assuré pour sa part, la volonté de la Banque à appuyer la Côte d'Ivoire à mettre en œuvre la démarche ''salvatrice'' de FBP dans le secteur de la santé.
La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie était représentée à l'ouverture des travaux pzr son directeur de cabinet, Pierre Douhou.
(AIP)
nam/cmas
Organisé par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en partenariat avec la Banque mondiale, va durer six jours. Il réunit les administrateurs des services financiers du ministère de la Santé, des directeurs régionaux et directeurs du district, des coordonnateurs de programmes de santé, des représentants la direction générale de la santé et des représentants du ministère de tutelle.
Il vise à améliorer les conna! issances et compétences des participants en FBP, à identifier les arrangements institutionnels et organisationnels relatifs à la mise en œuvre du FBP et à enrichir les différentes parties du draft de la stratégie de FBP.
En effet, le FBP est un outil puissant d'amélioration de la qualité et la quantité des services des soins de santé au bénéfice des populations et offre aux prestataires, des mesures incitatives, pour améliorer la performance et obtenir des résultats.
Le directeur général de la Santé, Pr Boa Yapo a indiqué qu'en Côte d'Ivoire, eu égard à la crise, à la passivité de certains collaborateurs et à la très forte implication de l'argent dans le comportement des Ivoiriens en général et des prestataires de santé en pa! rticulier, les résultats des données sanitaires sont mauvais.
"Il s'agit donc pour la Côte d'Ivoire de se familiariser avec le concept et vivre l'expérience telle que vécue dans d'autres pays, notamment au Rwanda, au Cameroun et au Bénin, et voir comment en Côte d'Ivoire, le système sanitaire peut s'approprier ce mécanisme de financement et de motivation du personnel", a fait savoir Pr Boa.
Le DG de la Santé estime que c'est un concept intéressant parce que la Côte d'Ivoire est sur le point d'aller vers une couverture maladie universelle. A ses dires, dans ce processus, le système de santé devient prestataire de service et l'assurance-maladie devient payeur des services.
Aussi, Pr Boa a-t-il lancé un appel demandant aux prestataires sur le terrain de changer de mentalité et d'aller vers la compétition et la performance pour pouvoir mieux bénéficier de tous ces dispositifs qui sont en train d'être mis en place.
Le coordinateur de la Banque mondiale pour le développement humain de l'Afrique central, basé à Yaoundé (Cameroun), Gaston Sorgho, a assuré pour sa part, la volonté de la Banque à appuyer la Côte d'Ivoire à mettre en œuvre la démarche ''salvatrice'' de FBP dans le secteur de la santé.
La ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie était représentée à l'ouverture des travaux pzr son directeur de cabinet, Pierre Douhou.
(AIP)
nam/cmas