Abidjan– Le président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), Souleymane Diarrassouba, a assuré, lundi, que les établissements de crédit sont déterminés à financer, de façon ardue, l'économie ivoirienne.
"Les établissements de crédit de Côte d'Ivoire sont déterminés à financer de façon ardue, mais aussi maitriser l'économie, dans toutes les composantes, en vue d'améliorer leur contribution au PIB et d'être très rapidement au-dessus de la norme communautaire", a déclaré M. Diarrassouba lors l'ouverture de la deuxième édition des journées du banquier sur le thème "le financement des PME".
Il a reconnu les griefs faits par les PME à leurs égards, notamment la non-appréhension de la spécificité de leur financement, la prise en compte uniquement dans les analyses de dossiers de financement des garanties présentées, les efforts d'innovation dans leur financement encore timides.
Le président de l'APBEF-CI a toutefois précisé que les réticences des établissements vis-à-vis des PME sont liées à l'insuffisance d'organisation et de structuration des PME, à la faiblesse de leurs fonds propres, à l'absence de perspectives à moyen et long termes clairs sur le développement.
Souleymane Diarrassouba a également relevé la porosité des frontières entre les actifs et le patrimoine personnel de l'entrepreneur, l'absence d'encadrement et de fonds de garantie ainsi que la forte asymétrie des informations qui caractérise les PME.
Le secteur de production nationale est composé à plus de 95% par les PME, d'après l'APBEF-CI.
En fin septembre 2013, les emprunts globaux dans les établissements de crédit s'élevaient à plus de 3.416 milliards de FCFA, dont 54,9% ont été consacrés au financement des entreprises.
"Des actions encourageantes", note M. Diarrassouba qui a reconnu que ces financements profitent en majorité aux grandes entreprises.
Il a donc souhaité la création d'un cadre légal et juridique efficace, orienté sur le développement du secteur privé en général et des PME en particulier, et un renforcement du système financier.
Pour le président de l'APBEF-CI, il est impérieux d'améliorer le niveau de financement des PME, en ajustant les contraintes liées à la réglementation présidentielle, en envisageant des mécanismes de refinancement des PME aux guichets de la banque centrale et en déployant des indications de financement des PME pour donner plus de marge de manœuvre aux établissements de crédit et les motiver à financer un peu plus encore les entreprises.
Plusieurs communications d'experts nationaux et internationaux meubleront, durant ces deux journées de l'APBEF-CI dont les enjeux sont, selon son président, de jeter les bases de solutions concrètes pour une amélioration profonde des relations entre banque-PME au profit de la croissance économique et du développement de la Côte d'Ivoire..
(Aip)
Kkf/kp
"Les établissements de crédit de Côte d'Ivoire sont déterminés à financer de façon ardue, mais aussi maitriser l'économie, dans toutes les composantes, en vue d'améliorer leur contribution au PIB et d'être très rapidement au-dessus de la norme communautaire", a déclaré M. Diarrassouba lors l'ouverture de la deuxième édition des journées du banquier sur le thème "le financement des PME".
Il a reconnu les griefs faits par les PME à leurs égards, notamment la non-appréhension de la spécificité de leur financement, la prise en compte uniquement dans les analyses de dossiers de financement des garanties présentées, les efforts d'innovation dans leur financement encore timides.
Le président de l'APBEF-CI a toutefois précisé que les réticences des établissements vis-à-vis des PME sont liées à l'insuffisance d'organisation et de structuration des PME, à la faiblesse de leurs fonds propres, à l'absence de perspectives à moyen et long termes clairs sur le développement.
Souleymane Diarrassouba a également relevé la porosité des frontières entre les actifs et le patrimoine personnel de l'entrepreneur, l'absence d'encadrement et de fonds de garantie ainsi que la forte asymétrie des informations qui caractérise les PME.
Le secteur de production nationale est composé à plus de 95% par les PME, d'après l'APBEF-CI.
En fin septembre 2013, les emprunts globaux dans les établissements de crédit s'élevaient à plus de 3.416 milliards de FCFA, dont 54,9% ont été consacrés au financement des entreprises.
"Des actions encourageantes", note M. Diarrassouba qui a reconnu que ces financements profitent en majorité aux grandes entreprises.
Il a donc souhaité la création d'un cadre légal et juridique efficace, orienté sur le développement du secteur privé en général et des PME en particulier, et un renforcement du système financier.
Pour le président de l'APBEF-CI, il est impérieux d'améliorer le niveau de financement des PME, en ajustant les contraintes liées à la réglementation présidentielle, en envisageant des mécanismes de refinancement des PME aux guichets de la banque centrale et en déployant des indications de financement des PME pour donner plus de marge de manœuvre aux établissements de crédit et les motiver à financer un peu plus encore les entreprises.
Plusieurs communications d'experts nationaux et internationaux meubleront, durant ces deux journées de l'APBEF-CI dont les enjeux sont, selon son président, de jeter les bases de solutions concrètes pour une amélioration profonde des relations entre banque-PME au profit de la croissance économique et du développement de la Côte d'Ivoire..
(Aip)
Kkf/kp