Abidjan (Côte d’Ivoire) - La vente des journaux en Côte d’Ivoire a enregistré en 2013, une baisse vertigineuse de 16%, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
« En Côte d’Ivoire, nous avons enregistré cette année une baisse de la vente, qui est de l’ordre de 16% », a déclaré le Président du Groupement des éditeurs de la presse en Côte d’Ivoire (GEPCI), Amédée Assi, dans une allocution lors d’un échange de vœux de la presse avec le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
« Les choses pourraient davantage se compliquer pour les entreprises de presse puisque la maison de distribution, Edipresse, a décidé d’augmenter à compter de janvier 2014, le taux de commission qu’elle perçoit sur les ventes », a-t-il ajouté.
Pour lui, l’environnement économique de la presse peint l’année dernière n’a pas changé. « Nous continuons d’assister à la chute vertigineuse des chiffres de vente et de publicité », a insisté M. Assi.
Le Président du GEPCI impute cette contreperformance à la conjugaison de trois facteurs au moins. Il s’agit de la baisse du pouvoir d’achat, de la concurrence des nouveaux médias dont l’Internet et la désaffection des lecteurs.
Au titre des propositions pour sortir du coma, Amédée Assi propose la subvention de l’Etat sur fonds spécial de l’impression des journaux sur une période de six mois pendant trois ans et la mise en œuvre des recommandations des derniers Etats généraux de la presse.
L’annulation des arriérés fiscaux au 31 décembre 2013 et la reconduction des exonérations fiscales figurent, également, sur la liste des propositions du GEPCI.
Le Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré a, pour sa part, salué les actions du gouvernement, notamment l’accroissement des moyens du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).
« Nous n’accepterons pas que les journalistes soient brutalisés ou assassinés en Côte d’Ivoire », a promis le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara en prenant acte des doléances des journalistes ivoiriens.
LS/hs
« En Côte d’Ivoire, nous avons enregistré cette année une baisse de la vente, qui est de l’ordre de 16% », a déclaré le Président du Groupement des éditeurs de la presse en Côte d’Ivoire (GEPCI), Amédée Assi, dans une allocution lors d’un échange de vœux de la presse avec le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
« Les choses pourraient davantage se compliquer pour les entreprises de presse puisque la maison de distribution, Edipresse, a décidé d’augmenter à compter de janvier 2014, le taux de commission qu’elle perçoit sur les ventes », a-t-il ajouté.
Pour lui, l’environnement économique de la presse peint l’année dernière n’a pas changé. « Nous continuons d’assister à la chute vertigineuse des chiffres de vente et de publicité », a insisté M. Assi.
Le Président du GEPCI impute cette contreperformance à la conjugaison de trois facteurs au moins. Il s’agit de la baisse du pouvoir d’achat, de la concurrence des nouveaux médias dont l’Internet et la désaffection des lecteurs.
Au titre des propositions pour sortir du coma, Amédée Assi propose la subvention de l’Etat sur fonds spécial de l’impression des journaux sur une période de six mois pendant trois ans et la mise en œuvre des recommandations des derniers Etats généraux de la presse.
L’annulation des arriérés fiscaux au 31 décembre 2013 et la reconduction des exonérations fiscales figurent, également, sur la liste des propositions du GEPCI.
Le Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré a, pour sa part, salué les actions du gouvernement, notamment l’accroissement des moyens du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).
« Nous n’accepterons pas que les journalistes soient brutalisés ou assassinés en Côte d’Ivoire », a promis le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara en prenant acte des doléances des journalistes ivoiriens.
LS/hs
