Auguste Miremont, était rédacteur en chef de Fraternité-Matin. Mais surtout éditorialiste. Ses sujets préférés, étaient l’actualité politique ivoirienne, et celle rattachée particulièrement au président Houphouët- Boigny. A l’époque, le journalisme n’était pas « quelconque. Et, l’éditorialiste d’un journal comme Fraternité-Matin, Auguste Miremont était bien formé, sorti de l’Ecole Supérieur de journalisme de Lille, en France. Auguste Miremont très cultivé, tirait sa puissante affirmée de l’écriture et de l’analyse de l’actualité cette sagesse se trouvait dans «Ecrire et Construire», son éditorial de tous les samedis à la « Une » de Fraternité-Matin. Auguste Miremont ne défendait pas « les causes politiques perdues » de Félix Houphouët Boigny. Il n’ajoutait pas aussi des « ivresses » aux exploits diplomatiques et économiques du gouvernement, qui auraient pu faire de Auguste Miremont, la star absolue du palais présidentiel. Et pourtant, l’éditorialiste était bien apprécié par Houphouët-Boigny. Auguste Miremont n’avait jamais pris cette position idéale pour parfaire sa personnalité d’homme officiel de l’entourage du président Houphouët-Boigny. Dans la vie normale, « L’éditorialiste » politique était un « trop gentil garçon ». Il aimait l’humour. Avec Auguste Miremont, c’était toujours la détente. Et souvent, il ne perdait pas son temps à nous appeler « Tocard ». Il aimait les blagues. Rarement son visage s’assombrissait et Auguste Miremont aimait le travail bien fait. Journaliste consciencieux, Auguste Miremont jouera ce rôle professionnel, à la tête de l’Union Mondiale de la Presse Francophone. Le roi Hassan II du Maroc, découvrira le vrai visage de la presse avec Auguste Miremont, dans une excellence prestation des journalistes invités à une conférence de Presse, au Palais de Marrakech. De Fraternité-Matin à la présidence de l’Union Mondiale de la Presse Francophone, Auguste Miremont n’avait jamais fait mystère ,ni de sa personnalité, ni autour de lui. Editorialiste de la principale opinion politique officielle du régime Félix Houphouët Boigny, Auguste Miremont était un « trop bon garçon » de la plume : « Ecrire et construire » était facile à lire, facile à comprendre.
Ben Ismaël
Ben Ismaël