Le Conseil national de la Presse (CNP), organe de régulation du secteur de la presse écrite ivoirienne a sanctionné, lundi, quatre journaux et 4 journalistes dont le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Moussa Traoré, qui écope d’une suspension de 6 mois suivie de retrait « subséquent » de la carte d’identité de journaliste professionnel, pour « tentative de corruption ».
En sa première session extraordinaire de l’année, tenue le jeudi 16 janvier, le collège des conseillers du CNP a rendu 5 décisions de « second degré » contenues dans un communiqué rendu public lundi soir dont copie a été transmise à APA, en « conséquence de violations intolérables par des journalistes et organes de presse, des textes législatifs et réglementaires régissant la profession ainsi que du Code de déontologie ».
Ainsi, les entreprises de presse La Refondation Sa, éditrice du quotidien ‘’Notre Voie’’, SAEI, éditrice de ‘’ Le Jour Plus‘’ et Avenir Média, éditrice du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’, écopent, respectivement, d’une amende pécuniaire de 3.000.000 FCFA, 1.000.000 FCFA et 500.000 FCFA.
Quant à l’entreprise de presse Aymar Group, éditrice du quotidien ‘’ Le Quotidien d’Abidjan’’, tenant compte de « la récidive », le Conseil lui a infligé une « suspension de 52 parutions soit 2 mois d’interdiction de paraître’’, indique le communiqué signé du Président du CNP, Raphaël Lakpé.
Concernant les journalistes, N’guessan Kouassi (Le Jour Plus) et Saint-Claver Oula (Le Nouveau Courrier) auteurs des articles incriminés qui ont valu la sanction pécuniaire aux sociétés éditrices de leurs journaux ils sont « suspendus d’écriture pour une durée d’un mois avec retrait subséquent de la carte d’identité de journaliste de professionnel ».
Moussa Traoré, Président de l’UNJCI et Alafé Wakili, gérant de l’entreprise de presse Socef-NTIC, éditrice du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ écopent d’une « suspension d’écriture d’une durée de 6 mois pour chacun suivie du retrait subséquent de la carte d’identité de journaliste professionnel’’.
Selon le CNP, Alafé Wakili (principal commanditaire) et Moussa Traoré (complice) se sont rendus coupables d’une «tentative de corruption » exercée sur Assalé Tiémoko, gérant de l’hebdomadaire ‘’L’Eléphant déchainé’’ à l’effet qu’il ‘’observe une trêve quant aux articles mettant en cause la ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances’’, Nialé Kaba.
Joint au téléphone par APA, Moussa Troaré a annoncé une réunion d’urgence du bureau de l’UNJCI pour ce mardi avant toute réaction.
HS-MC/ls/APA
En sa première session extraordinaire de l’année, tenue le jeudi 16 janvier, le collège des conseillers du CNP a rendu 5 décisions de « second degré » contenues dans un communiqué rendu public lundi soir dont copie a été transmise à APA, en « conséquence de violations intolérables par des journalistes et organes de presse, des textes législatifs et réglementaires régissant la profession ainsi que du Code de déontologie ».
Ainsi, les entreprises de presse La Refondation Sa, éditrice du quotidien ‘’Notre Voie’’, SAEI, éditrice de ‘’ Le Jour Plus‘’ et Avenir Média, éditrice du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’, écopent, respectivement, d’une amende pécuniaire de 3.000.000 FCFA, 1.000.000 FCFA et 500.000 FCFA.
Quant à l’entreprise de presse Aymar Group, éditrice du quotidien ‘’ Le Quotidien d’Abidjan’’, tenant compte de « la récidive », le Conseil lui a infligé une « suspension de 52 parutions soit 2 mois d’interdiction de paraître’’, indique le communiqué signé du Président du CNP, Raphaël Lakpé.
Concernant les journalistes, N’guessan Kouassi (Le Jour Plus) et Saint-Claver Oula (Le Nouveau Courrier) auteurs des articles incriminés qui ont valu la sanction pécuniaire aux sociétés éditrices de leurs journaux ils sont « suspendus d’écriture pour une durée d’un mois avec retrait subséquent de la carte d’identité de journaliste de professionnel ».
Moussa Traoré, Président de l’UNJCI et Alafé Wakili, gérant de l’entreprise de presse Socef-NTIC, éditrice du quotidien ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ écopent d’une « suspension d’écriture d’une durée de 6 mois pour chacun suivie du retrait subséquent de la carte d’identité de journaliste professionnel’’.
Selon le CNP, Alafé Wakili (principal commanditaire) et Moussa Traoré (complice) se sont rendus coupables d’une «tentative de corruption » exercée sur Assalé Tiémoko, gérant de l’hebdomadaire ‘’L’Eléphant déchainé’’ à l’effet qu’il ‘’observe une trêve quant aux articles mettant en cause la ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances’’, Nialé Kaba.
Joint au téléphone par APA, Moussa Troaré a annoncé une réunion d’urgence du bureau de l’UNJCI pour ce mardi avant toute réaction.
HS-MC/ls/APA
Articles associés
L’intelligent d’Abidjan - 21 janvier 2014
Retrait de la Carte d’identité de journaliste professionnel du gérant de l’Intelligent d’Abidjan: la réaction d’Alafé Wakili
Autre presse - 21 janvier 2014
Tentative de corruption et sanctions de journalistes : le communiqué du Conseil national de la presse (CNP)