Mouillé par une sale affaire de corruption dans laquelle il est cité et suspendu pour six (6) mois, par le Conseil national de la presse (Cnp), Traoré Moussa Ahmed, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a démissionné. Dans une note publiée sur sa page facebook, il se retire momentanément de la présidence de l’Union. « Tirant les conséquences de ladite décision, et en attendant de clarifier cette situation, qui entache mon honorabilité et l’image de notre union, j’annonce que je me mets en congé, dès cet instant, de la présidence du conseil exécutif de l’Unjci ». Il explique sa décision par sa volonté de « préserver » l’image de marque de l’Unjci et à permettre la manifestation de la vérité. Cette démission forcée fait suite au verdict du Conseil National de la Presse (Cnp), au cours de sa session extraordinaire du jeudi 16 janvier 2014, rendu dans l’affaire l’opposant à M. Assalé Tiémoko, Directeur général du journal « l’Eléphant déchainé ». Comme sanction, le Cnp lui a retiré sa carte d’identité de journaliste professionnel, pour une période de six (6) mois. « Concernant mon intérim à la présidence de l’Unjci, il sera assuré conformément aux dispositions prévues par nos textes », a fait savoir le président démissionnaire de l’Union. Traoré Moussa n’est pas le seul indexé. Le Directeur général du quotidien privé « L’intelligent d’Abidjan », Alafé Wakili, est également frappé par la même sanction (toujours) pour « tentative de corruption », par le Conseil national de la presse (Cnp), un des organes de régulation de la presse écrite en Côte d’Ivoire. Les deux journalistes dont les cartes professionnelles leur ont été également retirées, le temps de leur suspension, sont accusés par l’organe de régulation d’avoir tenté de corrompre Antoine Assalé Tiémoko, le patron du bi-hebdomadaire ivoirien, l’Eléphant déchainé, pour le compte du ministre délégué à l’Economie et aux finances, Mme Nialé Kaba.
Salym K.
Salym K.