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Art et Culture Publié le vendredi 31 janvier 2014 | Le Mandat

Média/Agressions sur les journalistes : Le Synappci interpelle les autorités ivoiriennes

© Le Mandat Par Atapointe
Suspension des entreprises de presse par le CNP: le SYNAPPCI et le SAAPPCI donnent leur position
Samedi 22 Juin 2013. Siège du Synappci (Adjamé-220 Logements). Guillaume Gbato, Secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) et Francelin Glodé (Secrétaire général du Syndicat Autonome des Agents de la presse Privée de Côte d’Ivoire (SAAPPCI) ont co animé une conference de presse. Photo : Guillaume Gbato( au centre).
Dans une déclaration datée du 28 janvier 2014 dont copie a été transmise à Le Mandat, le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) interpelle les autorités ivoiriennes sur tous les cas de violences et d’agressions, quel que soit leur forme et leurs auteurs, faits sur des journalistes en Côte d’Ivoire. Actes qu’il « condamne avec force ». Aussi, encourage-t-il le chef de l’Etat, à faire en sorte que sa volonté de « mettre tout en œuvre pour une presse libre en Côte d’Ivoire », exprimée lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au monde des médias, soit traduite dans les faits et que les responsables des actes d’agressions délibérés contre les journalistes soient identifiés et sévèrement sanctionnés. Le Secrétaire général de Synappci, Guillaume Gbato, y interpelle aussi le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le ministre de la Défense et le ministre de la Communication, sur l’obligation qu’ont les Forces de sécurité de protéger les journalistes dans l’accomplissement de leur métier. Ces apostrophes font suite, au constat « que de nombreux journalistes et professionnels de la communication ont été victimes d’agressions ces dernières semaines, en Côte d’Ivoire ». En effet, ont été victimes d’agression par des quidams, les journalistes Stéphane Beyniouha du quotidien Le Jour Plus (braqué avec son épouse à Yopougon le dimanche 12 janvier 2014) ; Raymond Loukou Alex, Journaliste à Rezoivoire.net (agressé sous le pont Général De Gaulle, le mardi 14 janvier 2014 à 19h). D’autres l’ont été dans l’exercice de leur fonction. Ce sont : Francis Boli, animateur à Radio Média+ Bouaké (le mercredi 27 novembre 2013 à Bouaké). Le mardi 14 Janvier, dans le courant de la journée, Guillaume Gbato, journaliste au quotidien Notre Voie et par ailleurs secrétaire général du Synappci a été rudoyé par un militaire des Frci, au sein de la Primature, pendant qu’il s’y trouvait dans le cadre d’un reportage. Le samedi 18 janvier 2014, Charly Légende de l’hebdomadaire Top Visages, braqué par 4 individus armés, à 03h30 du matin, de retour de reportage. Le mardi 21 janvier 2014, c’est Hervé Makré, Rédacteur en chef à 5minutesinfos, qui est poignardé, à 5hr du matin. Alors qu’il revenait d’un reportage manqué. Le dimanche 26 janvier à Adjamé Bracodi, entre 12h et 14h, un détachement du CCDO a arrêté le journaliste indépendant, Frédéric Goré Bi Djo. Il était en reportage lorsqu’il a été interpellé, puis conduit à la CRS 1, à Williamsville, avant d’être «relâché ». Toutefois, le Synappci a exprimé son « soutien » et sa « solidarité » aux victimes de ces agressions et souhaite, par la même occasion, à ceux qui sont encore convalescents, un prompt rétablissement.

Salym K.
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