Abidjan– La plupart des journaux ivoiriens sont revenus, mardi, sur la relaxe, par la justice, de 10 officiers de police inculpés pour violation de consignes, lundi, et l'annonce du financement des activités sportives à hauteur de 6,1 milliards de FCFA.
Poursuivis pour 40 chefs d’accusation dont « des crimes, vols, atteinte à la sureté de l’Etat », toutes les charges avaient été abandonnées contre les 10 officiers, à part celle de la « violation de consignes » durant la crise postélectorale (2010-2011). Ils ont été relaxés pour « délit non constitué ».
« 3 ans de prison pour rien : 10 ex-FDS relaxés hier », titre à sa Une ‘’Notre Voie’’, proche de l’opposition. Ce journal rapporte que les soldats mis en cause sont « des prisonniers politiques » qui n’ont pas violé les dispositions sur le respect des consignes, mais ont « agi sous les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques ».
‘’Le Nouveau Réveil’’, proche du PDCI (mouvance présidentielle), estime pour sa part que leur mise en liberté « apportera, à n’en point douter, un coup d’accélérateur au processus de décrispation de la situation sociopolitique en cours ».
Pour ‘’Le Patriote’’ (proche du RDR, parti au pouvoir), la libération de l’ex-DG de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et de l’ancien commandant adjoint du CECOS (Centre de commandement des opérations de sécurité) qui font partie des officiers en question, s’explique par le fait que la hiérarchie militaire « a reconnu n’avoir pas donné une consigne claire » de ralliement au Président Alassane Ouattara lors de la crise postélectorale.
Le quotidien de service public, ‘’Fraternité Matin’’, rapporte que la conviction du tribunal s’est faite en « à peine 30 minutes de délibérations », au terme desquelles le président a ordonné la levée du mandat de dépôt de six d’entre eux et leur remise en liberté immédiate, les autres bénéficiant d’une liberté provisoire.
Toujours dans le domaine judiciaire, ‘’Fraternité Matin’’ fait une incursion dans l’univers carcéral des détenues de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), à la faveur de la visite médicale d’une ONG aux pensionnaires de cet établissement pénitentiaire. Le journal relate les difficiles conditions de vie de celles-ci et insiste surtout sur « le drame des détentions préventives » qui représentent 43,13% des incarcérations recensées dans les 33 prisons opérationnelles du pays.
L’actualité sportive de ce lundi est dominée par l’annonce par le ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon, du financement, à hauteur de 6,1 milliards de FCFA, des activités sportives par l’Etat.
Citant M. Lobognon qui a donné l’information lundi, ‘’Le Patriote’’ indique que cette somme est consacrée aussi bien à la construction d’infrastructures, à la formation, qu’au financement des compétitions internationales.
Selon le ministre, l’innovation concerne la conférence budgétaire du sport qui « élabore en début d’année une communication à soumettre au conseil des ministres avec en annexe la liste des compétitions autorisées ».
‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ lève le lièvre sur quelques détails en annonçant par exemple que cette manne financière sera affectée au financement de 43 compétitions internationales. L’Asec Mimosas, un groupement de centres de formation de Korhogo et le Club sportif d’Abidjan (CSK, Basket-ball) recevront 100 millions de FCFA chacun pour la construction ou l’extension de leurs infrastructures. Et 40 millions seront destinés au centre de formation au basket-ball Djiré.
Toujours en matière de sport, ce même quotidien informe qu’Alain Lobognon et Darry King, un opérateur économique américain, ont signé, lundi, un protocole d’accord pour la construction d’un lycée sportif à Bouaké.
« Cet établissement d’une capacité de 1000 élèves sera bâti sur une superficie de dix hectares, équipé de moyens académiques modernes, de matériels sportifs à la pointe de la technologie et d’installations conçues avec les exigences de sécurité pour accueillir les compétitions nationales et internationales », souligne ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’.
Aaa/kkp/tm
Poursuivis pour 40 chefs d’accusation dont « des crimes, vols, atteinte à la sureté de l’Etat », toutes les charges avaient été abandonnées contre les 10 officiers, à part celle de la « violation de consignes » durant la crise postélectorale (2010-2011). Ils ont été relaxés pour « délit non constitué ».
« 3 ans de prison pour rien : 10 ex-FDS relaxés hier », titre à sa Une ‘’Notre Voie’’, proche de l’opposition. Ce journal rapporte que les soldats mis en cause sont « des prisonniers politiques » qui n’ont pas violé les dispositions sur le respect des consignes, mais ont « agi sous les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques ».
‘’Le Nouveau Réveil’’, proche du PDCI (mouvance présidentielle), estime pour sa part que leur mise en liberté « apportera, à n’en point douter, un coup d’accélérateur au processus de décrispation de la situation sociopolitique en cours ».
Pour ‘’Le Patriote’’ (proche du RDR, parti au pouvoir), la libération de l’ex-DG de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et de l’ancien commandant adjoint du CECOS (Centre de commandement des opérations de sécurité) qui font partie des officiers en question, s’explique par le fait que la hiérarchie militaire « a reconnu n’avoir pas donné une consigne claire » de ralliement au Président Alassane Ouattara lors de la crise postélectorale.
Le quotidien de service public, ‘’Fraternité Matin’’, rapporte que la conviction du tribunal s’est faite en « à peine 30 minutes de délibérations », au terme desquelles le président a ordonné la levée du mandat de dépôt de six d’entre eux et leur remise en liberté immédiate, les autres bénéficiant d’une liberté provisoire.
Toujours dans le domaine judiciaire, ‘’Fraternité Matin’’ fait une incursion dans l’univers carcéral des détenues de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), à la faveur de la visite médicale d’une ONG aux pensionnaires de cet établissement pénitentiaire. Le journal relate les difficiles conditions de vie de celles-ci et insiste surtout sur « le drame des détentions préventives » qui représentent 43,13% des incarcérations recensées dans les 33 prisons opérationnelles du pays.
L’actualité sportive de ce lundi est dominée par l’annonce par le ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon, du financement, à hauteur de 6,1 milliards de FCFA, des activités sportives par l’Etat.
Citant M. Lobognon qui a donné l’information lundi, ‘’Le Patriote’’ indique que cette somme est consacrée aussi bien à la construction d’infrastructures, à la formation, qu’au financement des compétitions internationales.
Selon le ministre, l’innovation concerne la conférence budgétaire du sport qui « élabore en début d’année une communication à soumettre au conseil des ministres avec en annexe la liste des compétitions autorisées ».
‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ lève le lièvre sur quelques détails en annonçant par exemple que cette manne financière sera affectée au financement de 43 compétitions internationales. L’Asec Mimosas, un groupement de centres de formation de Korhogo et le Club sportif d’Abidjan (CSK, Basket-ball) recevront 100 millions de FCFA chacun pour la construction ou l’extension de leurs infrastructures. Et 40 millions seront destinés au centre de formation au basket-ball Djiré.
Toujours en matière de sport, ce même quotidien informe qu’Alain Lobognon et Darry King, un opérateur économique américain, ont signé, lundi, un protocole d’accord pour la construction d’un lycée sportif à Bouaké.
« Cet établissement d’une capacité de 1000 élèves sera bâti sur une superficie de dix hectares, équipé de moyens académiques modernes, de matériels sportifs à la pointe de la technologie et d’installations conçues avec les exigences de sécurité pour accueillir les compétitions nationales et internationales », souligne ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’.
Aaa/kkp/tm
