Abidjan - Les quotidiens parvenus mercredi à l’AIP, traitent de l’audition de l’ex- première dame, Mme Simone Gbagbo, entamée mardi à Odienné, ainsi que de l’intervention du président de la Commission électorale indépendante (CEI), à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux de son institution.
Initialement prévue le 28 janvier, l’audition de l’ancienne Première Dame, Simone Gbagbo a finalement eu lieu mardi à Odienné, où elle est détenue pour son implication dans la crise post électorale qui a fait plus de 3000 morts, indique le quotidien " Fraternité-Matin". Selon ce quotidien, des sources proches du dossier indiquent que cette deuxième rencontre entre Mme Gbagbo et des magistrats ivoiriens, s’est tenue à huis clos et s’inscrit dans le cadre des enquêtes devant confirmer ou non les charges contre l’ex-député d’Abobo (nord d’Abidjan).
"Crise postélectorale, Simone Gbagbo auditionnée hier à Odienné", titre le quotidien "Le Patriote", qui indique que cette audition va durer quatre jours et marque un tournant dans le sort qui sera réservé à l’épouse de M. Gbagbo, détenu à la Haye. Le quotidien rappelle que l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du maintien de Mme Gbagbo en terre ivoirienne pour la faire juger par les juridictions du pays, grâce à l’invocation de l’exception d’irrecevabilité, suite à la demande de déferrement émise par la Cour pénale internationale (CPI).
Quand au quotidien proche du parti de Mme Gbagbo, "Notre Voie", il tire à sa UNE "Simone Gbagbo face à ses juges hier, 6h d’audition pour un dossier vide". Le journal indique que hier Mme Simone Gbagbo a été auditionnée pendant 6h sur des chefs d’accusations farfelus du genre, complicité de viols, atteinte à la sureté de l’Etat, crimes économiques, crimes contre l’humanité, rébellions, troubles à l’ordre public, etc. il indique par ailleurs que Simone Gbagbo est assisté de deux de ses avocats, Maîtres Rodrigue Djadjé et Blé Martin. L’interrogation de fond est conjointement menée par le doyen des juges d’instruction du Tribunal d’Abidjan, Victor Coulibaly et le procureur près du même tribunal d’Abidjan, Christophe Adou.
"Auditionnée hier à Odienné, Simone Gbagbo en liberté provisoire ?", s’interroge le "Nouveau Réveil" qui indique que l’audition devrait reprendre ce mercredi et souligne qu’aucune source proche du dossier ne s’est prononcée sur le contenu de l’audition.
Epiloguant toujours sur cette affaire, "Soir Info" a pour sa part indiqué que cette audition aurait dû se tenir la semaine dernière mais les conseils de l’ex-première Dame ont estimé avoir été pris de courts et ont plaidé pour son renvoi à la date d’hier (mardi).
" L’intelligeant d’Abidjan" semble toutefois se démarquer de l’affaire Simone Gbagbo et affiche à sa UNE "malgré le vent de réforme qui souffle sur la CEI, Youssouf Bakayoko a invité son staff à la sérénité, hier : les dessous d’une réplique à ceux qui réclament sa tête". "Aussi voudrais-je vous inviter chacune et chacun d’entre vous à la sérénité et à la confiance en l’avenir. La CEI n’a qu’un combat à mener, un combat plus vaste, un combat plus conforme aux vraies valeurs de la Côte d’Ivoire, c'est-à-dire les valeurs démocratiques capables de faire rayonner notre pays en Afrique et dans le monde", a exprimé en substance Youssouf Bakayoko.
Par ailleurs, selon ce quotidien, le président du PDCI en veut énormément au premier responsable de la CEI, indiquant qu’Henri Konan Bédié accuse la CEI de lui avoir volé près de 600.000 voix lors du premier tour des élections présidentielles de 2010 et l’a exprimé à l’ouverture du 12ème congrès de sa formation politique.
Toujours au chapitre de la CEI, "Fraternité Matin" a mis en relief, "les engagements de Youssouf Bakayoko". Selon le quotidien, le président de la CEI a pris le pari mardi, d’organiser des élections transparentes et crédibles calquées sur le modèle des pays avancés. "Elle (CEI) s’y consacrera dans le respect des règles internationales admises, c'est-à-dire organiser des élections libres, transparentes et crédibles", a indiqué Youssouf Bakayoko, invitant les ivoiriens à faire table rase du passé.
Ces journaux ont également passé en revue le déguerpissement opéré à "Washington", un bidonville de Cocody (Abidjan) qui abritait quelques 450 familles.
(AIP)
gk/kam
Initialement prévue le 28 janvier, l’audition de l’ancienne Première Dame, Simone Gbagbo a finalement eu lieu mardi à Odienné, où elle est détenue pour son implication dans la crise post électorale qui a fait plus de 3000 morts, indique le quotidien " Fraternité-Matin". Selon ce quotidien, des sources proches du dossier indiquent que cette deuxième rencontre entre Mme Gbagbo et des magistrats ivoiriens, s’est tenue à huis clos et s’inscrit dans le cadre des enquêtes devant confirmer ou non les charges contre l’ex-député d’Abobo (nord d’Abidjan).
"Crise postélectorale, Simone Gbagbo auditionnée hier à Odienné", titre le quotidien "Le Patriote", qui indique que cette audition va durer quatre jours et marque un tournant dans le sort qui sera réservé à l’épouse de M. Gbagbo, détenu à la Haye. Le quotidien rappelle que l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du maintien de Mme Gbagbo en terre ivoirienne pour la faire juger par les juridictions du pays, grâce à l’invocation de l’exception d’irrecevabilité, suite à la demande de déferrement émise par la Cour pénale internationale (CPI).
Quand au quotidien proche du parti de Mme Gbagbo, "Notre Voie", il tire à sa UNE "Simone Gbagbo face à ses juges hier, 6h d’audition pour un dossier vide". Le journal indique que hier Mme Simone Gbagbo a été auditionnée pendant 6h sur des chefs d’accusations farfelus du genre, complicité de viols, atteinte à la sureté de l’Etat, crimes économiques, crimes contre l’humanité, rébellions, troubles à l’ordre public, etc. il indique par ailleurs que Simone Gbagbo est assisté de deux de ses avocats, Maîtres Rodrigue Djadjé et Blé Martin. L’interrogation de fond est conjointement menée par le doyen des juges d’instruction du Tribunal d’Abidjan, Victor Coulibaly et le procureur près du même tribunal d’Abidjan, Christophe Adou.
"Auditionnée hier à Odienné, Simone Gbagbo en liberté provisoire ?", s’interroge le "Nouveau Réveil" qui indique que l’audition devrait reprendre ce mercredi et souligne qu’aucune source proche du dossier ne s’est prononcée sur le contenu de l’audition.
Epiloguant toujours sur cette affaire, "Soir Info" a pour sa part indiqué que cette audition aurait dû se tenir la semaine dernière mais les conseils de l’ex-première Dame ont estimé avoir été pris de courts et ont plaidé pour son renvoi à la date d’hier (mardi).
" L’intelligeant d’Abidjan" semble toutefois se démarquer de l’affaire Simone Gbagbo et affiche à sa UNE "malgré le vent de réforme qui souffle sur la CEI, Youssouf Bakayoko a invité son staff à la sérénité, hier : les dessous d’une réplique à ceux qui réclament sa tête". "Aussi voudrais-je vous inviter chacune et chacun d’entre vous à la sérénité et à la confiance en l’avenir. La CEI n’a qu’un combat à mener, un combat plus vaste, un combat plus conforme aux vraies valeurs de la Côte d’Ivoire, c'est-à-dire les valeurs démocratiques capables de faire rayonner notre pays en Afrique et dans le monde", a exprimé en substance Youssouf Bakayoko.
Par ailleurs, selon ce quotidien, le président du PDCI en veut énormément au premier responsable de la CEI, indiquant qu’Henri Konan Bédié accuse la CEI de lui avoir volé près de 600.000 voix lors du premier tour des élections présidentielles de 2010 et l’a exprimé à l’ouverture du 12ème congrès de sa formation politique.
Toujours au chapitre de la CEI, "Fraternité Matin" a mis en relief, "les engagements de Youssouf Bakayoko". Selon le quotidien, le président de la CEI a pris le pari mardi, d’organiser des élections transparentes et crédibles calquées sur le modèle des pays avancés. "Elle (CEI) s’y consacrera dans le respect des règles internationales admises, c'est-à-dire organiser des élections libres, transparentes et crédibles", a indiqué Youssouf Bakayoko, invitant les ivoiriens à faire table rase du passé.
Ces journaux ont également passé en revue le déguerpissement opéré à "Washington", un bidonville de Cocody (Abidjan) qui abritait quelques 450 familles.
(AIP)
gk/kam
