Environ 25 animateurs et journalistes prennent part, de mardi à mercredi, à Daloa, à un atelier de renforcement des capacités organisé par l’Onuci, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire autour du thème: "la gestion de la rumeur, le respect des droits de la femme et de l’enfant, la consolidation de l’autorité de l’Etat, pour un environnement apaisé et la cohésion sociale".
Il s’agit notamment de journalistes de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) et des animateurs des radios de proximité non commerciales venus des régions du Haut-Sassandra, du Worodougou, du Béré, de la Marahoué, du N’zi et du Bélier.
Cette formation vise à créer les conditions "optimales", afin d’amener les bénéficiaires à être des "acteurs clés" du processus de paix en cours, a fait savoir le chargé des Affaires politiques, Said Bacar Hussein, qui dirigeait la délégation de l’ONUCI, invitant les hommes des médias à accompagner le processus de réconciliation nationale dans leurs localités respectives.
Pour l’atteinte de cet objectif, il a exhorté les journalistes à rechercher l’information juste et équilibrée qui renforce à la fois la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Pour sa part, Ladji Sidibé, du bureau du porte-parole de l’ONUCI, a indiqué qu'il s’agit de "doter les participants de techniques et mécanismes, afin de prévenir et surtout combattre la rumeur dans leurs productions respectives", précisant par ailleurs que les participants vont pouvoir également se perfectionner en techniques de production radiophonique et en principes du métier de journalisme.
Concernant l’implication des journalistes et animateurs dans la restauration de l’autorité de l’Etat, du respect des droits de l’Homme, particulièrement des droits de la femme et de l’enfant, les participants ont été édifiés sur le rôle que devraient jouer les médias dans la protection des enfants ainsi que sur la prévention et la gestion des conflits, par les experts Michel Séka et Brou Hyacinthe, respectivement de la section des Affaires civiles et de l’Administration chargée de l’Enfance à l’ONUCI.
Se félicitant de l’initiative de l’Onuci, la Secrétaire générale de la préfecture de Daloa, Sanogo Dao, au nom du préfet de région, a surtout invité les journalistes à se défaire de la rumeur.
"La presse doit donner des informations justes et objectives et s’abstenir de relayer des rumeurs qui pourront, non seulement semer la désunion entre les familles, mais aussi décourager les opérateurs économiques et les potentiels investisseurs. Elle doit plutôt éduquer la population au respect des droits humains, à la tolérance et au pardon", a-t-elle exhorté.
Yy/kkp/ask
Il s’agit notamment de journalistes de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) et des animateurs des radios de proximité non commerciales venus des régions du Haut-Sassandra, du Worodougou, du Béré, de la Marahoué, du N’zi et du Bélier.
Cette formation vise à créer les conditions "optimales", afin d’amener les bénéficiaires à être des "acteurs clés" du processus de paix en cours, a fait savoir le chargé des Affaires politiques, Said Bacar Hussein, qui dirigeait la délégation de l’ONUCI, invitant les hommes des médias à accompagner le processus de réconciliation nationale dans leurs localités respectives.
Pour l’atteinte de cet objectif, il a exhorté les journalistes à rechercher l’information juste et équilibrée qui renforce à la fois la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Pour sa part, Ladji Sidibé, du bureau du porte-parole de l’ONUCI, a indiqué qu'il s’agit de "doter les participants de techniques et mécanismes, afin de prévenir et surtout combattre la rumeur dans leurs productions respectives", précisant par ailleurs que les participants vont pouvoir également se perfectionner en techniques de production radiophonique et en principes du métier de journalisme.
Concernant l’implication des journalistes et animateurs dans la restauration de l’autorité de l’Etat, du respect des droits de l’Homme, particulièrement des droits de la femme et de l’enfant, les participants ont été édifiés sur le rôle que devraient jouer les médias dans la protection des enfants ainsi que sur la prévention et la gestion des conflits, par les experts Michel Séka et Brou Hyacinthe, respectivement de la section des Affaires civiles et de l’Administration chargée de l’Enfance à l’ONUCI.
Se félicitant de l’initiative de l’Onuci, la Secrétaire générale de la préfecture de Daloa, Sanogo Dao, au nom du préfet de région, a surtout invité les journalistes à se défaire de la rumeur.
"La presse doit donner des informations justes et objectives et s’abstenir de relayer des rumeurs qui pourront, non seulement semer la désunion entre les familles, mais aussi décourager les opérateurs économiques et les potentiels investisseurs. Elle doit plutôt éduquer la population au respect des droits humains, à la tolérance et au pardon", a-t-elle exhorté.
Yy/kkp/ask
