Abidjan (Côte d’Ivoire) - La 19ème session ordinaire du Conseil des Ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) s'est ouverte, jeudi, à Abidjan en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duancan, a constaté APA sur place.
Cette rencontre, consécutive à la célébration des vingt (20) ans d'existence de la CIPRES, coïncide avec la volonté politique affirmée des Chefs d'Etat africains à renforcer les actions visant à lutter contre la pauvreté et la précarité, au nombre desquelles la prévoyance sociale.
Prenant la parole après le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Moussa Dosso, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a indiqué qu'il "nous appartient d'orienter désormais nos réflexions et actions vers la gestion collective et solidaire des risques sociaux pour vaincre la précarité et la vulnérabilité, en un mot, la pauvreté d'une frange plus ou moins large de nos populations".
Les interpellations des Nations Unies à travers les objectifs du millénaire pour le développement et celles des partenaires techniques et financiers convergent toutes vers la mise en place des socles et filets nationaux de protection sociale, incitant ainsi les Etats à s'engager résolument dans le processus d'extension de la protection sociale à toutes les couches des populations.
"Les régimes légaux du secteur formel couvrent à peine 10 % de la population", a déploré le Chef du gouvernement ivoirien en soulignant que "cette situation est affligeante et nous place face au défi urgent d'ériger un système de protection sociale plus inclusif, plus complet et plus efficace, dont le champ d'application intègre les populations actives des secteurs agricoles, informels et les travailleurs dits indépendants".
C'est d'ailleurs dans ce cadre que la Côte d'Ivoire examine, selon M. Duncan, au-delà de la Couverture Maladie Universelle qui ambitionne de couvrir une grande majorité de travailleurs dès le début de l'année 2015, la mise en place d'une Stratégie nationale de protection sociale.
"Après l'Economie, le second pilier du développement est le Social. Ces deux domaines comme chacun sait, sont intimement liés. En effet, sans croissance économique, il n'y a pas d'emploi. Et s'il n'y a pas d'emploi pour les populations actives, la stabilité politique et la paix sociale sont fragilisées", a poursuivi le Premier ministre.
Daniel Kablan Duncan a invité les Experts, à avoir toujours à l'esprit que leurs recommandations et résolutions viendront enrichir les processus engagés dans nos Etats respectifs pour rétablir l'adéquation entre l'offre et la demande en matière de prévoyance sociale. Pour lui, le renforcement de la cohésion sociale, gage de sécurité et de paix durable, est à ce prix.
Poursuivant, M. Duncan a salué les importants progrès enregistrés au plan économique avec les projections de 2014 qui tablent sur une croissance de 5,9% contre 3,8% pour la moyenne mondiale.
Selon lui, ces résultats s'expliquent principalement par la stabilité macroéconomique, avec une réduction drastique du déficit budgétaire qui est passé de moins 5% du PIB en 2009 à moins de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2012.
Le Secrétaire Permanent de la CIPRES, Innocent Makountou a pour sa part expliqué que cette 19è rencontre de la Conférence pour, entre autres objectifs, de définir un plan d'action qui accompagne le budget sur les trois années à venir.
Certains textes seront aussi touchés en vue de réactualiser les actions de la CIPRES. La réunion des ministres a été précédée par celle des experts qui s'est tenue du 11 au 13 février dans la capitale économique ivoirienne.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Iles Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Tchad et le Togo sont les pays membres de la CIPRES.
Cette rencontre, consécutive à la célébration des vingt (20) ans d'existence de la CIPRES, coïncide avec la volonté politique affirmée des Chefs d'Etat africains à renforcer les actions visant à lutter contre la pauvreté et la précarité, au nombre desquelles la prévoyance sociale.
Prenant la parole après le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Moussa Dosso, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a indiqué qu'il "nous appartient d'orienter désormais nos réflexions et actions vers la gestion collective et solidaire des risques sociaux pour vaincre la précarité et la vulnérabilité, en un mot, la pauvreté d'une frange plus ou moins large de nos populations".
Les interpellations des Nations Unies à travers les objectifs du millénaire pour le développement et celles des partenaires techniques et financiers convergent toutes vers la mise en place des socles et filets nationaux de protection sociale, incitant ainsi les Etats à s'engager résolument dans le processus d'extension de la protection sociale à toutes les couches des populations.
"Les régimes légaux du secteur formel couvrent à peine 10 % de la population", a déploré le Chef du gouvernement ivoirien en soulignant que "cette situation est affligeante et nous place face au défi urgent d'ériger un système de protection sociale plus inclusif, plus complet et plus efficace, dont le champ d'application intègre les populations actives des secteurs agricoles, informels et les travailleurs dits indépendants".
C'est d'ailleurs dans ce cadre que la Côte d'Ivoire examine, selon M. Duncan, au-delà de la Couverture Maladie Universelle qui ambitionne de couvrir une grande majorité de travailleurs dès le début de l'année 2015, la mise en place d'une Stratégie nationale de protection sociale.
"Après l'Economie, le second pilier du développement est le Social. Ces deux domaines comme chacun sait, sont intimement liés. En effet, sans croissance économique, il n'y a pas d'emploi. Et s'il n'y a pas d'emploi pour les populations actives, la stabilité politique et la paix sociale sont fragilisées", a poursuivi le Premier ministre.
Daniel Kablan Duncan a invité les Experts, à avoir toujours à l'esprit que leurs recommandations et résolutions viendront enrichir les processus engagés dans nos Etats respectifs pour rétablir l'adéquation entre l'offre et la demande en matière de prévoyance sociale. Pour lui, le renforcement de la cohésion sociale, gage de sécurité et de paix durable, est à ce prix.
Poursuivant, M. Duncan a salué les importants progrès enregistrés au plan économique avec les projections de 2014 qui tablent sur une croissance de 5,9% contre 3,8% pour la moyenne mondiale.
Selon lui, ces résultats s'expliquent principalement par la stabilité macroéconomique, avec une réduction drastique du déficit budgétaire qui est passé de moins 5% du PIB en 2009 à moins de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2012.
Le Secrétaire Permanent de la CIPRES, Innocent Makountou a pour sa part expliqué que cette 19è rencontre de la Conférence pour, entre autres objectifs, de définir un plan d'action qui accompagne le budget sur les trois années à venir.
Certains textes seront aussi touchés en vue de réactualiser les actions de la CIPRES. La réunion des ministres a été précédée par celle des experts qui s'est tenue du 11 au 13 février dans la capitale économique ivoirienne.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Iles Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Tchad et le Togo sont les pays membres de la CIPRES.