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Société Publié le samedi 15 février 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Presse / Cacophonie à l’Unjci : Vers un recours à la justice pour trancher

© L’intelligent d’Abidjan Par Didier ASSOUMOU
Press -Club UNJCI: le DG de l`Agence National du Service Universel des Télécommunications échange avec les journalistes
Lundi 10 Février 2014. Abidjan. L`Union National des Journalistes de Cote D`Ivoire a reçu pour son press-club, Euloge Soro-Kipeya, Directeur Général de l`Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications/TIC. Le DG de la de l`ANSUT a exposé sur le thème: >.
Le Conseil d’Administration de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a suspendu le Conseil Exécutif de ladite union. L’information a été rendue publique, hier vendredi 14 février, après une réunion extraordinaire, du Conseil d’Administration. Selon des sources proches de l’Union, cette décision fait suite à des anomalies constatées. L’on évoque la «mise en congé du président statutaire », terme qui n’existe pas dans les textes de l’Unjci en l’absence d’une démission formelle de Traoré Moussa. Ces sources rappellent que seul le Conseil d’Administration doit entériner le changement de Direction. Outre ces anomalies, il est fait mention que des membres de la direction réclamaient des signatures pour les comptes bancaires de l’Union, alors que l’actuel Conseil Exécutif dirigé par Habiba Dembélé refusait de rendre compte au Conseil d’Administration. Pourtant invité par les membres cooptés et élus, au congrès sous la bannière de Traoré Moussa, à se prononcer en leur faveur. Face à cette décision, le Conseil Exécutif n’a pas attendu longtemps pour réagir. Hier, via le site connectionivorienne.net, Habiba Dembélé a déclaré : « Le Conseil d’Administration n’a pas le pouvoir de démettre le Conseil Exécutif et pour convoquer un congrès extraordinaire voici ce que stipule l’article 4 du règlement intérieur de l’Unjci: « La session extraordinaire, du congrès se tient en cas de crise grave: démission en bloc du Conseil Exécutif et/ou du Conseil d’Administration ». Or nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Le Conseil Exécutif et la présidente par intérim continuent de travailler. Le Conseil Exécutif, comme prévu, sera en séminaire ce week-end pour valider son plan d’action». La position de Habiba Dembélé est adoubée par le secrétaire général de l’Unjci. Félix Diby Bony, via le réseau social Facebook, a fait savoir ceci : « Conformément aux dispositions statutaires de l’Unjci, toute décision portant suspension, démission ou convocation d’un congrès extraordinaire émanant du Conseil d’Administration est nulle et de nul effet. Le Conseil Exécutif vous invite à garder toute votre sérénité et à éviter de tomber dans toute forme de manipulation, car seuls les textes d’une organisation restent son bréviaire. Le Conseil Exécutif, sous l’impulsion de sa présidente intérimaire statutairement désignée, Mme Habiba Dembélé Sahouet poursuit ses activités et rendra compte de tout, au prochain congrès prévu en 2015. En tout état de cause, le Conseil Exécutif se tient à la disposition de ses membres pour répondre à toutes leurs préoccupations ». Les protagonistes restent campés sur leurs positions et sont déterminés à aller jusqu’au bout, y compris devant la justice. Le décor est ainsi planté. Pour rappel, les organes de l’Unjci sont : le Conseil exécutif, le Conseil d’Administration, l’Assemblée générale et le Congrès. Pour cette raison, des observateurs estiment qu’une décision du Conseil national de la presse (Cnp) n’a pas juridiquement d’effet sur la vie de cette Union. Selon eux, le Conseil exécutif, devait en association avec le Conseil d’Administration de l’Unjci instruire l’affaire, mener une enquête et non faire prévaloir une décision d’un organe externe et son statutaire de l’Unjci, en l’occurrence le Cnp, pour prendre des mesures contre don président régulièrement élu à un congrès. « Il faut éviter de donner l’impression d’être dans une posture de traîtrise, tout en voulant porter l’estocade finale à un président légal et légitimement élu, à l’issue d’un congrès. Et qui s’est « mis en congé », le temps de prouver son innocence dans l’affaire « Tentative de corruption dans la presse », a commenté un membre du bureau qui refuse ce qui se trame.
RD
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