Le Conseil Exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a déclaré, lundi, « ne pas être concerné » par la décision du Conseil d’administration appelant à la tenue d’un congrès extraordinaire qui « n’est pas à l’ordre du jour ».
La présidente intérimaire du Conseil exécutif de l'UNJCI, Mme Habiba Dembélé Sahouet, a animé une conférence de presse en compagnie de trois vice-présidents pour donner la position de l'Union sur le communiqué du 13 février du conseil d'administration qui a « suspendu » le bureau du conseil et « gelé » les comptes de l'Union, en préconisant la « tenue d'un congrès extraordinaire ».
S'appuyant sur les dispositions statutaires en son article 21 et complétées par les articles 7,8 et 11 du règlement intérieur, la présidente intérimaire de l'UNJCI a indiqué que « le Conseil d'administration a outrepassé ses prérogatives », précisant qu'il ne « dispose à ce jour d'aucun élément dans la gestion » de l'affaire de corruption pour « convoquer un congrès extraordinaire ».
« La décision du Conseil d'administration portant convocation d'un congrès extraordinaire est nulle et de nul effet » a déclaré Mme Dembélé Sahouet, invitant plutôt le Conseil d'administration qui n'a pas, également, le « pouvoir de geler les comptes de l'Union » à procéder, sans délai, « au retrait de sa carte de membre de l'Union à M. Moussa Traoré » et à procéder à la «passation des charges entre le président suspendu et la présidente intérimaire ».
Pour Habiba Dembélé Sahouet « la convocation d'un congrès extraordinaire » n'est pas à l'ordre du jour car « le conseil exécutif poursuit ses activités, conformément, au mandat qui lui a été donné par le congrès ordinaire des 26 et 27 mai 2012 ».
En sa session du 16 janvier, le CNP avait rendu une décision suspendant pour une période de 6 mois avec retrait de la carte d'identité de journaliste professionnel à MM. Moussa Traoré, président de l'UNJCI et Alafé Wakili, directeur général de la société de presse éditrice du quotidien L'Intelligent d'Abidjan, pour leur implication dans une affaire de corruption exercée sur Assalé Tiémoko, directeur général du Bi-hebdomadaire, L'Eléphant déchaîné.
Tirant les conséquences de cette sanction du CNP, l'organe de régulation du secteur de la presse, Moussa Traoré a décidé de se « mettre en congés » de la présidence de l'Union pour la «manifestation» de la vérité.
HS/ls/APA
La présidente intérimaire du Conseil exécutif de l'UNJCI, Mme Habiba Dembélé Sahouet, a animé une conférence de presse en compagnie de trois vice-présidents pour donner la position de l'Union sur le communiqué du 13 février du conseil d'administration qui a « suspendu » le bureau du conseil et « gelé » les comptes de l'Union, en préconisant la « tenue d'un congrès extraordinaire ».
S'appuyant sur les dispositions statutaires en son article 21 et complétées par les articles 7,8 et 11 du règlement intérieur, la présidente intérimaire de l'UNJCI a indiqué que « le Conseil d'administration a outrepassé ses prérogatives », précisant qu'il ne « dispose à ce jour d'aucun élément dans la gestion » de l'affaire de corruption pour « convoquer un congrès extraordinaire ».
« La décision du Conseil d'administration portant convocation d'un congrès extraordinaire est nulle et de nul effet » a déclaré Mme Dembélé Sahouet, invitant plutôt le Conseil d'administration qui n'a pas, également, le « pouvoir de geler les comptes de l'Union » à procéder, sans délai, « au retrait de sa carte de membre de l'Union à M. Moussa Traoré » et à procéder à la «passation des charges entre le président suspendu et la présidente intérimaire ».
Pour Habiba Dembélé Sahouet « la convocation d'un congrès extraordinaire » n'est pas à l'ordre du jour car « le conseil exécutif poursuit ses activités, conformément, au mandat qui lui a été donné par le congrès ordinaire des 26 et 27 mai 2012 ».
En sa session du 16 janvier, le CNP avait rendu une décision suspendant pour une période de 6 mois avec retrait de la carte d'identité de journaliste professionnel à MM. Moussa Traoré, président de l'UNJCI et Alafé Wakili, directeur général de la société de presse éditrice du quotidien L'Intelligent d'Abidjan, pour leur implication dans une affaire de corruption exercée sur Assalé Tiémoko, directeur général du Bi-hebdomadaire, L'Eléphant déchaîné.
Tirant les conséquences de cette sanction du CNP, l'organe de régulation du secteur de la presse, Moussa Traoré a décidé de se « mettre en congés » de la présidence de l'Union pour la «manifestation» de la vérité.
HS/ls/APA