L’Ecole Nationale de Police a accueilli le lundi 17 février 2014, la cérémonie de lancement du projet ‘’appui à l’Ecole Nationale de Police’’ en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de M. Bruno Pozzi, premier conseiller de la délégation de l’Union Européenne, bailleur et concepteur dudit projet.
L’occasion était belle pour le ministre de l’Intérieur M. Hamed Bakayoko d’exprimer toute sa satisfaction de voir l’aboutissement de ce projet initié depuis 2009. Selon lui, la crise de confiance est réelle entre le policier et le citoyen. « Le policier qui devait rassurer fait peur. Lui qui devait protéger rebute aujourd’hui nos populations », fait-il le constat. Pour le ministre, la longue crise qu’a traversée le pays n’est pas étrangère à cette situation. C’est pourquoi, il est utile selon lui, de traiter le problème à la base. Et cela passe par la formation. « Il faut inculquer de bonnes pratiques aux policiers, et les former aux nouveaux défis que sont le terrorisme, le trafic d’êtres humains, la maitrise démocratique des foules », a indiqué le ministre. Et d’assurer « qu’il ne supporte plus la désinvolture, la négligence et l’indiscipline chez les policiers. Ces genres d’attitudes doivent désormais prendre fin ». Cependant, il a dit espérer que la formation sera adaptée à notre histoire, à notre culture et que les curricula ne seront pas décalés. « Il faut que les retombées de la formation soient visibles et qu’après 30 mois qu’elle doit durer, on trouve un policier efficace, changé et performant », a-t-il souhaité. Avant lui, M. Bruno Pozzi, de l’UE a parlé de l’importance de la police dans un Etat qui désire atteindre l’émergence. L’UE va donc appuyer l’Ecole de Police à hauteur de 655 millions de FCFA. Ces fonds serviront d’une part à restructurer le système de formation et améliorer les compétences des agents dans l’optique de rendre plus opérante la chaîne pénale et d’autre part, de réconcilier la police avec la population grâce à un système pénitenciaire et judiciaire plus efficace et plus respectueux des droits de l’homme. Techniquement, les policiers ivoiriens seront formés par les Carabinieri (Italie), la police Belge, l’Unipol et la police française.
Olivier Guédé
L’occasion était belle pour le ministre de l’Intérieur M. Hamed Bakayoko d’exprimer toute sa satisfaction de voir l’aboutissement de ce projet initié depuis 2009. Selon lui, la crise de confiance est réelle entre le policier et le citoyen. « Le policier qui devait rassurer fait peur. Lui qui devait protéger rebute aujourd’hui nos populations », fait-il le constat. Pour le ministre, la longue crise qu’a traversée le pays n’est pas étrangère à cette situation. C’est pourquoi, il est utile selon lui, de traiter le problème à la base. Et cela passe par la formation. « Il faut inculquer de bonnes pratiques aux policiers, et les former aux nouveaux défis que sont le terrorisme, le trafic d’êtres humains, la maitrise démocratique des foules », a indiqué le ministre. Et d’assurer « qu’il ne supporte plus la désinvolture, la négligence et l’indiscipline chez les policiers. Ces genres d’attitudes doivent désormais prendre fin ». Cependant, il a dit espérer que la formation sera adaptée à notre histoire, à notre culture et que les curricula ne seront pas décalés. « Il faut que les retombées de la formation soient visibles et qu’après 30 mois qu’elle doit durer, on trouve un policier efficace, changé et performant », a-t-il souhaité. Avant lui, M. Bruno Pozzi, de l’UE a parlé de l’importance de la police dans un Etat qui désire atteindre l’émergence. L’UE va donc appuyer l’Ecole de Police à hauteur de 655 millions de FCFA. Ces fonds serviront d’une part à restructurer le système de formation et améliorer les compétences des agents dans l’optique de rendre plus opérante la chaîne pénale et d’autre part, de réconcilier la police avec la population grâce à un système pénitenciaire et judiciaire plus efficace et plus respectueux des droits de l’homme. Techniquement, les policiers ivoiriens seront formés par les Carabinieri (Italie), la police Belge, l’Unipol et la police française.
Olivier Guédé