“Nos activités se poursuivent, nous avons récemment organisé le Press-Club; nous étions en séminaire, le week-end dernier, à Grand-Bassam. Vous le constatez, conformément aux dispositions statutaires, l’UNJCI fonctionne bien, il n’y a aucune crise. Donc, pas question d’une quelconque démission du Conseil exécutif, encore moins la convocation d’un congrès extraordinaire…» Voilà comment Habiba Dembélé Sahouet, Présidente intérimaire du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) concluait, hier à la maison de la presse au Plateau, la conférence qu’elle animait. Convoquée avec pour thème « Gestion des effets de la crise Assalé Tiémoko contre Traoré Moussa ("président en congé" de l’Unjci) et Alafé Wakili», cette rencontre était également l’occasion pour Habiba Dembélé et le Conseil exécutif qu’elle dirige d’opposer un refus catégorique au Conseil d’administration de l’Unjci qui a publié une note de suspension du bureau d’Habiba et demande sa démission ou la convocation d’un congrès extraordinaire.
Il faut le dire, à cette exigence du Conseil d’administration, Habiba Dembélé entourée, pour l’occasion, de ses vice-présidents Boga Sivori ; Tra Bi Charles; du SG Félix D. Bony, pour ne citer qu’eux, a dit s’en tenir « aux textes qui régissent l’Unjci et qui ne stipulent aucune démission dans le cas de figure, non plus, l’organisation d’un Congrès extraordinaire». Car pour les membres du Conseil exécutif qui ont eu voix au chapitre, ce n’est pas parce que Troaré Moussa, -en tant qu’individu- est sous le coup d’une suspension du Conseil national de la presse (Cnp) que tous les autres membres sont frappés de la même sanction ! Justement, là-dessus, Boga Sivori, qui pense que Habiba Dembélé et les 23 autres membres de l’Unjci fonctionnent strictement en conformité avec les textes, s’est voulu clair : «Pour nous, il ne faut pas identifier une organisation à un individu. Nous allons nuire à l’Unjci, si nous ne respectons pas nos textes». Avant que la présidente intérimaire n’enfonce le clou en évoquant ses prérogatives conformément à l’article 32 des textes de l’union. «Nous allons changer les signatures sur les comptes bancaires et en ouvrir un autre», a-t-elle annoncé. Au total, Habiba Dembélé désignée pour assurer l’intérim de Traoré Moussa, suspendu par le CNP dans ce que tous appellent “l’affaire de corruption” opposant lui et Alafé Wakili d’une part, à Assalé Tiémoko, d’autre part, dit fonctionner conformément aux textes. Et n’entend aller en congrès qu’en 2015 tel que statutairement établi. Le Conseil d’administration, quant à lui, sera face à la presse ce matin pour, sûrement, donner une autre tournure à cette affaire qui, de l’avis de tous, pourrait tendre vers une grave crise à l’Unjci.
Jean-Antoine Doudou
Il faut le dire, à cette exigence du Conseil d’administration, Habiba Dembélé entourée, pour l’occasion, de ses vice-présidents Boga Sivori ; Tra Bi Charles; du SG Félix D. Bony, pour ne citer qu’eux, a dit s’en tenir « aux textes qui régissent l’Unjci et qui ne stipulent aucune démission dans le cas de figure, non plus, l’organisation d’un Congrès extraordinaire». Car pour les membres du Conseil exécutif qui ont eu voix au chapitre, ce n’est pas parce que Troaré Moussa, -en tant qu’individu- est sous le coup d’une suspension du Conseil national de la presse (Cnp) que tous les autres membres sont frappés de la même sanction ! Justement, là-dessus, Boga Sivori, qui pense que Habiba Dembélé et les 23 autres membres de l’Unjci fonctionnent strictement en conformité avec les textes, s’est voulu clair : «Pour nous, il ne faut pas identifier une organisation à un individu. Nous allons nuire à l’Unjci, si nous ne respectons pas nos textes». Avant que la présidente intérimaire n’enfonce le clou en évoquant ses prérogatives conformément à l’article 32 des textes de l’union. «Nous allons changer les signatures sur les comptes bancaires et en ouvrir un autre», a-t-elle annoncé. Au total, Habiba Dembélé désignée pour assurer l’intérim de Traoré Moussa, suspendu par le CNP dans ce que tous appellent “l’affaire de corruption” opposant lui et Alafé Wakili d’une part, à Assalé Tiémoko, d’autre part, dit fonctionner conformément aux textes. Et n’entend aller en congrès qu’en 2015 tel que statutairement établi. Le Conseil d’administration, quant à lui, sera face à la presse ce matin pour, sûrement, donner une autre tournure à cette affaire qui, de l’avis de tous, pourrait tendre vers une grave crise à l’Unjci.
Jean-Antoine Doudou
