Abidjan - Le président du conseil d’administration de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Oulidéhi Magloire Gnaé, a réaffirmé, mardi, sa volonté de convoquer un congrès extraordinaire qui se prononcera sur la crise que traverse l’union au regard de la sanction du président du conseil exécutif, Traoré Moussa, par le Conseil national de la presse (CNP).
« Dans l’intérêt supérieur de notre union, le conseil d’administration a décidé de convoquer un congrès extraordinaire et de geler les comptes bancaires de l’UNJCI pour que, dans une sorte de catharsis, nous trouvions les solutions pour une UNJCI plus forte et plus crédible », a déclaré Magloire Gnaé lors d’une conférence de presse à la Maison de la presse d’Abidjan.
Les textes de l’UNJCI ne prévoient pas de « mise en congé » du président du conseil exécutif, tout comme il n’en existe pas pour la convocation d’un congrès extraordinaire en dehors d’une démission collective du conseil exécutif.
« Nous sommes dans une situation de tension et de défiance de l’autorité du Conseil d’administration par le conseil exécutif. Pour en sortir, nous proposons un mécanisme qui nous permette de sortir de cette situation », a-t-il expliqué, proposant la mise en place d’un « comité ad’hoc » chargé d’organiser ce congrès avec « une feuille de route bien déterminée ».
Il en appelle au conseil consultatif et à tous les anciens « pour statuer sur la situation de crise que traverse l’UNJCI».
Un bras de fer oppose depuis vendredi conseil exécutif et conseil d’administration de l’UNJCI suite à la diffusion d’une décision du conseil d’administration convoquant un congrès extraordinaire et gelant les comptes de la faitière des organisations et associations de journalistes ivoiriens.
Le conseil d’administration estime que le président du conseil exécutif, Traoré Moussa, a engagé la responsabilité de son équipe en se rendant complice d’une tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, directeur de publication de l’hebdomadaire satirique L’Eléphant déchainé.
Il a écopé d’une suspension d’écriture pendant six mois suivi du retrait subséquent de sa carte d’identité de journaliste professionnel. Il s’est depuis lors « mis en congé, le temps de (se) blanchir ».
Le bureau du conseil exécutif dont l’intérim est assuré par Habiba Dembélé, a récusé lundi cette décision, la jugeant « nulle et de nul effet », parce que « le conseil d’administration a « outrepassé ses prérogatives ».
(AIP)
aaa/ask
« Dans l’intérêt supérieur de notre union, le conseil d’administration a décidé de convoquer un congrès extraordinaire et de geler les comptes bancaires de l’UNJCI pour que, dans une sorte de catharsis, nous trouvions les solutions pour une UNJCI plus forte et plus crédible », a déclaré Magloire Gnaé lors d’une conférence de presse à la Maison de la presse d’Abidjan.
Les textes de l’UNJCI ne prévoient pas de « mise en congé » du président du conseil exécutif, tout comme il n’en existe pas pour la convocation d’un congrès extraordinaire en dehors d’une démission collective du conseil exécutif.
« Nous sommes dans une situation de tension et de défiance de l’autorité du Conseil d’administration par le conseil exécutif. Pour en sortir, nous proposons un mécanisme qui nous permette de sortir de cette situation », a-t-il expliqué, proposant la mise en place d’un « comité ad’hoc » chargé d’organiser ce congrès avec « une feuille de route bien déterminée ».
Il en appelle au conseil consultatif et à tous les anciens « pour statuer sur la situation de crise que traverse l’UNJCI».
Un bras de fer oppose depuis vendredi conseil exécutif et conseil d’administration de l’UNJCI suite à la diffusion d’une décision du conseil d’administration convoquant un congrès extraordinaire et gelant les comptes de la faitière des organisations et associations de journalistes ivoiriens.
Le conseil d’administration estime que le président du conseil exécutif, Traoré Moussa, a engagé la responsabilité de son équipe en se rendant complice d’une tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, directeur de publication de l’hebdomadaire satirique L’Eléphant déchainé.
Il a écopé d’une suspension d’écriture pendant six mois suivi du retrait subséquent de sa carte d’identité de journaliste professionnel. Il s’est depuis lors « mis en congé, le temps de (se) blanchir ».
Le bureau du conseil exécutif dont l’intérim est assuré par Habiba Dembélé, a récusé lundi cette décision, la jugeant « nulle et de nul effet », parce que « le conseil d’administration a « outrepassé ses prérogatives ».
(AIP)
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