Magloire Gnaé, président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a animé une conférence de presse, hier mardi 18 février 2014, à la Maison de la Presse (MPA) au Plateau. Magloire Gnaé a donné les raisons qui ont motivé le Conseil d’Administration à décider de la convocation d’un congrès extraordinaire de l’UNJCI et du gel de tous les comptes de l’Union, face à la crise qui fait suite à la sanction infligée au président du Conseil Exécutif, Moussa Traoré.
Magloire Gnaé a de façon préliminaire précisé que Moussa Traoré a agi en tant que président du Conseil Exécutif de l’UNJCI. « Il l’a dit au cours des auditions. Moussa Traoré a souligné que cela était même courant et qu’il est de coutume que le président de l’UNJCI intervienne dans de ce genre de situations. Il était donc dans l’exercice de ses fonctions. Aussi, Moussa Traoré a adressé un courrier officiel à madame la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, avec l’en-tête de l’UNJCI. Nous ne sommes donc pas dans une affaire privée. Cette situation engage la responsabilité de tout le Conseil Exécutif et même de tous les journalistes de Côte d’Ivoire », a fait savoir le PCA de l’UNJCI. Qui dit être étonné que le Conseil Exécutif se désolidarise de son président. Outre cela, Magloire Gnaé a indiqué que le Conseil d’Administration n’a pas été sollicité formellement par le Conseil Exécutif pour un changement à sa tête. « Le président Moussa Traoré n’a pas démissionné. Il dit qu’il s’est mis en congé, ce qui n’est pas prévu dans les textes », a fait remarquer le PCA. Avant de poursuivre: « En acceptant que le président se mette en congé, le Conseil Exécutif a violé les textes. Et le Conseil d’Administration ne pouvait pas rester indifférent ». Magloire Gnaé estime que nous sommes dans une situation de crise : « Après la non-désignation du super prix Ebony, lors de la dernière nuit des Ebony, pendant que nous étions en train de réfléchir pour rendre plus compétitives nos plumes, notre président est cité dans une affaire de corruption et suspendu par le CNP pour 6 mois. Face à cela, nous constatons que le Conseil Exécutif est frappé d’impair et c’est ce Conseil qui a entrainé l’UNJCI dans une crise, en violant surtout les textes ». Raison pour laquelle, dira-t-il, le Conseil d ‘Administration demande d’aller à un congrès extraordinaire. « Moussa Traoré a été élu, il n’a pas été nommé. Il revient donc aux journalistes qui l’ont élu de dire la consigne à respecter. Dans l’intérêt supérieur de tous, allons-y au congrès pour redorer le blason de l’Union et de toute la corporation », a appelé Magloire Gnaé. Qui, tout en se basant sur les textes, a souligné que le Conseil d’Administration ne peut pas retirer la carte de membre de l’UNJCI à un membre, fut-il président de l’UNJCI.
Gel des comptes bancaires et la mise sur pied d’un comité ad-hoc
Le PCA, conformément à l’article 16, a insisté sur le fait que le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle des actions du Conseil Exécutif et de la réorientation de la marche de l’Union. Du coup, pour Magloire Gnaé, cette instance est au dessus du Comité Exécutif. Qui, fait savoir le PCA, doit normalement se plier aux décisions du Conseil d’Administration. Qui a décidé de geler tous les comptes bancaires de l’UNJCI. Sur ce sujet, Magloire Gnaé soutient que cette décision a été prise pour protéger les ressources financières de l’UNJCI, dans cette situation de crise. Il a également annoncé la mise sur pied d’un comité ad-hoc indépendant qui va préparer le congrès. « Le comité ad-hoc dispose de trois (3) mois pour organiser le congrès extraordinaire. Allons-y au congrès pour que ceux qui nous ont mis là puissent se prononcer. (…) Nous estimons que c’est la meilleure décision pour sauver l’Union », a déclaré Magloire Gnaé. Qui a terminé par cet appel aux anciens : « Je lance un appel à tous nos aînés. L’Union qu’ils ont portée sur les fonds baptismaux est dans une crise. Ils ont leur mot à dire. (…) Il ne s’agit pas de faire rentrer l’UNJCI dans une impasse. Nous demandons aux aînés, à tous les membres, de jouer leur partition».
RD
Magloire Gnaé a de façon préliminaire précisé que Moussa Traoré a agi en tant que président du Conseil Exécutif de l’UNJCI. « Il l’a dit au cours des auditions. Moussa Traoré a souligné que cela était même courant et qu’il est de coutume que le président de l’UNJCI intervienne dans de ce genre de situations. Il était donc dans l’exercice de ses fonctions. Aussi, Moussa Traoré a adressé un courrier officiel à madame la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, avec l’en-tête de l’UNJCI. Nous ne sommes donc pas dans une affaire privée. Cette situation engage la responsabilité de tout le Conseil Exécutif et même de tous les journalistes de Côte d’Ivoire », a fait savoir le PCA de l’UNJCI. Qui dit être étonné que le Conseil Exécutif se désolidarise de son président. Outre cela, Magloire Gnaé a indiqué que le Conseil d’Administration n’a pas été sollicité formellement par le Conseil Exécutif pour un changement à sa tête. « Le président Moussa Traoré n’a pas démissionné. Il dit qu’il s’est mis en congé, ce qui n’est pas prévu dans les textes », a fait remarquer le PCA. Avant de poursuivre: « En acceptant que le président se mette en congé, le Conseil Exécutif a violé les textes. Et le Conseil d’Administration ne pouvait pas rester indifférent ». Magloire Gnaé estime que nous sommes dans une situation de crise : « Après la non-désignation du super prix Ebony, lors de la dernière nuit des Ebony, pendant que nous étions en train de réfléchir pour rendre plus compétitives nos plumes, notre président est cité dans une affaire de corruption et suspendu par le CNP pour 6 mois. Face à cela, nous constatons que le Conseil Exécutif est frappé d’impair et c’est ce Conseil qui a entrainé l’UNJCI dans une crise, en violant surtout les textes ». Raison pour laquelle, dira-t-il, le Conseil d ‘Administration demande d’aller à un congrès extraordinaire. « Moussa Traoré a été élu, il n’a pas été nommé. Il revient donc aux journalistes qui l’ont élu de dire la consigne à respecter. Dans l’intérêt supérieur de tous, allons-y au congrès pour redorer le blason de l’Union et de toute la corporation », a appelé Magloire Gnaé. Qui, tout en se basant sur les textes, a souligné que le Conseil d’Administration ne peut pas retirer la carte de membre de l’UNJCI à un membre, fut-il président de l’UNJCI.
Gel des comptes bancaires et la mise sur pied d’un comité ad-hoc
Le PCA, conformément à l’article 16, a insisté sur le fait que le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle des actions du Conseil Exécutif et de la réorientation de la marche de l’Union. Du coup, pour Magloire Gnaé, cette instance est au dessus du Comité Exécutif. Qui, fait savoir le PCA, doit normalement se plier aux décisions du Conseil d’Administration. Qui a décidé de geler tous les comptes bancaires de l’UNJCI. Sur ce sujet, Magloire Gnaé soutient que cette décision a été prise pour protéger les ressources financières de l’UNJCI, dans cette situation de crise. Il a également annoncé la mise sur pied d’un comité ad-hoc indépendant qui va préparer le congrès. « Le comité ad-hoc dispose de trois (3) mois pour organiser le congrès extraordinaire. Allons-y au congrès pour que ceux qui nous ont mis là puissent se prononcer. (…) Nous estimons que c’est la meilleure décision pour sauver l’Union », a déclaré Magloire Gnaé. Qui a terminé par cet appel aux anciens : « Je lance un appel à tous nos aînés. L’Union qu’ils ont portée sur les fonds baptismaux est dans une crise. Ils ont leur mot à dire. (…) Il ne s’agit pas de faire rentrer l’UNJCI dans une impasse. Nous demandons aux aînés, à tous les membres, de jouer leur partition».
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